19 Avril 2013
Toute ma vie, je me suis efforcé(e) d’être libre, indépendant(e), autonome, respectant autrui.
Le jour où ma santé physique et/ou mentale me conduira à franchir les limites d’une vie digne telle que je la conçois pour moi-même, je souhaite pouvoir librement, en conscience et sans influence médicale ou familiale, choisir les conditions de ma propre fin de vie.
Je demande qu'UNE NOUVELLE LOI DU SYSTEME PUBLIC DE SANTE ÉTABLISSE LE DROIT de CHAQUE CITOYEN de voir sa LIBERTÉ DE CONSCIENCE RESPECTÉE par LE SYSTÈME PUBLIC DE SANTÉ,
donc LE DROIT de voir SES DECISIONS POUR SA FIN DE VIE RESPECTÉES PAR LA MEDECINE, QUELLES QU'ELLES SOIENT, décisions données oralement ou préalablement par écrit, soutenues par la personne de confiance nommée, donc de POUVOIR RECEVOIR UNE AIDE MÉDICALE POUR MOURIR EN PAIX, SELON SES VOLONTÉS.
PRIORITÉ À LA VOLONTÉ DU « MOURANT » PAR RAPPORT À CELLE DES MÉDECINS OU DES FAMILLES...
afin que la France rejoigne les pays du Benelux qui ont déjà une telle loi.
Ma vie, mon corps, ma mort, ma liberté ! Egalité, respect, solidarité !
Chaque citoyen adulte majeur doit être conscient de la nécessité de réfléchir au fait qu'il est MORTEL, que la mort frappe à l'improviste, à tout âge et en tout lieu, pour ECRIRE SES VOLONTES décisionnelles pour sa propre fin de vie, et NOMMER sa (ses) PERSONNE DE CONFIANC destinée à l'accompagner, voire le remplacer dans les entretiens médicaux préalables aux décisions.
QUELLES VOLONTES? QUELS CHOIX?
pour la fin de la vie ou pour cesser une vie/survie qui devient insupportable ?
Par rapport aux souffrances :
au choix, accepter ou refuser les souffrances morales et/ou physiques (demander qu'on les soulage au risque d'abréger la vie, ou non)
Par rapport à la vie : demander aux médecins, au choix :
1) qu'ils prolongent notre vie autant que possible, quel que soit notre état, en espérant un miracle de la Science, alors on acceptera d'être cobaye de la Science (c'est la collectivité qui paye les frais)
2) qu'ils abrègent notre vie dès lors que sa dignité n'est plus respectée (on aura pris soin de définir nos propres limites à notre dignité)
3) qu'ils laissent faire la nature, avec ou sans sédation partielle ou finale selon le choix par rapport aux souffrances.
NON au projet de loi du Dr Leonetti qui projette de limiter la liberté des « patients » en demandant que les « directives anticipées » soient élaborées avec l'accord du médecin traitant : alors elles ne seraient plus écrites librement !
DÉBAT POUR CHANGER LA LOI DÉBUT JUIN 2013, COMME PRÉVU !
POUR LE RESPECT DES VOLONTÉS DE CHAQUE CITOYEN !
Qui soutient cette idée ?
Association pour le droit de mourir dans la dignité (admd), ultime liberté, mouvement pour le libre choix, crématistes, UFAL, CAEDEL, libre pensée, … et bien d'autres associations, de 85 à 94 % de Français et 60% des médecins selon les sondages récents !!!