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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

liberté = savoir/prévoir: loi actuelle droits des malades et de la fin de vie

DROITS DES MALADES ET DE LA FIN DE VIE: SYSTEME ACTUEL FRANCAIS

 

LIBERTE = SAVOIR-PREVOIR

 

LA LOI ACTUELLE (qui gère les relations entre médecins et malades, dite « droits des malades et de la fin de vie » en dehors du code de déontologie et de l'Ordre des médecins, survivance d'un temps monarchique et religieux, qui double la loi civique) dit bien que :

 

L'acharnement (dit obstination déraisonnable) est interdit mais on constate que non seulement il perdure, mais que les services de soins palliatifs, trop souvent devenus « palliativistes », s'acharnent à prolonger la vie des mourants par des machines diverses, donc leur agonie. Rien de naturel. On ne se borne pas à soulager les souffrances morales et physiques du mieux possible.

 

Pourquoi un médecin généraliste ne peut-il pas donner de lui même ces soins dits palliatifs ? c'est ce que recommande le Pr Sicard...

On a voulu faire de la mort une spécialité médicale, comme si la mort ne touchait pas toute la population... rien de spécial.

D'autre part, est-il raisonnable de prolonger des vies végétatives au-delà de toute espérance, soit environ 18 mois ?

Faut-il être donneur d'organes pour que l'on recherche une éventuelle mort cérébrale, coûteuse à déterminer ?

 

Qui décide du « raisonnable » ? le médecin lui même, certes avec son équipe, mais on sait que infirmiers, aide-soignants, qui sont plus près des malades dans les hôpitaux trop souvent inhumains, ont peu de poids dans les décisions prises par les chefs de service.

On peut regretter que très peu de citoyens aient écrit leurs directives anticipées, nommé leur personne de confiance, alors que les familles sont souvent très partagées sur le sujet, comment faire ?

 

La loi dit bien que tous les médecins doivent soulager les souffrances morales et physiques et accompagner leur malade/client, y compris en arrêtant des soins/traitements inutiles avec sédation pour éviter les souffrances, sédation qui peut mener à la mort (alors attendue), mais on constate que cela n'est pas le cas trop souvent : car si les services de soins palliatifs réussissent à soulager des souffrances qui ne l'ont pas été avant, c'est que les médecins qui les ont précédés n'ont pas fait leur travail.

 

Pourquoi tout médecin généraliste ne serait-il pas apte à soulager les souffrances  (fin de vie ou pas)? N'est-ce pas la base de toute médecine ? Formation continue à prévoir, hors de l'industrie pharmaceutique.

 

Pourquoi ce non-respect d'une loi qui ne fait que préciser le devoir de tout médecin : considérer le malade comme une personne entière, dans son environnement, et s'attacher avant tout à soulager ses souffrances tant morales que physiques.

On sait que la Science sait finalement peu de choses, malgré les dires, et les progrès, et que les guérisons tant souhaitées ne sont pas toujours possibles, que vivre avec une maladie chronique et/ou un handicap sera bien vécu par les uns et mal par les autres, pas seulement en fonction de leur gravité, ni même de l'environnement, mais selon les principes de vie, les idées de la personne.

Parce que cette loi consacre le tout pouvoir des médecins sur nos vies, que rien n'y est prévu comme contrôle indépendant des pratiques médicales,

rien n'y est prévu comme sanction pour des médecins qui ne l'applique pas, comme un code de la route sans contrôles indépendants ni sanctions...

Parce que rien n'a été fait pour faire connaître les dispositions « directives anticipées », « personne de confiance » seuls moyens actuels pour le citoyen d'affirmer sa volonté quant à son choix de vie, ni au grand public, ni aux médecins, souvent réticents, car leur formation autour de la fin de vie, jeune ou vieux, est insuffisante :

on continue de faire croire que l'Homme pourrait devenir immortel, grâce une Science absolue, divinisée, on continue de refuser de parler de la mort et de la fin de la vie, phénomène pourtant naturel et accepté comme tel pendant des millénaires... saine obligation...

Seul recours des usagers : la « plainte » ou déclaration de dysfonctionnement auprès des CRUQPC (commissions de qualité des hôpitaux), qui peuvent se poursuivent jusqu'au tribunal.

Mais les plaintes ne peuvent être que le fait des victimes, et il est plus que rare que des mourants aient les capacités pour se plaindre... ni les malades qui ne peuvent plus s'exprimer, avec eux, les médecins sont libres, certains agissent bien, évidemment, la majorité ?, mais d'autres non, ce qui ne devrait étonner personne...

Procès? conseillés par le Dr Leonetti... pour une jurisprudence... facilitant l'évolution de la loi? impossible à faire pour celui ou celle qui va mourir...

 

NON, la loi doit évoluer pour que les pratiques médicales soient enfin contrôlées par des contrôles indépendants, et que des sanctions puissent être prises hors plainte et procès des victimes.

 

Nous demandons aussi que liberté soit respectée pour le suicide raisonné, qui n'engage que la personne elle-même, donc que l'aide au suicide désintéressée, pour une mort douce, comme en Suisse (ni incitation, ni non assistance: au contraire, c'est respecter chacun que de l'aider dans une demande raisonnée, liée à une certaine philosophie de vie, qui doit rester libre, le plus souvent lié à un état de santé déplorable et incurable et à la fin de la vie)

ne soit plus détournée par la Justice actuelle en "non-assistance à personne en danger", "incitation au suicide"  ou "assassinat",

de telle sorte de la pénaliser, donc de l'interdire, malgré les dires du Dr Leonetti et autres qui répètent que l'aide au suicide n'est pas pénalisable...

le suicide étant toujours donc considéré comme un crime vis-à-vis de la société... comme les religions monothéistes l'ont affirmé, tout en bénissant les armées...

 

 

 

 

 

 

 

 

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