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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

le sénat et la loi sur la fin de vie

 

arguments en marron pour démonter ce manifeste qui n'a aucun rapport avec la proposition de loi faite au sénat, et qui déforme la réalité des hôpitaux et maisons de retraite (privées le plus souvent...)

par jacqueline salenson, adhérente admd

voici mon opinion par rapport à ce texte:

 

Manifeste citoyen pour la dignité de la personne en fin de vie

 

http://www.plusdignelavie.com/formulaire_signature.php#

Nous sommes des citoyens attachés à la dignité de l’être humain telle qu’elle est affirmée dans l'article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme :

« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »

 

NOUS (admd) AUSSI, MAIS DE QUELLE DIGNITE S'AGIT-IL? Celle venant d'un Dieu auquel tout le monde ne croit pas , ou croit de manière différente... ou celle du respect dû à tout Autre humain?

 

Nos convictions politiques, philosophiques ou religieuses sont aussi variées que représentatives de la diversité d’opinion de notre société.

Mais nous sommes convaincus que tout dispositif législatif visant à reconnaître un droit à une injection létale et/ou à un suicide assisté constituerait un contresens grave faisant courir des risques aux plus vulnérables et aux plus démunis d’entre nous.

À ce moment ultime de la fin de vie, ce droit présenté comme une liberté ignore que l'approche de la mort bouleverse souvent les anticipations les plus radicales.

 

NON, nous ne l'ignorons pas, quoique ceux qui ont des convictions philosophiques bien ancrées, ne changent généralement pas d'avis...

LÀ N'EST PAS LE PROBLÈME...

Les directives anticipées peuvent être modifiées à tout moment de la vie, et lorsque la personne devient incapable définitivement de s'exprimer, comme pour tout testament, on doit s'en tenir aux dernières volontés exprimées, ce qui n'est pas prévu dans la loi actuelle, sauf bon vouloir du médecin.

On ne remet pas en cause un testament parce que la personne, qui a terminé ses jours incapable de s'exprimer, aurait pu changer d'avis...

 

Alors que notre pays s’apprête à débattre du financement de la dépendance, de l’effort qu’elle va représenter pour les plus jeunes et les générations futures, notre vigilance est un impératif.

Elle commande de ne pas se donner des moyens législatifs qui pourraient être détournés à des fins de pression sur des personnes dépendantes, auxquelles on présenterait la mort choisie comme une solution citoyenne généreuse.

 

TOUT À FAIT EN DEHORS DE LA PROPOSITION DE LOI ÉCRITE...

que fait-on pour aider à vivre les pauvres, les isolés, qui ne peuvent pas se payer des maisons de retraite de plus en plus chères? Pas grand chose...Notre gouvernement préfère les riches...

 

Refuse-t-on de passer un pont, sous le prétexte qu'il pourrait s'effondrer?

Pourquoi vouloir faire des prémonitions hasardeuses? Avec de « si », on referait le monde...

 

De plus, confier aux professionnels de santé la fonction spécifique de pratiquer des injections mortelles sur les lieux mêmes où ils soignent, s'avère contraire à leur mission.

 

QUELLE MISSION? Faire vivre à tout prix, DANS N'IMPORTE QUEL ÉTAT DE SANTÉ, n'importe quel état de vie humaine? FAIRE TOUT POUR EMPÊCHER DE MOURIR?

OU ESSAYER DE SOULAGER LES SOUFFRANCES EN PRIORITÉ? (on ne peut pas tout soulager... malgré les dires de certains) et accepter de ne pas pouvoir empêcher la mort.

RENONCER À CETTE IDÉE stupide et trop largement répandue chez les médecins que LA MORT EST L'ÉCHEC DU MÉDECIN? (ce n'est vrai qu'en cas de faute professionnelle, heureusement rarissime)

LA MORT EST NATURELLE, ELLE FAIT PARTIE DE LA VIE

Une telle position les exposerait au risque de substituer le pouvoir de faire mourir

 

MAIS ILS L'ONT! MAINTENANT!

Puisque la loi dit que, lorsqu'une personne ne peut plus s'exprimer,

SEUL LE MÉDECIN DÉCIDE de la suite à donner (soulagement des souffrances au risque d'abréger la vie ou prolongation de l'agonie), même si elle a écrit, réitéré ses directives anticipées depuis plus de 20 ans (c'est le cas de nombreux adhérents admd), le médecin n'est pas obligé de les respecter

et on sait que les euthanasies clandestines sont fréquentes, non contrôlées, pour des « bons » motifs mais aussi pour des raisons économiques pas très avouables...

 

à celui d’un acharnement thérapeutique si redouté. Les médecins y ont sagement renoncé.

 

NON, pas tous!!!, ALLEZ VISITER HOPITAUX ET MAISONS DE RETRAITE... OUVREZ LES YEUX....

et ce n'est pas la loi actuelle qui les en empêche!!!

puisque LE MÉDECIN EST LE SEUL DÉCIDEUR pour continuer ou non des traitements qu'il juge lui-même déraisonnables... peut-on être juge et partie?

 

Aucun motif ne saurait autoriser quiconque à décider qu’une vie ne vaut pas la peine d’être vécue.

 

Nous sommes d'accord, ce n'est pas aux autres de décider de ma vie...

 

DONC LA LOI DOIT CHANGER! PUISQUE MAINTENANT, LES MÉDECINS ONT TOUS LES POUVOIRS SUR NOS VIES (avec l'industrie pharmaceutique...)

