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fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

réponse à l'article:http://www.lecourant.info/2012/04/27/la-legalisation-de-leuthanasie-une-question-qui-fait-debat/

http://www.lecourant.info/2012/04/27/la-legalisation-de-leuthanasie-une-question-qui-fait-debat/

La légalisation de l’euthanasie, une question qui fait débat

Héléna Pihen 27 avril 2012 à 08:01

 

le serment d’Hippocrate prêté par tous les médecins, réactualisé en 1996, interdit de « provoquer délibérément la mort »

non, le serment que prêtent les médecins à l'Ordre des médecins, n'est plus le serment d'Hippocrate, bien modifié depuis Hippocrate, fort heureusement, mais le serment de respecter le code de déontologie (qui évolue).

L'histoire de l'Ordre (avril 2012) :

L’origine du Conseil de l’Ordre des Médecins remonte sans nul doute à la seconde moitié du XIXème siècle lors du Congrès médical de France où est évoquée l’idée de Conseils médicaux départementaux.

Le projet d’un Conseil de l’Ordre a été repris tant par l’Association Générale des Médecins de France que par le Pr. Grasset en 1896 regrettant qu’il n’existe pas de Conseil de l’Ordre.

Le projet législatif d’un Ordre des médecins date de 1923 mais il faut attendre 1928 pour que soient déposées les premières bases législatives auxquelles contribuèrent les réflexions de l’Académie de médecine et de la 2ème assemblée générale de la Confédération des syndicats médicaux.

Le gouvernement de Vichy par la loi du 7 octobre 1940 crée le "Conseil supérieur des médecins" qui s'avère un effecteur zélé de la période indigne de la discrimination

Cet organe de l'"Etat Français" sera dissous  par une ordonnance du gouvernement provisoire de la République Française à Alger présidé par le Général de Gaulle le 18 octobre 1943.

L'Ordre des médecins actuel sera créé par une ordonnance du Général de Gaulle  du 24 septembre 1945 signée par Monsieur François Billioux, ministre communiste de la santé.

 

L'Ordre des médecins est un organisme interne aux médecins.

 

Les médecins doivent obéir à la loi : « code de la santé publique » et dernière loi « leonetti » 2005.

 

le Sénat s’est prononcé en janvier 2011 contre un projet de loi visant à « légaliser l’assistance médicalisée pour mourir » :

il manquait 15 voix et il y eu 17 abstentions !

Refusé de très peu, après accord de la commission sénatoriale, et intervention du ministre de la santé !

 

l’euthanasie est entendue comme étant un acte accompli par un tiers dans le but de donner la mort à une personne saine d’esprit et qui en aurait fait plusieurs fois la demande, pour soulager une vie déclarée insupportable, alors qu’à moyen terme la mort ne surviendrait pas naturellement.

 

NON, pas « donner la mort » mais accompagner vers une mort plus rapide et douce que la mort naturelle prévue dans un temps plus souvent court que long, pour soulager des souffrances de l'agonie, ou d'un état de santé jugé par l'intéressé insupportable et qu'on ne peut pas médicalement améliorer.

 

En France, l’euthanasie n’est non seulement pas légale mais est pénalement assimilée à un homicide, pouvant conduire à la réclusion à perpétuité.

NON, le mot n'est pas défini dans la loi, elle n'a pas d'existence légale, et c'est par défaut qu'elle est assimilée au meurtre qu'elle n'est pas.

 

La dernière en date et la plus aboutie est la loi relative aux droits des malades et à la fin de vie, dite loi Leonetti du nom de son rapporteur, votée au avril 2005 et qui établit un droit au « laisser mourir ».

 

Le texte de loi permet ( en théorie)au patient de refuser ou d’arrêter un traitement dans le cadre du non acharnement thérapeutique, c’est-à-dire qu’on lui reconnaît le droit de refuser un traitement si le rapport bénéfices/risques est jugé insuffisant.

