26 Janvier 2012
Jeudi 26 janvier 2012, 18h41
Je suis catholique pratiquant. Bien que je ne sois pas un adhérent de l'ADMD, je suis outré par ce déni de légiférer (en France) en ce qui concerne le droit de choisir sa mort ou celle d'un de ses proches quand la vie est devenue un fardeau - suite à une grave maladie ou un accident qui laisserait des séquelles insupportables à l'accidenté -. Le sort injuste qui a touché M.Mercier m'a révolté, et je tiens, par cette missive, lui accorder mon soutien, et, s'il le veut bien, toute ma sympathie. Ma compagne d'aujourd'hui a subi elle-même, il y a une trentaine d'années, un harcèlement de la part d'un ponte du corps médical de ces années-là - 1981-, qui la menée à répondre de son acte devant la police : elle a, en effet, aidé à partir dans la douceur (avec l'accord bienveillant et intelligent d'un médecin) son mari de trente ans en phase terminale d'un cancer. Ce passage devant un policier à la Préfecture, (avec des questions insinuant qu'elle avait voulu tuer son mari !), ajoutant à la douleur d'avoir perdu cet homme tant chéri, ont déclenché chez elle une grave dépression nerveuse, et il lui a fallu plusieurs années pour sortir de la culpabilité dont "on" l'avait accablée. Des années après, où en est-on face à ce grave problème ?
Jeudi 26 janvier 2012, 18h16 Je soutiens Jean Mercier et lui exprime toute ma sympathie dans l'épreuve personnelle et judiciaire qu'il traverse. Il est scandaleux qu'on poursuive cet homme qui a donné une dernière preuve d'amour à sa femme. Tant qu'une loi claire ne sera pas votée d'autres affaires aussi lamentables se produiront. Je suis catholique pratiquante et engagée, mais je suis favorable au choix de chacun, garanti par la loi. C'est notre ultime liberté. Bon courage à Jean Mercier |
Ces témoignages sont signés mais je n'ai pas l'autorisation de dire le nom de quelqu'un que je ne connais pas. Témoignages relevés par le comité de soutien de jean mercier
les membres de la Libre Pensée 87 et 23 présents aux dernières AG ont signé pour soutenir jean mercier, ainsi que les crématistes de la Creuse,conscients de la nécessité de modifier la loi pour éviter ce genre de drame, soucieux du respect de la liberté de conscience de chacun, en République laique (loi 1905).