 

Dans l’expérience unanime des soignants, la personne en fin de vie sollicite plus que tout, une présence humaine partagée.

 

J'en rencontre souvent, ils ne sont pas si unanimes que çà!!!

non, la présence, même la meilleure, d'un étranger ( qu'est le soignant) ne satisfait pas tous les malades...

les rapports de famille sont souvent difficiles, au seuil de la mort,

et un certain nombre de personnes n'ont aucune famille

 

et on partage quoi?, lorsqu'on est devenu un « légume »... sans communication possible avec les autres???


Nous considérons que la France, en se dotant de lois reconnaissant le droit à mourir soulagé et accompagné (loi du 9 juin 1999 visant à garantir le droit à l’accès aux soins palliatifs) et le droit à mourir sans subir d’obstination déraisonnable (loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie), répond de manière adaptée à de légitimes besoins.

 

C'est votre droit de le voir ainsi, mais nous ne sommes pas d'accord.

 

C’est notamment le cas pour des personnes en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable, ainsi que pour des patients maintenus artificiellement en vie dans des situations parfois provoquées par les avancées des techniques biomédicales.
Le législateur a également pris en compte le désir des malades qui ne sont pas en fin de vie et refusent tout traitement, les laissant juges de ce qui leur convient.


En sauvegardant la dignité des malades :

POUR NOUS, LA DIGNITÉ À RESPECTER,

C'EST LE RESPECT ABSOLU DES VOLONTÉS DE CELUI OU CELLE QUI A PRIS LA PEINE D'Y RÉFLÉCHIR, DE LES ÉCRIRE, DE LES RENOUVELER...LORSQU'IL SE RETROUVE DÉFINITIVEMENT INCAPABLE DE S'EXPRIMER.

Ce n'est pas le cas dans la loi actuelle!!!

et en garantissant des procédures d’arrêt de traitement transparentes et collégiales, la législation française est la plus avancée au monde.

 

NON, POUR LE MOMENT LES MEILLEURES LÉGISLATIONS SONT CELLES DE LA BELGIQUE ET DES PAYS BAS, DU LUXEMBOURG...ELLES RESPECTENT LES VOLONTÉS DE CELUI OU CELLE QUI VA MOURIR, DANS UN FUTUR TRÈS PROCHE...

 

Ouvrir un droit à la mort serait la remettre en cause et constituerait une régression éthique, sociale et médicale .

 

Cela a-t-il un sens???

pas de « droit à la mort », nous mourrons tous, c'est la vie...

remettre en cause la mort??? çà signifie quoi??? je n'y comprends rien...

comment pourrait-on remettre en cause la mort? Elle existe, point.


Nous considérons que le dispositif français actuel (notamment la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie), bien qu’ayant pour vocation d’inspirer de nombreux autres pays, n’est malheureusement pas suffisamment connu et mis en œuvre en France même.

 

POURQUOI N'A-T-ON PAS FAIT CONNAÎTRE CETTE LOI, que vous dites « merveilleuse », ni au public, ni aux médecins???

à quoi sert le conseil de l'ordre, le ministère de la santé??? et les autres instances (sécurité sociale, mutuelles, etc...)

pourquoi seule l'admd, à laquelle vous vous opposez, a divulgué la loi Leonetti (et les précédentes, lois Kouchner, 1999, 2002)?

 

Plutôt que de vouloir légaliser des pratiques euthanasiques, nous affirmons que la priorité et le devoir des décideurs politiques devraient être de favoriser l’application de la loi en assurant un égal accès de tous les malades qui en éprouvent le besoin aux soins palliatifs

 

nous sommes tout à fait d'accord non pas sur la priorité, mais sur le développement des soins palliatifs, très insuffisants depuis 11 ans qu'ils existent légalement, la loi devrait être appliquée!!!

pourquoi cela n'a-t-il pas été fait?

Ce n'est pas la légalisation de l'euthanasie volontaire qui l'en empêchera, puisque depuis 11 ans, le développement des SP a été freiné pour des causes diverses (financière, formation des médecins et des soignants, mauvaise volonté? Non-priorité du gouvernement ? )

 

ainsi qu’une meilleure prise en charge spécifique des situations les plus complexes.

 

Serait-ce vouloir dire de traiter les demandes d'euthanasie volontaire comme des exceptions?

 

Comme disait M Leonetti à ses collègues médecins à Béziers et Montpellier:

lorsque vous le pensez justifié, transgressez la loi, faites une euthanasie (comme j'en ai déjà faites...) et on dira aux tribunaux d'être cléments???

 

Doit-on demander aux médecins de continuer à transgresser la loi (la pratique euthanasique est courante, mais non contrôlée...) et à se dénoncer eux-mêmes aux tribunaux?

 

Il est évident qu'alors, ils continueront dans la clandestinité...sans aucun contrôle..., et que seule une dénonciation extérieure les amènera vers enquête, procès, et jugement...

 

Doit-on intervenir sur le déroulement de la Justice, en demandant l'indulgence aux jurés???

NON, cela paraît scandaleux!

 

remarque:

la justice a jugé que les dernières euthanasies qui lui ont été soumises étaient dignes de : non lieu, acqueittement, condamnation symbolique...

alors une loi qu'on applique pas, çà sert à quoi? on doit la changer!

dans l'intérêt des médecins, et celui des citoyens

 

 

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