Oui, mais comme ce texte ne prévoit aucun contrôle ni sanction en cas de non-respect, les patients subissent trop souvent des soins ou traitements contre leur gré, sans même qu'on leur en parle auparavant !

(ma mère vient de le subir, à 98 ans, et elle ne voulait eut pas d'euthanasie, seulement qu'on applique la loi ! Loi non appliquée ? Comme trop souvent...)

 

l’arrêt des traitements revient à faire le choix de laisser le patient atteint d’une pathologie incurable mourir, tout en l’accompagnant et en soulageant ses douleurs par des soins palliatifs.

On ne meurt pas toujours d'une pathologie incurable, on meurt aussi de polypathologies, de vieillesse, d'accidents et de cause inconnue.

 

Toutefois, cette loi introduit la notion de « testament de vie » qui permet à « toute personne majeure de rédiger des directives anticipées au cas où elle serait un jour incapable d’exprimer sa volonté. Elle définit les conditions de la limitation ou de l’arrêt des traitements ».

disposition que nul médecin n'a fait connaître ou presque, que les citoyens ignorent pour la plupart, faute d'éducation à la loi... les médias n'en parlent pas ...

la mort étant encore tabou pour de nombreuses personnes, cette disposition est très rarement prise...

 

L'Association pour le Droit à Mourir Dignement (ADMD) a profité de la campagne présidentielle pour lancer une série de publicités « chocs », visant à interpeller les candidats à la magistrature suprême qui se sont prononcés contre la légalisation de l’euthanasie.

On peut ainsi voir des photo-montages montrant Nicolas Sarkozy, François Bayrou et Marine Le Pen, le teint blême et l’air maladif, dans un milieu hospitalier et allongés sur leur lit de mort, avec comme slogan : « M. Mme le, la candidat(e), doit-on vous mettre dans une telle position pour faire évoluer la votre sur l’euthanasie ?».

air maladif ? NON, sans doute n'avez-vous pas vu un mourant ? Ces gens là ont l'air sérieux mais en bonne santé ! Allongés sur un lit d'hopital, pas sur un lit de mort, visiblement !

 

Le premier argument avancé par les sympathisants de la légalisation de l’euthanasie est la fin de la souffrance et le droit a une mort digne.

Les soins palliatifs permettent la plupart du temps de soulager les douleurs physiques.

Donc pas tout le temps... (80% des douleurs peuvent être soulagées...)

Mais il persiste un certain nombre de souffrances, physiques mais particulièrement morales, pour lesquelles il n’existe aucun traitement.

C’est un des arguments forts repris par les défenseurs de l’euthanasie, qui évoquent la liberté de l’être humain et de celle du malade de pouvoir décider du moment de sa propre mort, en vertu de la conception selon laquelle nous sommes les titulaires des droits associés à notre corps.

 

Les arguments contre cette pratique

En premier lieu vient le principe de l’inviolabilité et de la sacralité de la vie, qui condamne toute forme de suicide et le meurtre, sauf guerres (en général bénies !, et martyres de la foi!) souvent inspiré et tiré des préceptes des trois religions monothéistes.

Irrecevable dans une république laïque où les religions ne doivent pas intervenir dans les lois de la société

 

Ensuite, beaucoup de médecins et de personnels soignants affirment que l’euthanasie est rendue inutile par le développement et l’amélioration des soins palliatifs, qui soulagent efficacement la douleur des patients en fin de vie. Évidemment faux, au regard de l'expérience des pays voisins !

les soins palliatifs soulagent 98% des cas, les 2% restants représentent environ 10000 personnes par an en France ! Doit-on les abandonner ?

Enfin donner la mort à un patient va à l’encontre du code de déontologie des médecins qui ont prêté serment « de bienfaisance et de non malfaisance ».

tout dépend de ce qu'on appelle bien ou mal « faisance » :

le premier devoir du médecin reste de soulager les souffrances ! Quitte à accélérer le passage de la vie à la mort. Prolonger les souffrances contre le gré du malade est une malfaisance !

