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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

sédation terminale et euthanasie

Reçu du Dr Yves de Locht, admd belge


19 février 2013

 

Pour essayer de clarifier les grandes différences entre sédation terminale et euthanasie, je vous donne un petit résumé des points essentiels ( extrait d'un article du docteur Englert).

 

La sédation terminale a, par sa finalité, la même signification, les mêmes indications éthiques et juridiques que l'euthanasie.

 

Comme pour l'euthanasie, il s'agit d'assurer une mort « sans souffrance », mais les moyens sont radicalement différents.

 

Dans l'euthanasie, le patient peut décider du moment de sa mort (interruption volontaire de vie) et peut faire ses adieux à ses proches avant de les quitter définitivement.

La technique consiste en une injection d'un anesthésique général.

Le patient s'endort, sans aucun signe de souffrance,et le décès survient en quelques minutes.

 

Dans la sédation terminale: La décision vient des médecins : 1 ou 2, mais peu importe, ce n'est pas celle du patient !

 

tout support de vie (alimentation, hydratation, oxygénation... rein.. artificiels) est arrêté.

L'agonie peut se prolonger pendant plusieurs jours et même une à deux semaines (par expérience, même 6 semaines...)

Dans la sédation terminale, un doute persiste sur la réalité de la suppression de la souffrance.

 

La cause de la mort est imprécise, liée soit aux troubles métaboliques,soit à une complication infectieuse, soit à l'évolution et aux complications de la maladie,soit à une combinaison de ces facteurs. C'est ce point qui arrange les opposants à l'euthanasie... pour des raisons souvent d'origine religieuse... dite parfois « éthiques »... avec l'accord du Vatican.

 

Priver un patient pendant des jours ou de semaines de ce qui fait l'essentiel de sa personnalité et le maintenir coupé du monde extérieur, ni vivant ni mort, en attendant le décès nous paraît injustifiable comme réponse à une demande de mourir:

une telle prolongation de l'agonie peut constituer pour les proches une épreuve extrêmement traumatisante, voire cruelle, d'autant plus que des complications dramatiques de tous ordres peuvent survenir sous leurs yeux (hémorragies, convulsions,etc).

Les parents d'Hervé Pierra ne contrediront pas !

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