fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce
3 Juillet 2013
le comité d'éthique a donné son rapport: 79 pages dont je vous conseille la lecture entière...
ceux qui vous disent (certains médias...) que le comité d'éthique est opposé à l'aide à mourir médicalisée vous mentent....
ses conclusions sont hétérogènes et contradictoires,
même si une majorité y est opposée, parce que la composition de ce comité est plus favorable aux partisans du statu quo, dont certains trouvent même qu'on est déjà allé trop loin...
parce qu'il reflète les positions opposées et inconciliables existant dans notre société par rapport à la mort ...
bien entendu, la réflexion est largement étayée.
p 54 à 67 de ce rapport
expriment leur opinion EN FAVEUR DU CHANGEMENT DE LOI pour une aide à mourir possible et l'expliquent:
PATRICK GAUDRAY ET MICHEL ROUX,
soutenus et approuvés par Yves Agid, Joelle Belaisch-Allart, André Compte Sponville (admd) , Jean Pierre Kahane, Alice René, Michel Van Praet...
Patrick Gaudray est moins clair mais
JE VOUS CONSEILLE LA LECTURE DES PAGES 62 À 67
rédigées très clairement par Michel Roux:
oui, il faut modifier la loipour qu'elle permette à tous les citoyens d'être respectés:
ceux qui refusent toute idée de mort volontaire possible et
ceux dont c'est au contraire l'idéal philosophique,
irréconciliables évidemment, mais respectables tout autant...
TOUTE LOI DEVANT S'APPLIQUER À TOUS LES CITOYENS
et pas seulement pour une majorité...
ni seulement pour des médecins ou soignants d'orientation catholique...
L'ESSENTIEL:
que chaque citoyen soit encouragé dès sa majorité (la mort n'a pas d'âge et ne prévient pas toujours) à écrire ses volontés pour sa vie, sa santé, sa fin de vie, sa mort, liées à sa philosophie de vie, et nomme ses personnes de confiance (ce serait bien d'en avoir 2 ou 3)
que chacun pense à réitérer (ou à modifier) ces papiers et à les faire connaître à ses médecins et ses proches...
la Médecine, çà veut dire un médecin ou un autre... comme pour l'avortement, le médecin qui refusera son aide pour des principes personnels, sera seulement tenu de transmettre son "client" à un confrère qui l'acceptera.
Plus d'oppression contre les demandeurs d'aide pour une mort volontaire, douce et rapide.