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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

mort euthanasie et souffrances leonetti et jeanne smith

Réponse à

http://leblogdejeannesmits.blogspot.fr/2013/11/fin-de-vie-euthanasie-jean-leonetti.html

(17 novembre)

 

Oui, bien sûr, le premier devoir du médecin est de soulager des souffrances, tant morales que physiques. Comment faire? quelles conséquences?

 

Tout dépend de l'état de santé du malade et du "mourant": celui ou celle dont on sait la mort prochaine, (laps de temps jamais connu exactement, la science a ses limites!) mais mort suite à une ou des maladies incurables ou mort évidente si on arrête les soins pratiqués, devenus déraisonnables.

Alors oui, le médecin doit soulager les souffrances et il sait que cela va abréger le reste de vie.

De combien de temps? çà il ne le sait pas...

Mais cette vie a déjà subi des prolongations par la médecine, faut-il les poursuivre déraisonnablement?

 

Alors la seule bonne solution est de faire confiance à celui ou celle qui va mourir (de toutes façons, et relativement rapidement, ou dont la vie va devenir insupportable donc qui pourrait poursuivre, avec l'aide de la science, une vie de souffrances au moins morales , mais qui ne le veut pas) donc d'obéir à ses volontés, quelles qu'elles soient :

  • de poursuivre la vie malgré toutes les souffrances,

  • de demander l'arrêt de tous soins qui prolongeraient sa vie et de le soulager par tous les moyens

  • et même de demander de l'aider à quitter ce reste de vie dont il souffre terriblement, et dont seule la mort est capable de le délivrer.

 

Alors oui, tout médecin doit être à l'écoute et apporter son aide :

Il ne s'agit pas de tuer qui que ce soit, mais de laisser mourir et de possiblement y aider selon les vœux de la personne concernée.

A ce moment-là de fin de vie, nul ne doit se croire autorisé à penser à la place du "mourant", ni à juger de ses volontés ou de ses actes.

 

Et l'acte d'aide qu'il peut demander, le médecin peut l'accepter quel qu'il soit :

la cause de la mort ne sera pas le geste du médecin, dont certes la conséquence sera la mort, lente ou rapide,

mais la cause de la mort est la maladie, la vieillesse, ou l'accident qui ont créé cette situation de vie insupportable, et incurable.

 

C'est une mort « naturelle »

et la solidarité ou la compassion imposent l'aide demandée à celui ou celle qui souffre

pour que la mort se passe sans souffrances (ou le moins possible) et

dans le respect du "mourant", vite ou lentement, décidée par lui ou attendue, selon son choix.

Là ou ailleurs, selon son choix.

Accompagné ou solitaire, selon son choix.

 

Deux mots:

RESPECT de ceux qui sont en train de mourir et qui souffrent.

SOLIDARITÉ ! Donc aide, écoute, accompagnement selon la demande.

 

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