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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

Fausse querelle entre les soi-disant pro et anti euthanasie ?

 

 

 

Réflexion personnelle : Fausse querelle entre les soi-disant pro et anti euthanasie ?

 

Quel sens a ce mot ? Nul n'y met la même chose...

 

 

 

Alors on a depuis longtemps des dialogues de sourds, des combats pervertis dès le départ... entre deux camps qui s'opposent … pour d'autres raisons en réalité : croyances et philosophies de vie différentes, pourtant toutes respectables.

 

Les uns trouvent toute vie sacrée... pas le droit d'y toucher ! Le suicide est pour eux interdit, scandaleux, traumatisant (les mêmes soutiennent volontiers les guerres, aller comprendre!).

 

Les autres pensent que tout être humain est libre de sa vie, donc de sa mort qui en fait partie, et n'a pas à se soumettre à des dogmes qu'il n'approuve pas. La maîtrise de leur vie est essentielle, ils veulent pouvoir décider de leur mort, et y être aidé pour une mort douce et accompagnée selon leur choix, en cas de souffrances incurables.

 

Les deux philosophies de vie coexistent depuis des millénaires... pas de changement à prévoir !

 

La laïcité devrait permettre de concilier les deux points de vue opposés dans la loi.

 

 

 

La République qui devrait garantir le respect de la liberté de conscience, l'égalité des droits des citoyens, la fraternité ou solidarité, faillit à ce devoir dans les lois actuelles de la santé publique, où l'avis du médecin prime sur les directives écrites par celui ou celle qui est en train de mourir : non respect éventuel des volontés du citoyen sur sa vie donc sur sa mort, soutenu par une loi injuste, où le médecin n'a aucune contrainte pour appliquer la loi.

 

 

 

  • pour nous et la Belgique : l'euthanasie signifie :

    geste médical destiné à aider au processus de passage de la vie à la mort à la demande d'une personne - demande ferme et réitérée - en fin de vie ou dans des conditions de vie insupportables et incurables, l'intention est de soulager des souffrances morales autant que physiques, incurables autrement.

    le « mourant » est le décideur de sa vie, maître de sa vie, la mort vient de son état de santé déficient. L'absence de soins ou les médicaments pris ne sont que des accélérateurs du processus déjà engagé.

     

  • pour les soins palliatifs français, qui ont pris comme définition celle des Actes du Vatican 1982 :

    l'euthanasie est un assassinat : l'intention est de donner la mort, elle est celle du médecin peut-être par compassion (soulager des souffrances), par abstention de soins (et pourtant la loi Leonetti l'autorise... on comprend qu'ils ne veulent pas l'appliquer... ) ou absorption de médicaments à doses mortelles qui provoquent la mort à plus ou moins long terme, même si l'intéressé ne l'a pas demandé (on comprend que les sédations soient peu utilisées, les doses peuvent être mortelles, nul médecin ne peut savoir quelle dose maintiendra le sommeil artificiel sans provoquer la mort, cela dépend des individus... le médecin augmente les doses progressivement, lentement, il ne s'occupe pas des souffrances morales difficiles à évaluer, par peur d'être accusé d'avoir provoqué délibérément la mort.)

    le médecin est décideur de la vie du « mourant », la mort vient du médicament. On oublie que la personne est en train de mourir de mort naturelle ... ou survit dans une vie devenue insupportable à ses yeux... avec une médecine qui refuse la mort, et croit possible de l'éviter indéfiniment ...

 

 

 

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