24 Mai 2013
CHANGEMENT DE LOI DU SYSTÈME DE SANTÉ NÉCESSAIRE !!!
(PROPOSITION 21 DU PRÉSIDENT F HOLLANDE)
pour laisser les citoyens maîtres de leur vie, de leur santé et de leur mort, y compris pour ceux qui veulent décider de leur fin de vie et ont besoin, parfois, de l'aide de médecins compatissants, pour mourir selon leurs vœux, en douceur, au moins pour des ordonnances utiles :
La loi doit permettre à des médecins humains de soulager les souffrances morales et physiques, y compris en aidant à mourir ceux qui le réclament (interruption volontaire de vie, en douceur, demande faite en direct ou par anticipation, interruption faite par la personne elle-même avec les médicaments fournis par le médecin ou par un tiers en cas d'impossibilité d'agir seul).
Ce changement est demandé par une large majorité de citoyens qui ne veulent plus de ce système patriarcal venant des traditions de soins de l'Eglise, soutenu par l'idée d'une Science toute puissante, où les médecins (soi-disant experts, sachants...) sont en droit de décider à notre place de notre santé, de notre vie !
Système médical appuyé et éduqué par une industrie pharmaceutique allopathiqueplus occupée de ses bénéfices que du bien-être des citoyens ;
Il n'est pas assez contrôlé par la Sécurité Sociale,qui n'empêche pas les acharnements médicaux, qu'elle rembourse, qui ne s'occupe pas assez des souffrances non soulagées malgré la possibilité de le faire, trop soumise à ce lobby pharmaco-médical :
La loi actuelle ne prévoit aucun contrôle de la pratique médicale(en particulier, acharnement et non soulagement des souffrances) ni aucune sanction a priori (sauf les procès déclenchés par les victimes lorsqu'elles peuvent encore le faire, ce qui n'est pas souvent le cas des mourants... ) :
Le code médical et ses lois ressemblent à un code de la route sans contrôles ni sanctions hiérarchisées par avance ! L'Ordre des médecins, survivance d'un monde royaliste et pétainiste, existe toujours et prend parfois des décisions au dessus de la Justice républicaine...
Nous voulons le respect de notre liberté de conscience, donc de nos volontés, sur notre façon de gérer notre vie, notre santé et notre mort, nous voulons des médecins conseillers, voire éducateurs, à notre service, et non plus ordonnateurs et tellement libres qu'ils peuvent exercer où bon leur semble et non pas où on a besoin d'eux !
(contrairement aux pharmaciens, infirmiers libéraux, etc... sans parler des fonctionnaires...)
Certes, apprendre à gérer sa santé pour moins d'inconfort ou de maladies est utile à tous, individu et Etat.
Mais nous sommes aussi tributaires de nos conditions de vie, travail, logement, que tous ne maîtrisent pas : chômage, logements insalubres ou absence de logement..., isolement, problèmes sociaux graves dont la résolution n'apparaît pas rapidement...
L'admd n'est pas la seule association à se mobiliser contre le pouvoir exorbitant des médecins et de l'industrie pharmaceutique :
La plupart des associations laïques agissent de même, ainsi que d'autres associations spécifiques à la fin de la vie récemment créées par des dissidents de l'admd : « ultime liberté » et « mouvement libre choix »,
et peut-être d'autres que je ne connais pas...
et de nombreuses associations de santé...
Le poids de toutes ces associations ensembleest important pour faire comprendre les enjeux à la population :
Faire cesser l'emprise du pouvoir médical et pharmaceutique (allopathique) sur les citoyens :
La loi doit respecter d'abord la volonté du citoyen sur sa vie, pas celle des médecins, ni celle des familles ou proches. Ce qui demande que la population soit éduquée à écrire ses volontés quant à la médicalisation de sa santé et de sa mort. Y compris son désir de maîtriser (ou non) sa mort.
Remettre la mort à la place qu'elle n'aurait jamais dû quitter : un moment incontournable pour chacun, un phénomène naturel lié à la vie, dont chacun doit pouvoir choisir les circonstances, hormis les morts subites. Mort qui est liée pas seulement à la vieillesse ou aux guerres, mais qui arrive à tout âge, à tout moment, de façon prévisible ou fortuite.
Certes, l'être humain s'accroche généralement à la vie, mais il est des circonstances où il peut préférer la mort, en toute conscience.
Et il arrive qu'il ait besoin de compassion et d'aide de la part de médecins élevés malheureusement dans le culte du maintien, même artificiel et durable, de la vie, devenue survie, à n'importe quel prix, sans se préoccuper de la volonté et du bien-être du « mourant », ni de sa liberté de conscience.