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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

conférence de jean luc romero à guéret et position des députés de la Creuse

Sur nos députés, tous deux candidats à la législature prochaine où la Creuse n'aura plus qu'un seul député... l'un nous soutient, l'autre non :

 

Michel Vergnier PS, député maire de Guéret, était présent à la conférence, après nous avoir prêté la salle de la mairie : il nous soutient et nous encourage pour nos actions du 24 mars:

“il faut une certaine agressivité envers ceux qui nous dénigrent, et pour faire connaître nos idées et nos arguments, si on veut se faire entendre... “

Nous l’avons remercié pour le prêt de la salle, et pour sa venue, il est resté plus longtemps que prévu à la conférence. il connait le problème de la fin de vie, en a souffert lui-même par ses proches, et est OK pour soutenir un nouveau projet de loi qui légaliserait l'aide à mourir.

 

Le député Jean Auclair nous a laissé un message: excuse parce qu'il ne pouvait pas être présent, et il avoue son manque de courage  : “je suis un homme sensible et je n’ai pas le courage de prendre des positions par rapport à votre association et le droit de mourir dans la dignité, je fais la politique de l’autruche, vos arguments sont sans doute très très valables, ce n’est pas une histoire d’idéologie, mais une histoire de sensibilité”.... opposition donc, pour le moment.

 

53 personnes nous ont honorées de leur présence, adhérents et non adhérents, certains ont promis d'adhérer à l'association, convaincus par le discours, et les réponses aux questions.

Pour une petite délégation de 78 adhérents, et un département d'environ 100000 habitants, le nombre de personnes qui se sont déplacées, malgré la pluie, quelquefois de loin, montre l'intérêt de la population pour le problème de la fin de vie, entravée par le manque de liberté à laquelle la loi actuelle nous contraint, particulièrement lorsque nous ne pouvons pas nous exprimer.

Intérêts des citoyens pour un système de santé qui doit changer pour enfin remettre le citoyen au centre du système, pour que les médecins cessent d'avoir tous les pouvoirs sur nos vies.

Bien sûr, nous connaissons tous des médecins honnêtes, consciencieux, qui respectent les vœux de leurs malades, pour une mort digne, rapide et douce, au risque d'une enquête ou un procès...

Mais d'autres médecins ne respectent pas ces volontés, par peur d'une loi méconnue, par peur de la mort, par l'idée que leurs opinions sont plus respectables que celles de leur patient... parce qu'ils ont souvent plus de diplômes ?, parce que leur savoir leur donnerait tous les droits ? …

Certains médecins euthanasient des personnes qui ne le voulaient pas, d'autres – voire les mêmes- refusent l'euthanasie à ceux qui la réclament pour seul soulagement possible de leurs souffrances (morales et physiques), que ce soit euthanasie directe rapide interdite, largement pratiquée clandestinement ou euthanasie passive indirecte autorisée...

 

Nous avons reparlé de ces directives anticipées légalisées en 2005 comme pièce essentielle du dossier médical de chaque citoyen, nécessaires pour qu'un médecin inconnu (urgence) puisse connaître nos volontés si, par accident, maladie brutale, nous ne pouvons plus nous exprimer et que le pronostic soit la mort et une survie éventuelle sans qualité réelle de vie, nécessaires aussi pour renforcer notre parole lorsque nous sommes en état de faiblesse.

Directives portées par notre personne de confiance, que nous devons nommer par écrit avec soin : une personne énergique, prête à discuter de pied ferme avec un médecin qui s'opposerait à suivre nos volontés.

Papiers indispensables à tout citoyen, donc dès 18 ans. N'attendons pas de ne plus pouvoir nous exprimer pour dire à notre personne de confiance (qu'il faut donc choisir), à nos proches, nos volontés de fin de vie écrites dans nos directives anticipées :

accepter ou non les souffrances de la fin de vie

demander une prolongation de vie, quel que soit notre état, ou seulement dans le cas où …

demander l'arrêt de tous traitements et soins (y compris ou non : soins dits de confort, qui prolongent évidemment les agonies), dès lors que notre état ne permet plus de sauvegarder notre dignité : définir les limites de notre dignité personnelle (nul n'a les mêmes exigences)

demander qu'on abrège notre vie, dans le but de sauvegarder notre dignité et de soulager nos souffrances, tant morales que physiques, lentement ou pas trop vite (autorisé au médecin) ou rapidement (interdit mais pratiqué)

 

rappel : la loi actuelle dit :

le médecin ne doit pas pratiquer d'obstination déraisonnable, il doit soulager les souffrances (pas seulement les douleurs) et il peut les soulager au risque d'abréger la vie (sédation partielle et terminale, loi du double effet)...

le médecin doit rencontrer la personne de confiance, lire les directives anticipées, discuter avec son équipe et les respecter dans la mesure du possible : c'est lui et lui seul qui décide de la suite à donner aux traitements et soins.  

N'hésitez pas à exiger le respect de la loi actuelle, c'est un minimum.

L'admd a médecins et avocats conseils pour aider ses adhérents.

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