« l’euthanasie est une question qui préoccupe, en réalité, bien plus les bien-portants que les malades ». FAUX

A souligner par ailleurs le risque d’interférence et de confusion entre les souffrances du malade, et celles de son entourage. Il suffit d'y veiller...

 

Les détracteurs de la légalisation de l’euthanasie évoquent ensuite les risques de dérives que cette dernière pourrait causer.

Les dérives existent actuellement, et sont graves !: ni contrôle des pratiques médicales, ni sanctions prévues en cas de non respect de la loi

 

que ce soit dans le sens de l'acharnement déraisonnable (fréquent)

ou dans le sens d'une euthanasie dans de mauvaises conditions (rare).

 

pressions financières :

héritiers qui voudraient hâter la mort d’un proche, (rare car les héritages peuvent durer 10 ans!)

parce que la prise en charge de tels patients coûte cher à la famille (rare, la sécu et les mutuelles prenant les malades en charge) et au milieu hospitalier (çà arrive de plus en plus souvent avec la rémunération à l'acte!)

La pression la plus forte actuellement est en faveur de l'acharnement !

Par des médecins qui utilisent l'acharnement comme expérience scientifique

Par des labos de pharmacie qui en font fortune

Par des constructeurs d'EHPAD, devenus le meilleur placement d'argent !

Par des conjoints ou compagnons-compagnes que la mort de l'autre laisse dans des conditions matérielles difficiles, de revenu ou/et de logement

 

Une pression morale des proches ou de la société pourrait ainsi être ressentie par le malade qui serait poussé à faire le choix de l’euthanasie par défaut....Très rare...

Enfin, certains parlent de « solution de facilité ».

Ils ont notamment peur que l’euthanasie se pratique au détriment du développement des soins palliatifs et qu’elle soit vue comme le seul recours aux situations médicales sans issue.

Jouer de la peur est une arme de manipulation !

 

L'expérience de nos voisins contredit cela !

Ils rappellent aussi l’irréversibilité d’une telle décision, comme tant d'autres...

 

En France, la question de l’euthanasie reste très sensible et est loin d’être tranchée... mais pourrait l'être, sans difficultés

 

C'est d'abord la question de la mort qui doit être discutée, que l'on cesse de faire de la mort un tabou :

la mort est un phénomène naturel, elle se prépare, et pour soi et pour nos proches, à tout âge et à tout moment (l'accident n'a pas d'âge, ni la maladie brutale)

à chacun sa religion ou philosophie de vie, à chacun ses choix de vie (donc de mort).

 

La question de la place des institutions médicales admises dans notre société est également importante : privatisation excessive de la médecine allopathique, seule reconnue, cout excessif pour la collectivité et pour les particuliers, priorités de soins, priorité à la médecine allopathique et à la chirurgie...

 

Il s'agit de la responsabilité du citoyen sur sa vie, maitre de sa vie, en république laique, dont la loi ne devrait pas être soumise aux églises (vatican surtout), droit Humain, tout simplement ! Droit au respect et à l'entr'aide.

 

une loi qui permettra l'euthanasie réclamée dans certains cas (pas d'amélioration possible de la santé : incurabilité, et souffrances morales sinon physiques trop grandes, portant atteinte à la dignité (relative) de la personne), n'obligera en rien quiconque à la demander !

 

la loi doit permettre à chaque citoyen de refuser ou de demander une euthanasie en fin de vie, l'essentiel étant le respect du citoyen et de sa philosophie de vie, dans la loi de santé de notre pays.

 

Le débat devrait vite trouver une issue, si on fait appel aux citoyens et pas seulement aux médecins, car il dure depuis plus de 30 ans (âge du boom technologique permettant les acharnements), refusé par certains (religieux et certains scientifiques, puissances d'argent), réclamé par les autres (95 % des français favorables)

 

une loi qui respecte les uns comme les autres, ne devrait pas poser problème

 

La loi qui a permis l'avortement, n'a pas obligé les femmes à avorter ! Évidemment !

 

La loi qui permettra certaines euthanasies aidées médicalement, n'obligera personne à en demander une !

 

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