13 Février 2014
affaire encore repoussée... on attend l'avis d'un expert médecin...
combien de médecins faudra-t-il pour cesser l'acharnement médical?
quelle qualité de vie a cet homme?
immobilisé depuis plusieurs années, sans aucune possibilité de communiquer
il n'est pas "malade" au sens très restreint de la Médecine,
mais qu'en est-il de sa SANTE? elle est évidemment "mauvaise"
SANTÉ
"la -bonne- santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité".
Définition de l'OMS en 1946, relayée par la convention européenne des droits de l'homme.
On peut donc être en mauvaise santé sans maladie ou handicap grave...
la loi de "santé" de 2005 Leonetti est dite « droits des malades et de la fin de vie » (pourquoi distinguer les malades pas « en fin de vie » et les autres, où commence la fin de la vie?, comment le déterminer ?)
la loi devrait adapter son vocabulaire à la réforme des ARS: agences de santé, et non plus seulement hospitalières:
cesser de ne considérer que des malades (de maladie grave, çà veut dire quoi?) et considérer ceux dont la santé est mauvaise et pour lesquels il n'y a aucun espoir raisonnable d'amélioration.
C'est en réalité une loi du système de santé qui doit gérer les relations entre les médecins et leurs clients/patients.
quel espoir d'amélioration? aucun.
on est bien dans un cas d'acharnement médical, avec des traitements inutiles, puisque sans aucun espoir d'amélioration.
pourquoi empêcher les médecins d'appliquer la loi, et de cesser les traitements (tout en pratiquant une sédation pour éviter des souffrances) ?
la mort arrivera en son temps, naturellement.