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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

AAVIVRE ... sa fin de vie et les autres associations

Pascal Landa a écrit un texte explicitant la différence de notre nouvelle association par rapport à celles qui existent:

voir "à jour" sur www.aavivre.fr

 

En quoi AAVIVRE … sa fin de vie diffère d'autres associations existantes ? Souvent cette question nous est posée et mérite une réponse élaborée. 

AAVIVRE … sa fin de vie a été créée par des militants qui font le constat que les associations qui se revendiquent du « Droit de Mourir dans la Dignité » oeuvrent pour une loi qui définirait les conditions requises pour qu'une personne, à tout moment de sa vie, ayant décidé pour des raisons qui lui sont propres de finir de vivre, puisse obtenir légalement une aide médicale à mourir.

Cette demande implique que l'on transgresse l'interdit du contrat social et religieux « tu ne tueras pas » et que l'on impose à un professionnel de la médecine de faire une prescription ou un acte d'euthanasie (mort douce) à moins qu'il ne se désiste en évoquant la clause de conscience.

AAVIVRE … sa fin de vie considère que la mort de chacun est un cas unique pour lequel aucune loi sur l'euthanasie ne saurait prendre en compte toutes les spécificités (contexte familial, maladie, pressions sociales et économiques, désir individuel) qui sont la réalité concrète et quotidienne de la mort d'une personne.

A ce titre :

1/ Nous considérons qu'aider chacun à faire son propre « parcours de fin de vie » et vivre cette dernière étape de vie en toute sérénité est tout aussi important que l'acte final de terminer sa vie. 

Chacun face à la mort, a le choix de vivre sa fin de vie comme une expérience à vivre en maîtrisant si possible ses derniers instants ou de l'occulter en essayant de se décharger sur les autres, en prenant des drogues qui font perdre conscience etc...

Nous oeuvrons pour que la société puisse accompagner l'individu, que les professionnels de la médecine soient à l'écoute, voire en assistance à l'individu, et pour que nous apportions les éléments d'information, d'expérience, de considérations qui puissent permettre à chacun de vivre sa fin de vie comme toute étape de sa vie en plénitude et avec sérénité.

Nous travaillons actuellement sur le document « Autodélivrance 2014 » que certains souhaitent intituler « apprendre à mourir » ou « le chemin vers une mort assumée» afin que dans un document unique soient regroupés l'ensemble des éléments d'informations pratiques, utiles et considérations philosophiques pour 'bien' conclure sa vie.

2/ Nous estimons que tous les acteurs concernés par la fin de vie sont de bonne foi en revendiquant leur vues sur la façon de « bien mourir ».

Ainsi nous tentons de réunir et réconcilier ceux qui se sont positionnés comme étant en opposition, en leur proposant un tronc commun de convergences :

  • chacun de nous mourra un jour - chacun souhaite si possible une mort 'à sa façon' - chacun veut être protégé contre les multiples pressions qui s'accumulent sur la personne en fin de vie - personne ne veut qu'un autre nous dicte « comment mourir »
  • chacun souhaite que la société fasse tout son possible pour nous accompagner jusqu'au dernier jour de notre vie

  • etc...

Ceci veut dire qu'il y a, hormis quelques rares extrémistes, une convergence de tous très importante et une motivation semblable pour les propos et positions que chacun tente de faire entendre.

En favorisant le dialogue sans a priori, nous pensons qu'il est possible d'arriver à un consensus social qui rendra possible un encadrement législatif qui puisse répondre aux demandes constantes et croissantes de nos citoyens qui veulent vivre sereinement jusqu'au dernier jour avec la certitude d'un accompagnement adapté jusqu'à la fin.

3/ Enfin, AAVIVRE … sa fin de vie, en tenant compte de ce qui est précité, propose une approche législative qui, au contraire des projets actuels, ne viole pas le contrat social et respecte l'expertise médicale.

Nous proposons :

  • d'annuler les lois qui vont à l'encontre de la liberté ou sont incohérentes (exemple Kouchner, Léonetti, non-assistance à personne en danger, la provocation au suicide) et de les modifier ou les remplacer en encadrant par une loi les actes médicaux irréversibles, comprenant la sédation terminale

  • de définir dans la loi les droits de l'individu à décider, lui-même ou via sa personne de confiance et ses directives anticipées, des soins médicaux appropriés pour sa vie jusqu'à sa mort.

(lire « Une solution fin de vie pour la justice » sur notre site www.aavivre.fr).

Ainsi l'on voit clairement que AAVIVRE sa fin de vie fait des propositions plus respectueuses de l'individu et de la société.

Elle propose une réconciliation de toutes les associations oeuvrant pour la fin de vie, un accompagnement de la volonté de l'individu de vivre dans le respect de son éthique et une approche législative qui soit claire et avec des contrôles sans pour autant interférer dans la relation privilégiée « médecin-malade ».

 

 

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