16 Mars 2014
http://www.ipsn.eu/evenements/medecinedusens2014inscription/
Lu dans IPSN (institut pour la protection santé naturelle)
citations :
« Une médecine en quête de(s) sens :
Depuis qu’elle existe, la médecine occidentale n’échappe pas à la critique.
Qu’elle émane de pièces de théâtre populaires telles que Le malade imaginaire et Knock (« tout bien portant est un malade qui s’ignore ») ou des médecins eux-mêmes, on lui reproche souvent ses certitudes, son orgueil, et même de faire plus de tort que de bien.
Depuis les critiques de Samuel Hahnemann (fondateur de l’homéopathie) à la fin du XVIIe siècle, ou celles d’Andrew Taylor Still (fondateur de l’ostéopathie) au XIXe siècle, la situation a changé mais une part du problème reste la même.
Notre médecine... ne propose pas de schéma global et reste focalisée sur les symptômes et la maladie au point parfois d’oublier qu’elle s’adresse d’abord à des HUMAINS.
On ne cherche pas à aider la personne à guérir mais à lui retirer sa maladie.
Autrement dit, on a pour la maladie les attentions dont le patient n’ose plus rêver.
La médecine actuelle, malgré ses moyens et sa technicité, paraît AVEUGLE.
Elle semble agir à côté du patient, sans le voir.
Ce problème s’explique par le refus d’associer nos actes médicaux à une vision globale de la vie et du patient. Évidemment, ces questions renvoient autant à la philosophie et la spiritualité – sujets sensibles – qu’à la médecine.On comprend la réticence des médecins.
Pourtant, tout ce qu'on leur demande c'est de
PRENDRE EN COMPTE LE PATIENT TEL QU’IL EST, AVEC SON HISTOIRE ET SON ENVIRONNEMENT.
Claude Bernard le disait déjà : « Le microbe n’est rien, le terrain est tout » [1].
On reproche aussi à la médecine d’être SOURDE à la souffrance des patients.
…................................................
« A l’instar de Thierry Janssen et d’autres médecins chercheurs, Olivier Soulier nous propose d’aller à la rencontre de nous-même et d’apprendre à écouter notre corps qui, souvent, dit vrai.
Nos maladies parlent de nos besoins mais le meilleur moyen de les éviter est d’arriver à identifier ces besoins suffisamment tôt.
C’est là le sens d’une vraie démarche de proposition où l’on retrouve la sagesse antique du connais-toi toi-même, de Socrate à Hippocrate qui proposait « que ton aliment soit ton médicament. »
Quant au proverbe chinois, il affirme : « Attendre d’être malade pour se soigner, c’est attendre d’avoir soif pour creuser un puits. »
Vous l’aurez compris, à travers le film « Médecine du sens », et plus généralement ses recherches, ses livres et ses conférences, Olivier Soulier propose un chemin ouvert, de réflexions et d’interrogations où le patient n’est ni réduit à un symptôme, ni enfermé dans un schéma tout fait. Au contraire, la médecine du sens nous invite à nous retrouver, à nous dépasser et à prendre le large.
« AAVIVRE … sa fin de vie » commente :
Dans le cas de la fin de la vie, la médecine se doit de trouver un nouveau sens à sa pratique.
Ce sens c’est l’écoute du malade, son accompagnement et l’acceptation de l’abandon de la vie avec le « mourant » comme guide du « comment mourir ».
Qui, mieux que moi, peut ressentir mes besoins ? définir mes options de vie , donc de mort : la mort fait partie de la vie ?
Le médecin ne doit-il pas m'entendre et m'accompagner dans mes choix, les respecter, quels qu'ils soient ?