Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

L’ ADMD se mobilise du 28 février au 6 mars 2011 sur les marchés de France

 

Les élections cantonales sont le point de départ de la campagne de l’ADMD

pour obtenir, en 2012,

une loi d’Ultime Liberté, légalisant dans notre pays une possible aide active à mourir.

Une pétition nationale sera proposée à la signature des passants:

« Afin de préserver notre liberté et notre dignité tout au long de notre vie, nous souhaitons que les femmes et les hommes politiques de notre pays s’engagent à prendre position en faveur d’une loi d’Ultime Liberté qui légalise l’aide active à mourir. Républicains et laïques, notre vie nous appartient, y compris lorsque nous sommes malades ou en fin de vie ! »

94% des Françaises et des Français approuvent le recours à l’aide active à mourir (Ifop pour Sud-Ouest)

Nous ne pouvons plus élire des candidats qui n’écoutent pas les Français!

 En novembre 2009,

 

202 députés de tous bords ont voté en faveur d’une proposition de loi relative au droit de finir sa vie dans la dignité (contre: 326, abstentions: 17, majorité absolue: 265).

Christine Boutin, au nom du gouvernement, était intervenue pour interdire tout débat et amendements.

En janvier 2011, 143 sénateurs ont voté pour la légalisation d'un cadre permettant une aide à mourir (contre: 172, abstentions: 17, majorité absolue: 158).

M Fillon et Xavier Bertrand sont intervenus au nom du gouvernement pour annoncer leur opposition.

Le gouvernement a encore abusé de son influence pour que la proposition de loi votée d'abord par la commission du sénat soit ensuite refusée après débat.

Comme aux Pays-Bas (depuis 2001), en Belgique (depuis 2002), au Luxembourg (depuis 2009), les Français réclament le droit de recevoir, sur leur demande express, une aide à mourir lorsque la fin de vie est là, ou en cas de survie artificielle, les souffrances morales et/ou physiques ne pouvant être soulagées, aide par sédation terminale (ou euthanasie indirecte passive déjà légalisée) ou « euthanasie » directe (ou auto-délivrance) , selon le choix de chaque citoyen, dit et/ou écrit dans ses « directives anticipées ». Cette aide sera encadrée et contrôlée par la loi.

NON aux euthanasies clandestines à raison humanitaire ou économique, sans ou contre l'avis de l'intéressé(e)!

Les militants de l’ADMD considèrent que leurs élus doivent prendre en considération les aspirations d’une très large majorité de leurs concitoyens.

NON aux femmes et aux hommes politiques déconnectés de celles et ceux qu’ils représentent !

NON au mépris, aux calomnies et aux fantasmes de ceux qui trouveront une solution pour leur propre fin de vie, parce qu’ils connaissent les bonnes personnes...mais refusent toute aide pour les autres...

NON aux « Voleurs de Liberté » qui décident à notre place, hors réelle démocratie, de ce qui serait bien ou mal pour notre vie (la mort en fait partie).

Quatre élections vont se succéder en 12 mois (cantonales, sénatoriales, présidentielles et législatives).

La question de la maîtrise de notre propre parcours de fin de vie doit être inscrite au cœur des débats.

Nous n’élirons que celles et ceux qui, à nos côtés, revendiqueront le droit (sans obligation aucune) pour chaque citoyen de ce pays, de décider lui-même de sa vie, jusqu'à sa fin.

C’est en mobilisant l’ensemble du personnel politique sur l’une des seules questions qui concernent 100% des Françaises et des Français, que l’ADMD obtiendra la satisfaction d’une revendication vieille de 30 ans.

 

Renseignements :

NATIONAL: admd, 50 rue de chabrol, 75010 PARIS, Tel : 01 48 00 04 16 - www.admd.net - www.admdblog.fr

L’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, créée le 18 avril 1980, compte à ce jour 47 500 adhérents actifs et a récemment délivré la carte d’adhésion n°107 627. Elle œuvre pour une modification de la loi relative à la fin de vie et milite pour l’adoption au Parlement d’une loi de légalisation de l’euthanasie. Accessoirement, elle aide ses adhérents en fin de vie et les membres de leur famille à obtenir l’application de la loi actuelle permettant des soins palliatifs, l’arrêt des traitements, le « double-effet » et la sédation terminale.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article