8 Avril 2014
http://m.bfmtv.com/article.html#art750361
d'où vient cette méfiance entre médecins?
des médecins pourraient démolir les conclusions d'autres médecins? et trouver un espoir de retour à une vie normale contredit par le passé récent de ce "patient"?
la "vérité" en médecine, existe-t-elle?
ou bien la Justice (injuste) a-t-elle besoin de tant de garde-fous pour une décision raisonnable de laisser ce pauvre homme mourir en paix? loin de ses parents qu'il avait laissé depuis longtemps...
je pense:
à cet homme qui souffre évidemment moralement si toutefois il ressent quelque chose (nul n'en sait rien et n'en saura rien, c'est la nature des choses), pour lequel la médecine n'a aucune pitié
à ses parents qui veulent reprendre des droits sur le corps de leur fils majeur depuis longtemps, parce qu'il s'est éloigné d'eux et de leurs dogmes? qui n'ont nulle compassion, ni vis-à-vis de son épouse, ni vis-à vis de lui-même?
à ceux de la famille qu'il s'est choisie (épouse d'abord), qui souhaitent seulement que tous retrouvent la paix, Vincent comme ceux qui l'aiment et souffrent de le voir dans cet état.
réfléchissons à cette malheureuse histoire et évitons au maximum les ennuis à nos proches en écrivant nos directives anticipées et en nommant une personne de confiance
on est aussi en droit de refuser par anticipation (il faut l'écrire) toute implication dans notre vie et notre santé, notamment à l'hôpital, de la parentèle qu'on a rejetée, pour quelques raisons que ce soit, raisons intimes le plus souvent.
une expérience vécue:
une mère désolée que son fils (la cinquantaine, mort de cancer) ait refusé de la voir dans ses derniers temps et dans ses derniers jours à l'hôpital et que l'hôpital ait accédé à ses voeux, à juste titre.
lors de son intrusion forcée dans la chambre de son fils mourant, renseignée par son médecin qui n'avait pas eu la consigne du fils ou ne l'avait pas respectée?, son fils l'a mise à la porte.
que cet état de fait de relations soit triste pour sa mère, certes, qui aurait souhaité une réconciliation (dans laquelle son fils aurait dû lui obéir...), mais ce n'était que la suite logique d'une intrusion intempestive d'une mère que j'appellerai "abusive", castratrice?, dans sa vie privée,
vie privée qu'il voulait poursuivre juqu'à sa mort selon son désir à lui, et pas selon son désir à elle...
il avait tout préparé, tout écrit et consigné chez notaire et avocat pour que sa mère ne puisse pas s'opposer à ses décisions privées après sa mort (qui contrariait violemment cette femme, il le savait).
qu'y faire? à part essayer de la consoler et lui faire comprendre que son fils n'était pas sa chose, mais était libre de sa vie? pas facile, mais..., que les médecins qui avaient obéi aux consignes du fils qui ne voulait pas des visites de sa mère avaient raison.
les familles réellement unies sont rares, ceux qui brandissent l'idée de famille comme l'idée du cocon protecteur feraient bien d'y réfléchir
le "famille, je vous hais", existe moins rarement qu'on veut le dire