fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce
14 Avril 2014
« Mamie, tu as peur de mourir ? »
« - Qui, moi ? Peur de mourir ? Quelle question ! Je n'ai que 60 ans… Mais pour ma petite-fille de 4 ans, c'est déjà très vieux, apparemment. Et puis de toute façon, non, je n'ai pas peur de mourir. À mon âge, on n'est plus vraiment inquiet face à la mort. On est plutôt curieux.
Ce qui me fait vraiment peur, c'est de vivre…: Vivre seule dans une maison de retraite médicalisée… ,Vivre avec Alzheimer… ,Vivre dans un état de dépendance, sans voir ou sans entendre…
Ce sont ces angoisses-là qui me prennent à la gorge la nuit quand je me réveille… "
c'est ce que j'entends très souvent...dans mon travail associatif
sauf curiosité de la mort, non, pas vraiment... je ne l'ai jamais entendu dire...
par contre, mourir est la loi de la nature, et ne fait pas peur sauf peur de l'Enfer... inventé par trop de religions... où nous devrions tous être coupables... même si on ne sait pas de quoi...en particulier les femmes, toutes coupables dès la naissance du pêché d'Eve...
mais
vivre dans de mauvaises conditions, des conditions qu'on refuse par avance (il faut l'écrire dans ses directives anticipées) oui, cela fait peur
faire subir ces souffrances à ses proches (compagnon, compagne, enfants, etc...), oui, çà fait peur
certes, se soigner naturellement pour entretenir une bonne santé jusqu'au bout de la vie est idéal, mais encore...
on sait que, quel que soit le choix de vie que l'on a fait, le choix de soins que l'on a fait au cours de sa vie, la mort idéale, en pleine action, ou en dormant, n'est pas le cas de tous.
on sait qu'un certain nombre de personnes (18 à 20 %) finiront leur vie dans ces mouroirs que sont les EHPAD, où, malgré le dévouement d'une partie du personnel (certains ne sont là que pour le salaire et détestent leur métier, et leurs "malades", on les comprend d'ailleurs... tâche ingrate, mal payée, horaires difficiles et manque de reconnaissance pour les aides-soignants, plus souvent soignantes d'ailleurs... ), les vieux et surtout les vieilles (90 à 95 % dans ces lieux!!!) mourront abandonnés de tous, dès lors que la communication n'est plus possible, non sans qu'on leur prélève beaucoup d'argent sur leur retraite ou leurs biens, ou sur les revenus de leurs enfants, voire petits-enfants...
alors oui, tous ceux qui préfèrent mourir plutôt que de voir leur vie prolongée ainsi par des soignants "dévoués", qui pensent à notre place, qui refusent le droit de mourir sans leurs "soins", même imposés contre le gré de la personne, sans l'obligation de manger des produits hyperprotéinés et autres produits chimiques destinés à fortifier le pauvre vieux ou la pauvre vieille pour que son calvaire dure plus longtemps... sans appareillage destiné à suppléer aux organes défaillants...
doivent l'écrire dans leurs directives
et se joindre à notre association (ou une autre)
pour demander aux députés, sénateurs,
des lois qui permettent de voir son choix de fin de vie respecté, enfin, par la Médecine:
la Médecine doit nous laisser mourir, sans nous laisser souffrir, ni moralement ni physiquement, selon nos directives, et aider ceux qui le souhaitent à mourir sereinement, tranquillement, sans longue agonie imposée.
loi Leonetti doit être modifiée pour redonner aux "patients" le contrôle de leur santé et de leur vie:
ce n'est ni aux familles ni aux médecins et autres soignants de décider à la place de l'intéressé pour sa vie.
il faut modifier code pénal, code de déontologie, loi sur le suicide et la non assistance à personne en danger
pour que l'aide donnée à un mourant pour mourir selon son souhait, s'il souhaite "vite et bien" -sans souffrir- ne soit considérée ni comme un assassinat, ni comme non-assistance à personne en danger, ni comme incitation au suicide:
écrire ses directives longtemps à l'avance est essentiel, les renouveler aussi, et expliciter sa philosophie de vie qui les justifie également.
quant à ceux qui trouvent normal de voir leur vie prolongée à l'extrême limite des possibilités des techniques médicales, qu'ils l'écrivent et ils devront aussi être respectés.
la "syver economy"? (ou combien les vieux rapportent à l'économie)
OUI pour aider à vivre bien,
NON pour prolonger des vies qui ne veulent plus poursuivre leur route.