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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

quelques idées suite à la maltraitance de ma mère 98 ans

soins palliatifs?

ce mot est dévié, comme est déviée trop souvent le sens des mots euthanasie et dignité

 

qu'est ce que les SP? la base de tout soin médical ou infirmier, tout simplement, mis dans la loi française par la circulaire laroque en 1986 !!!

la base du code de déontologie des médecins: soulager les souffrances morales et physiques du mieux possible, accompagner le malade dans son environnement

 

on s'aperçoit que trop peu de médecins pratiquent à l'heure actuelle cette forme de médecine humaine, à l'écoute des malades, celle que faisaient les anciens médecins de campagne,

beaucoup trop ont maintenant une formation de seule technicité, ils réparent les personnes comme ils répareraient une voiture, sans établir la moindre relation humaine avec le malade (c'était le cas de l'orthopédiste qui a "réparé" le bras et la hanche cassées de ma mère, presque 98 ans, sans aucun respect pour elle, jusque là totalement autonome, totalement consciente, sans aucun respect de ses volontés (la laisser mourir : pas d'acharnement pour l'obliger à vivre plus longtemps, sans la laisser souffrir, a priori simple et légal pourtant! )

 

leur but est de multiplier les actes, les médicaments, car çà rapporte de l'argent, leur seul but: gagner de l'argent... le malade est l'outil indispensable, mais qu'ils méprisent dans sa dimension humaine

 

quand on parle de développer les SP, on ne parle pas de ces soins de base, pourtant absolument nécessaires, qu'on soit en fin de vie ou pas,

mais de lits voire d'unités hospitaliers réservés à la fin de vie... une façon encore de rejeter la mort hors de la société, et de la mettre à part... de refuser de la regarder en face... 

on parle aussi de ces accompagnants bénévoles, pour la plupart religieux, pas assez nombreux pour porter « la bonne parole ».. qui abandonnent souvent très vite devant la souffrance... heureusement...

car ils poussent très souvent à la prolongation de vie, ignorant les souffrances morales...

 

alors que les pubs nous harcèlent pour des assurances pour prévoir notre enterrement, pour prévoir un acharnement à continuer à vivre même comme légume ou dément en fin de vie dans les centres où on enferme les gens totalement dépendants, des "prisons", sans aucun contrôle possible de l'usager ni de sa personne de confiance, sur les soins pratiqués, les médecins étant les seuls "ordonnateurs" de leur posologie ou des propositions d'opérations (y compris inutile et déraisonnable... on voulait faire une fibroscopie à ma mère (98 ans) et ensuite, on voulait l'opérer des intestins, alors qu'elle n'a comme problème très récent que les effets secondaires bien connus des anti-douleurs donnés pour soulager ses douleurs de fractures!)

 

pour moi, ces soins devraient être intégrés à tout soin médical, fin de vie ou pas, lit spécialisé ou pas. Si chaque médecin les pratiquait, comme il devrait le faire, il n'y aurait moins de besoins de lits spécialisés dans les hôpitaux alors que la majorité des gens veut mourir chez soi...

 

ma dignité :

elle est bafouée lorsque le médecin (et des infirmières) ne s'adresse pas à moi, mais parle devant moi et devant ma personne de confiance, de moi, à la troisième personne (çà vient d'arriver à ma mère, pourtant très consciente, même si elle est faible, et à moi...), comme si je n'étais pas présente et consciente !

Malheureusement, c'est très, trop fréquent !

Dignité bafouée par des hommes et des femmes indignes de leur métier de médecin et d'infirmière, qui présupposent que toute personne âgée est débile, sourde, aveugle, et impotente... : ma mère, malgré ses 98 ans, entend très très bien, voit sans lunettes de près et de loin, n'a aucun problème de raisonnement, et avant la chute qui lui a valu deux fractures, était totalement autonome chez elle... on ne la croit pas ! On la teste pour démontrer qu'elle est en Alzheimer (elle était furieuse), ce qui permettrait de mettre ses paroles en doute, ce qui leur permettrait de l'utiliser comme cobaye pour tout ce qui rapporte de l'argent à l’hôpital... et à eux... on ne s'adresse jamais à elle !

Ma dignité ne vient pas d'un Dieu hypothétique, mais elle est ce regard que je porte sur moi-même :

ma mère qui pense ne pas être encore vivante dans un mois, le répète sans cesse, l'espère, songe à se faire coiffer, car elle veut être bien coiffée pour se présenter aux autres dans son cercueil, c'est sa dignité, elle a choisi sa plus belle robe pour l'habiller dans son cercueil, elle veut être présentable et même élégante pour le jour de sa mort, n'est-ce pas magnifique ?

 

L'euthanasie = la bonne mort

qui voudrait d'une mauvaise mort ? Personne !

 

Qu'est-ce qu'une mauvaise mort ? Çà dépend de vos idées, de votre philosophie de vie :

 

  • l'un magnifiera la souffrance pour effacer ses pêchés et aller au paradis...

     

  • l'autre voudra mourir « debout », digne et semblable à ce qu'il fut sa vie durant, et demandera éventuellement de l'aide pour une petite anticipation en douceur,

     

  • un troisième se contentera d'attendre la mort, pourvu qu'il ne souffre pas

 

Qui a raison ? Les trois évidemment, puisque c'est relatif à leurs idées sur la vie, idées qui relèvent du privé, que la société ne doit pas juger si elle respecte ses membres

 

alors peut-on aider à mourir ? Oui,

et bien sûr certains médecins trouvent cela normal, pendant que d'autres ont des réticences personnelles …

 

pour cela SEULE SOLUTION :

 

UNE LOI qui laisse chacun décider de sa vie, de son usage de la médecine tout au long et jusqu'au bout, donc de sa fin de vie, de sa mort s'il le peut (la crise cardiaque n'en laisse pas le temps... c'est une belle mort, de l'avis d'une majorité de personnes)

 

UNE LOI qui permette à des médecins d'aider à mourir ceux qui le réclament, alors que seule la mort peut les délivrer de leurs souffrances tant morales que physiques, qui permette à chacun de trouver un médecin qui l'aidera s'il le demande

 

UNE LOI qui cesse de donner tous les pouvoirs à une médecine officielle, qui abuse de ce pouvoir, alliée à l'industrie pharmaceutique, perpétuellement à la recherche de nouveaux profits..

 



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