4 Mars 2014
4 mars 2014
cette semaine, on parle des femmes:
les femmes à la maison: partage des tâches très inégale avec leurs compagnons, quand elles en ont un
les femmes au travail et la discrimination des salaires liées aussi aux tâches demandées, au travail à temps partiel, bien plus fréquent que chez les hommes
les femmes entrepreneuses: trop peu nombreuses, et pourtant, elles réussissent!
les femmes en politique: malmenées, chahutées par des hommes imprégnés de machisme, ce qui ne les empêche heureusement pas d'avancer
les femmes mères qui travaillent, entrepreneuses ou salariées:
j'ai sursauté hier en entendant marcel ruffo (sur la 3) dire que la symbiose était nécessaire pendant 6 mois après la naissance entre une femme et son bébé! qu'est-ce que cette symbiose? l'allaitement prend environ 30 mn chaque fois, soit 7 fois par jour au début: 210 mn soit 2h et demi, et le reste du temps? la femme ne porte plus en permanence son bébé sur le dos comme en Afrique rurale, où elles ne peuvent pas faire autrement, les travaux des champs les occupant à plein temps, alors le bébé doit suivre sa mère qui l'allaite toujours (sauf exception).
Les biberons et les couches peuvent être le fait d'autres personnes que la mère, ce qui ne veut pas dire qu'elle abandonne son enfant si elle a des relais, père, grands parents, amis, nourrice, crèche...
mais en occident, le bébé est mis dans son lit, dans un fauteuil, dans un parc, entre deux tétées (sein ou biberon), alors la femme a le temps de vaquer à d'autres occupations, la symbiose me parait nocive aussi car ell emet le père à l'écart, et il ne suffit pas de penser que ce serait bien qu'il s'y mette entre 6 mois et 12 mois du bébé, mais il ne l'aurait pas regardé avant???
(j'ai toujours travaillé avec 3 enfants rapprochés: de 2 en 2 ans)
LES FEMMES ET LA FIN DE VIE, QUI EN PARLE? PERSONNE... à mon entendement... et pourtant...
remarque: les femmes vivent environ 5 ans de plus que les hommes, leurs compagnons ont en général 5 ans de plus, la majorité des femmes vivent seules les 10 dernières années de leur vie, et les familles étant satellisées par le travail, très peu d'entre elles sont aidées par leurs enfants (quand elles en ont eu), trop éloignés, trop petitement logés, etc... elles se retrouvent dans ces mouroirs « bien habillés » que sont les EHPAD... trop de luxe question logement par rapport à leurs petites retraites pour la majorité, mais pas assez de personnel pour la convivialité...
denis labayle (médecin et écrivain) en parle dans son livre "pitié pour les hommes", ce qui inclut les femmes...
p187 :
« les femmes vivant plus longtemps que les hommes, ce sont elles qui ont leur conjoint à charge, elles qui se retrouvent seules et veuves, elles qui majoritairement occupent les EHPAD et autres établissements spécialisés, elles qui sont plus que d'autres candidates à la dépendance.
Or nos décideurs médico-administrativo-politiques sont des principalement des hommes.
L'approche serait-elle la même si les problèmes de déchéance de fin de vie concernaient prioritairement les hommes ? Est-ce le hasard si 73% des adhérents à l'admd étaient des femmes en 2008 ? (je ne connais pas le chiffre actuel, mais qui appelle nos associations militant pour des fins de vie sereines, dont je suis active depuis 8 ans, admd et maintenant AAVIVRE... sa fin de vie ? De nombreuses femmes, très peu d'hommes... )
ce recours à des associations pour défendre leur point de vue n'exprime-t-il pas un manque de confiance dans les instances masculines ? Une méfiance face à un machisme politique toujours rampant ? … les problèmes de société qui touchent avant tout les femmes sont toujours l'objet de réactions excessives de la part des hommes....
Alorsà quand la liberté donnée par une loi de santé qui enfin permettrait le respect de tous les vœux de vie, de mort des uns(unes) et des autres ? Autant de choix que de personnes !
Quelle vie pour moi vaut la peine d'être vécue ? Chacun a sa réponse, qu'il l'écrive est souhaitable (directives anticipées)...
Quelle survie je n'accepterai pas ? Là aussi, chacun sa réponse, à écrire dans ses directives anticipées...
La loi doit obliger au respect de ces directives ! Veiller à l'éducation de la population (citoyens lambdas et soignants, médecins) à cette réflexion nécessaire sur sa fin de vie, pour qu'elle soit la plus sereine possible, en confiance.
Donc d'abord un dialogue avec le médecin traitant, qui devrait suivre ses « client-e-s » jusqu'à la fin, les accompagner dans leur environnement familial et social, chez eux ou ailleurs ; qui devrait pouvoir avoir accès aux médicaments donné en soins palliatifs institutionnalisés ; qui doit pouvoir aider à mourir ceux dont l'agonie se prolonge trop longtemps et qui le souhaitent (la majorité des français).
Et qui retrouverait une confiance de ses clients plus ou moins perdue avec une trop grande technicité inhumaine de médecins formés par une industrie pharmaceutique toute puissante... soucieuse de ses gains plus que d'humanité.