7 Mars 2011
à l'intention des élus et futurs élus, et de tous les citoyens:
Nous vous invitons à signer notre pétition, en ligne sur le site admd: « Mobilisons-nous pour notre Ultime Liberté! »:
« Afin de préserver notre liberté et notre dignité tout au long de notre vie, nous souhaitons que les femmes et les hommes politiques de notre pays s’engagent à prendre position en faveur d’une loi d’Ultime Liberté qui légalise l’aide active à mourir.
Républicains et laïques, notre vie nous appartient, y compris lorsque nous sommes malades ou en fin de vie ! »
Texte de l'édition spéciale de notre journal (que vous pouvez télécharger sur le blog):
Depuis 31 ans, l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité milite pour qu’une loi d’Ultime Liberté permette à chacun, en conscience et pour lui seul, de choisir les conditions de sa fin de vie :
• Aide active à mourir et suicide médicalement assisté, ou non
• Accès possible aux soins palliatifs, pour 100% des Françaises et des Français, qui le souhaitent
• Soulagement de la souffrance dans le respect de celui qui veut aller jusqu’au bout de sa maladie, sans prolongation déraisonnable.
Aux Pays-Bas, en Belgique, au Luxembourg, dans plusieurs états des Etats-Unis d’Amérique, une telle loi existe déjà. Les observatoires de fins de vie et la justice veillent à la bonne application de ces lois et à l’absence de dérive.
Pourquoi, ce qui est possible dans ces démocraties, serait impossible en France ? Comme 94% des Français, nous croyons qu’une telle législation est possible chez nous.
En novembre 2009, 203 députés ont voté une telle loi.
En janvier 2011, 143 sénateurs ont fait de même. Il n'a manqué que 15 voix...
La commission sénatoriale avait donné son accord sur le texte proposé, refondu à partir des 3 propositions de UMP, PS et gauche, et PC.
Chaque année qui passe sans cette loi d’humanité nous condamne, ainsi que ceux que nous aimons, à des morts parfois atroces.
2011 est une année de mobilisation avant les grandes échéances électorales de 2012 (présidentielles et législatives). Il est temps d’agir en citoyen.
Forte de plus de 47 500 adhérents, l’ADMD agit auprès des pouvoirs publics pour que la législation française évolue vers une meilleure prise en charge de la fin de vie, qu’elle autorise enfin ceux qui le souhaitent à bénéficier d’une aide active à mourir ou d’un suicide assisté. Nous sommes opposés à toute incitation au suicide, depuis 31 ans...Nous aimons la vie, tant que nous pouvons en profiter humainement, dignement (et notre dignité ne peut être définie que par nous-mêmes: c'est notre regard sur nous-mêmes, il dépend de notre philosophie de vie, de notre vie). Aider à vivre une vie de qualité devrait être une priorité de la société, mais il ne faut plus imposer une survie, une longue agonie, à ceux qui n'en veulent pas... soumis par la loi à la volonté du médecin...
Adhérer à l’ADMD permet également de mieux garantir votre parcours de fin de vie :
• Lors de votre adhésion, vous recevez un formulaire préimprimé, modèle de directives anticipées et de désignation de votre personne de confiance, à remplir (papiers indispensables, légaux depuis 2005) ainsi qu’un fascicule intitulé «Les droits de la personne malade», qui reprend la dernière loi 2005.
• Une copie de vos directives anticipées et de votre désignation de personnes de confiance est numérisée par nos soins, archivée dans notre Fichier national des directives anticipées et, le cas échéant, peut être adressée à votre médecin traitant ou à votre médecin hospitalier.
• Un réseau de 129 délégués, dont l’un réside près de chez vous, est à votre service ; vous serez accueillis, réunis, informés, par son intermédiaire. Dans certaines délégations, le délégué coordonne l’action d’un groupe de solidarité et d’entraide. Il est le représentant de l’ADMD sur le terrain.
• Une permanence téléphonique, ADMD-Ecoute (01 48 00 04 92), avec des bénévoles spécialement formés, est à la disposition de nos adhérents pour les renseigner et les conseiller lorsqu’ils se trouvent dans une situation médicale difficile.
• Une commission médicale et une commission juridique peuvent être saisies par l’ADMD lorsque nos adhérents en fin de vie, directement ou par l’intermédiaire de leur personne de confiance, n’arrivent pas à faire entendre leur volonté par le personnel hospitalier.
Pourquoi adhérer à l’ADMD ? Adhérer à l’ADMD est, aujourd’hui, la meilleure possibilité de garantir son parcours de fin de vie, d’échapper aux souffrances inutiles et aux tragédies absurdes, avec vos directives anticipées et personne de confiance écrites, indispensables, dès 18 ans (nous sommes tous mortels, autant réfléchir à notre fin de vie: ce que nous voulons, ce que nous ne voulons pas)... tous renseignements sur le site et le blog.