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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

problème de personne âgée... vécu.

ma mère va avoir 98 ans

entièrement autonome il y a deux mois, une chute a entrainé deux fractures: bras et hanche gauches

urgence (prise 1h30 après son arrivée)

opération le lendemain après midi: prothèse de hanche et pose de broche en plamier au bras

8h endormie pour l'opération...

bon réveil malgré tout

ses directives, criées, proclamées à tous, très consciente: je veux mourir, laisser moi mourir, je ne veux pas souffrir, ne me laissez pas souffrir... je les ai écrites (personne de confiance et fille, présente presque tout le temps de l'hospitalisation: le soir même, la nuit suivant l'opération puis de 8h du matin à 20h...) avec le rappel de la loi leonetti:

laisser mourir sans laisser souffrir, dont nous demandons l'application

 

résultat: aucun respect de ses volontés, de sa dignité!

 

 2 transfusions de sang à 3 jours d'intervalle pour l'empêcher de mourir (anémie et délire, sans aucune souffrance visible), faites "en douce", la nuit, en mon absence, signalées le lendemain sous le nom pour moi inconnu de "poches de sang"

 

par contre morphine donnée au compte-gouttes et souffrances trop longtemps non soulagées!!!

il faut se battre pour obtenir un peu de morphine alors qu'elle a mal depuis la veille, soulagée 24h après...

 

un gériatre venu la voir pour essayer de démontrer qu'elle ne sait pas ce qu'elle dit... alors qu'elle est très consciente malgré des trous de mémoire sur le passé pas plus qu'avant son opération... et lui retire le peu de morphine donné...

 

aucune empathie, aucune discussion avec elle pour mieux la connaitre et parler de la suite à donner

 

ensuite,à la veille de sortir, ils veulent lui faire passer un examen des intestins (diarrhées et pertes légères  de sang, effet secondaire de la morphine... ) ensuite, ils auraient comme d'habitude proposé une opération des intestins pour soupçon de tumeur...

or avant l'opération elle n'avait aucun inconvénient, et après l'arrêt de la morphine, tout est redevenu normal.

soutenue par moi, on a pu refuser

on m' a fait signer une décharge... elle aurait pu le faire elle-même, très consciente, et droitière, donc le bras gauche cassé ne l'empêche pas de signer normalement...!!!, mais on n'y a même pas pensé!

 

on n'a pas prévu ce qu'il fallait pour prévenir des escarres, et elle sort avec un escarre au talon: elle est restée trop souvent couchée pendant deux semaines... sans matelas adéquat, sans kiné pour la lever, la faire marcher...

 

autrement,

on parle devant elle, d'elle, à la troisième personne, comme si elle n'était pas là.... où est le respect de la personne?

elle a l'habitude qu'on lui dise: bonjour, madame...

une jeune aide soignante, pensant bien faire, l'appelle mamie, ce qu'elle déteste... elle ne la connait pas...

manque de respect!

on la traite méchamment, elle dit que 3 sur 4 des personnels entrent et elle a l'impression qu'ils vont la croquer, l'écraser...avant toute chose...elle demande pourquoi ils font ce métier, s'ils le détestent, ce qui apparait!

les 1 sur 4 gentils et attentifs ont du mérite, dans cette ambiance délétère! 

heureusement qu'ils sont là, merci à eux d'avoir apporté un peu d'humanité et de douceur dans un monde totalement inhumain

 

ensuite

hopital de convalescence, pour qu'elle se repose, et surtout faire de la kiné de rééducation:

là elle est respectée, voire choyée, très bien

mais trop peu de kiné: les ponts de mai et la kiné est malade une semaine, pas de remplaçant!

radio de controle suite à son opération: on veut la réopérer pour retirer la broche...

elle refuse

nous signons la décharge demandée: le médecin dit que ce n'est pas indispensable et qu'à son âge, deux anesthésies à la suite sont dangereuses...

 

sortie chez elle, où j'habite provisoirement:

depuis plus d'une semaine, impossible de trouver une auxiliaire de vie qui me remmplcerait pour me permettre de reprendre mes activités

ni avec les associations, la mairie  ni par annonces

elle a en principe l'APA, elle peut avoir l'aide de la mairie mais il n'y a pas de personnel disponible!!!

 

pour aout septembre, je devrais m'installer chez moi, on envisage une maison de retraite... là aussi, c'est le parcours du combattant...

va-t-on trouver ce qui lui conviendrait?

 

vasi-je tenir le coup, à m'occuper seule d'elle, 24h sur 24??? pas sûr...

 

à suivre.... 

 

 

 

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