fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce
26 Avril 2012
on me demande de parler sans la connaitre d'une pièce de théatre soutenue par régis aubry!
je viens de revoir avec plaisir le film magnifique sur ramon san pedro et sa longue quête pour mourir, qu’il a du réussir seul, avec ses amis, contre la loi d’un pays catholique qui n’accepte pas la mort volontaire (sauf martyrs et soldats) comme la France, qui, pourtant pas si catholique que çà, mélange ancestral de divers peuples et religions avec un athéisme républicain, refuse l’aide à mourir même dans des conditions de vie que la personne qui les vit ne supporte pas ou plus (ramon pedro a vécu 26 ans paralysé)
ramon dit bien: je ne suis pas “les paraplégiques”, je suis ramon pedro! un paraplégique depuis 26 ans qui ne supporte pas cet état et préfère la mort malgré l’amour de ses proches, très dévoués.
si d’autres paraplégiques sont contents de leur vie, tant mieux pour eux, lui ne l’accepte pas (je ne l’accepterai pas non plus! je le comprends très bien)
à chacun ses choix de vie, donc de mort (elle fait partie de la vie)!
j’aimerai en savoir plus sur cette pièce et sa conclusion: soutenue par régis aubry?
pour moi, c’est un mauvais signe, car depuis que j’entends ce médecin dans les médias,
il refuse la mort volontaire, douce et aidée, par principe ou dogme, sans se rendre compte (?) que par conséquence, il encourage les suicides violents et solitaires, morts volontaires atroces...
la violence contre soi-meme et les autres serait-elle obligatoire pour gagner sa liberté?
axel kahn s'en souvient, qui parle en conférence (entendu à montpellier) du suicide de son père comme d'un évènement dont il ne s'est pas remis, j'ignore les conditions de ce suicide.
mme mandroux, maire de montpellier, bien que PS, mais "médecin" de formation -elle n'exerce plus- ne supporte pas l'idée d'une possible euthanasie suite au suicide non digéré d'un proche, dont j'ignore aussi les conditions, elle s'est toujours opposée à l'admd.
souffrances vécues dues à la violence, et combien d'autres sont dans ce cas?
pas remis de la violence du suicide d'un proche, qui n'était peut-etre pas dans les conditions de fin de vie ou d'état de santé incurable et insupportable, dont nous parlons pour une prochaine loi, ils assimilent toute possibilité d'euthanasie à l'encouragement à tout suicide, ce qui n'est évidemment pas le débat de l'admd, ils refusent aux autres la responsabilité de gérer leur vie, assimilant tout suicide avec un acte de folie, ce qui n'est pas le cas, confondant l'amour possession (qui n'est pas de l'amour véritable) qui étouffe l'Autre avec l'amour universel qui libère l'Autre...
et pour ceux qui, comme ramon, ne peuvent pas agir seuls? ne faut-il pas pouvoir les aider?
mais peut-être régis aubry aurait-il changé d'avis et accepte-t-il désormais l’idée d’une possible “euthanasie” aidée (euthanasie signifie mort douce) dans certaines conditions - toujours rares : 2% des demandes chez les mourants dans les pays qui l'ont autorisé depuis 10 ans? mais non exceptionelles, cela ferait environ 10000 personnes concernées par an en France -
et pas seulement la mort lente, euthanasie indirecte, sous coma provoqué, de la loi leonetti? pour soulager des souffrances tant morales que physiques?
avant donc de faire connaître cette pièce, je voudrais donc savoir si elle décide d’être favorable à l’euthanasie (mort douce aidée médicalement pour soulager des souffrances tant morales que physiques insupportables et inguérissables) ou non
le lobby anti-euthanasie est très puissant, soutenu par les églises, surtout le Vatican, soutenu en France par une droite alliée aux églises, il dispose de beaucoup d’argent.
l’admd, qui ne vit que des cotisations et dons de ses adhérents, ne reçoit aucune subvention, n’a pas leurs moyens financiers pour défendre le droit à l’interruption volontaire de vie, pour une mort douce aidée médicalement, dite couramment “euthanasie” (ce n’est pas la définition du mot grec, qui signifie seulement “bonne mort”= rapide et sans souffrances) comme l’avortement, dans certaines conditions.
elle ne recommandera évidemment jamais pièce de théâtre, film ou livre opposé à nos idées républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité, de laïcité (loi 1905 : droit à toutes les convictions privées, religieuses ou athées).
nous (admd et ses amis) voulons au contraire faire reconnaitre le droit de chaque citoyen de gérer sa vie jusqu’au bout, y compris dans une décision éventuelle de fin de vie accélérée, avec l’aide des médecins, dont la vocation est d’abord de soulager les souffrances morales et physiques et d’accompagner ses malades, non pas de décider à leur place de ce qui est bien ou mal pour eux, ce que la loi permet actuellement (sans l'obliger).
Les devoirs des médecins signifiés dans la loi actuelle ne sont en réalité que des conseils à ces médecins, souvent « grands pontes », et députés qui se veulent tout puissants et font les lois, jusqu'à maintenant, puisque la loi ne prévoit ni controles ni sanctions en cas de non respect de la loi, seule façon de s'assurer par avance du respect d'une loi.
La seule façon d'agir pour le citoyen victime du non respect de la loi est de porter plainte :
CRUQPC des hopitaux ou cliniques, ensuite CRCI, Ordre des médecins pour un généraliste, ensuite tribunal...
évidemment celui ou celle qui est en fin de vie ou est très malade n'a pas l'énergie suffisante pour enclencher toutes ces démarches, et très peu de plaintes sont constatées, malgré des cas de non respect très nombreux: souffrances non soulagées, prolongation de vie abusive, les cas de demandes d'euthanasie sont non entendus systématiquement, sauf à aller contre la loi, non sans risques pour les médecins et les proches, accusés alors de "meurtre" ou de "non-assistance à personne en danger"...