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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

Serment d'Hippocrate ? NON

 

abandonnné depuis longtemps au profit d'un serment médical (qui n'est pas une loi de l'état, mais une convention internet à l'ordre des médecins) et du code de déontologie.

 

Serment médical actuel et commentaires

 

nulle part, il n'est demandé aux médecins de prolonger la vie à n'importe quel prix, humain ou financier

on leur demande seulement de veiller à préserver la santé... et de soulager les souffrances...


nulle part, il n'est question d'euthanasie, on n'en parle pas, ni avec un sens, ni avec un autre sens... (car chacun emploie le mot avec des sens différents)

 

la mort volontaire est tout simplement occultée... RIEN là dessus...

 

Au moment d'être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité.

Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir LA SANTÉ dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.

"la santé est un état de complet bien être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité"

Définition de l'OMS en 1946, relayée par la convention européenne des droits de l'homme

 

Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions.

On constate que ce n'est pas souvent appliqué

il y a encore beaucoup trop de contraintes dans les soins, des plus vulnérables en particulier

 

J'interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité.

Doit-on « protéger » les humains y compris contre leur gré ? Ou leur laisser l'autonomie, la liberté de leur choix, ce n'est pas précisé … et c'est fort dommage... car alors on manque de respect envers les personnes


Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l'humanité.

On ne sait pas quelles sont ces lois de l'humanité... ? (celles de la déclaration des droits de l'Homme?, de laquelle ? )

Ceci n'a donc aucun sens.


J'informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et leurs conséquences.

Je ne tromperai jamais leur confiance et n'exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.

C'est rarement effectué


Je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me les demandera.

On sait que nombreux sont les médecins et les hôpitaux qui ne soignent pas les ressortissants de la CMU... ni les SDF...

 

Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.

On constate que la soif de gain est trop souvent présente (quand ils se plaignent de leurs pertes de gain alors que leur salaire moyen est d'environ 8000€ par an... bien sûr, c'est une moyenne, certains gagnent plus, d'autres moins, mais ce sont des salaires très haut, par rapport à la majorité des français), avec les dépassements d'honoraires réclamés, et obtenus auprès de la sécurité sociale, un scandale ! et les dessous de table, toujours demandés par certains (n'hésitez pas à les dénoncer à la sécu et à l'Ordre des médecins)

quant à la recherche de la gloire ?

Pourquoi autant de médecins quittent la médecine au profit de la politique, pour se faire élire députés ? De nombreux députés sont médecins ou anciens médecins.

Pourquoi des chercheurs parlent des recherches comme s'ils avaient déjà trouvé le remède miracle, alors qu'on est loin de la fin des recherches ? N'est-ce pas pour la gloire ? Pour un mensonge grave, pour faire croire qu'ils ont déjà trouvé ?


Admis(e) dans l'intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés.

Reçu(e) à l'intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs.

Assez bien respecté


Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies.

On constate aussi que c'est rarement effectué... les prolongements abusifs perdurent, les souffrances ne sont pas soulagées comme elles devraient l'être


Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.

Cela n'a rien à voir avec la demande d'aide à mourir par un patient mourant, qui n'est nulle part évoquée

le médecin ne doit pas tuer son patient volontairement, bien sûr! cela paraît évident...

la mort volontaire aidée que nous réclamons n'est en rien un meurtre, seulement l'accomplissement de la volonté du patient, le respect de sa personne, qui est en train de mourir naturellement, ou dont on a prolongé la vie artificiellement, contre son gré, dans le but de soulager les souffrances.


Je préserverai l'indépendance nécessaire à l'accomplissement de ma mission.

On constate que l'industrie pharmaceutique influence beaucoup trop souvent les médecins

c'est elle qui assure la majorité de leur formation continue...

son but est de vendre la maximum, peu importe le soin, au vu des scandales qui éclatent sans cesse...

industrie et service (public) de soins me paraissent incompatibles par essence...


Je n'entreprendrai rien qui dépasse mes compétences.

Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.

Ce n'est pas toujours le cas, à la décharge des médecins, leur formation continue n'est pas organisée par l'état. Chacun se débrouille comme il peut...


J'apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu'à leurs familles dans l'adversité.

Pourquoi cette spéficité ? L'aide médicale ne doit-elle pas être apportée à tous les humains, médecins, famille de médecins ou non ? Cette phrase est inutile, voire dangereuse...

 

Que les hommes et mes confrères m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j'y manque.

Ce n'est pas de déshonneur et de mépris que les patients ont alors besoin, mais de sanctions efficaces... pour que ces médecins qui ont failli ne recommencent pas...

 

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