4 Mars 2013
Henri CAILLAVET
65190 BOURISP
05.62.39.44.83
01 46 37 43 20
Alain BARROUILLET
7, rue du prince Mirat
65100 LOURDES
05.62.42.16.08
Bourisp, Lourdes, le 9 juillet 07
Madame la Déléguée, Monsieur le Délégué,
Nous devons par cette lettre commune vous donner les raisons de notre démission d’adhérent de l’Admd.
Depuis des couples et des couples de mois nous constations des errements, des tergiversations et une absence fautive de méthode dans la conduite de l’Association.
Par l’élection de Jean Luc ROMERO, cette médiocre situation a été aggravée.
En effet, Jean Luc ROMERO est un politique actif et engagé.
Il est Conseiller Régional et a été candidat très malheureux aux législatives à Paris.
Ce mélange des genres est insupportable.
La confusion entre l’activité associative et politique casse la neutralité indispensable. Ainsi Jean Luc ROMERO est un « partisan ».
Il « instrumentalise » l’Admd pour son profit personnel politique.
La probité intellectuelle n’exigerait-elle pas qu’il démissionna de son mandat électif ou de la présidence de l’Admd ?
Il suffit, en effet, de consulter le site internet et de lire les communiqués de presse pour constater ce mélange entre l’activité associative et l’activité politique du Président.
Toutefois, le reproche essentiel que nous faisons aux responsables de l’Admd relève de l’éthique. Jusqu’à présent, l’Admd acceptait les soins palliatifs –devenus grande cause nationale- militait pour la dépénalisation de l’euthanasie –Hollande, Belgique- et pour l’assistance médicalisée de la mort volontaire –Suisse-
En refusant brutalement de parler de cette dernière l’Admd condamne celles et ceux qui ont aidé un père, Jean Léger Caillavet, une mère, Mireille Jospin, un ou une amie , Anne Marie Dourlen-Roullier …, à mourir et considère, qu’indirectement, ils sont toujours des assassins !
Or, la quasi-totalité des adhérents souhaite l’application à la France des textes suisses.
En son temps l’Admd avait organisé une consultation auprès des Délégués sur le sujet.
Tous, sauf un, c’étaient montrés favorables à la pratique Suisse.
Nous ajoutons, puisque au plan parlementaire la situation est bloquée pour 5 ans, qu’il faudrait se montrer plus audacieux et créer un choc psychologique qui entraînerait un choc législatif.
L’Association devrait déposer une nouvelle proposition de loi tendant à l’aide médicalisée au suicide.
C’est parce qu’un semblable engagement courageux n’est pas jugé acceptable par le CA de l’Association que, pour rester fidèles à notre engagement moral, et à l’article fondateur de Michel LANDA (1980) nous avons décidé de quitter l’Admd.
Nous osons espérer aussi que les administrateurs sauront éviter des gaspillages, des dépenses onéreuses et stériles ayant pour seul but de porter « en gloire » quelques intervenants.
Pour la dernière fois, nous vous assurons de nos sentiments de sympathie.
Henri, Alain,