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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

muguette dini dépose son projet de loi (santé) au sénat le 5 juin 2013

http://www.senat.fr/dossier-legislatif/ppl12-629.html

 

merci à elle

 

pour que l'aide à mourir volontairement soit enfin possible,

reconnue comme la simple aide au "suicide" raisonné qu'elle est dès lors que c'est bien la volonté de la personne concernée

lorsque la Science ne peut plus rien pour améliorer l'état de santé qui apporte son lot de souffrances morales (sinon physiques) incurables

et que l'aide est donnée de façon désintéressée

 

pour que chacun ait enfin le choix pour sa vie et sa fin de vie:

accepter ou refuser les traitements et soins proposés selon le rapport bénéfices/risques connu et expliqué,

accepter ou refuser les souffrances liées à l'état de santé, morales ou physiques,

choisir de voir sa vie prolongée au maximum par la médecine (sans déraison, par solidarité!) , abrégée volontairement (choix de la personne et de nul autre), ou qu'on laisse faire la nature...

 

que enfin les médecins et la société expliquent à tous les citoyens la nécessité pour être écouté non pas de "dire" mais

d'écrire ce qu'ils veulent, selon leur état de santé et leur philosophie de vie, que à l'entrée de tout hôpital, on propose à tous, si ce n'est pas déjà fait, d'écrire leurs directives anticipées et de nommer leur personne de confiance par écrit (ceux qui ne peuvent pas écrire peuvent dicter leurs volontés avec deux témoins), papiers du dossier médical, reconnus par la loi depuis 2002 et 2005, qui devraient toujours être suivis... et décisionnels

pas d'ingérence ni médicale, ni familiale dans la décision qui doit être celle du "malade" ou plutôt client de la Médecine officielle... dont la définition du "malade" est très restreinte...

 

ce qui ne veut pas dire que les conseils médicaux et les explications médicales ne sont pas indispensables au préalable 

ni que l'échange avec la famille est inutile:

au contraire, il est conseillé pour apaiser les tensions éventuelles, fréquentes... entre les différents membres d'une famille qui sont parfois en total désaccord  sur leur façon de voir la vie et la mort (philosophies, religions différentes, en opposition plus ou moins marquée), mais doivent avant tout apprendre à respecter le "mourant".

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