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www.jacqueline.salenson.fr

QUESTIONS DE VIE ET DE MORT, DROIT AU SUICIDE ACCOMPAGNE LOIS DU SYSTEME DE SANTÉ QUANT A LA FIN DE LA VIE/ pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'INTERRUPTION DE VIE VOLONTAIRE, en fin de vie, avec "le choix" et "Ultime Liberté"

prendre rdv avec la mort, et choisir sa date?

 

Cela paraît impossible à certains, voire insupportable, chacun son idée

 

pour moi, ce serait l'apothéose de ma vie, dans ma vieillesse (déjà bien entamée)

 

pouvoir, avant de partir définitivement, faire mes adieux à mes proches, faire la fête avec eux, est un rêve que je ne suis pas seule à faire:

 

une majorité de militants en faveur d'une loi pour l'ultime liberté sont de mon avis...

 

certes nous ne sommes pas majoritaires : entre 1 à 2% des décès lorsque la loi permet l'aide à mourir, comme au Benelux...

 

Plus d'athées que de croyants ? Pas sûr, mais pas de statistique connue à ce sujet...

 

La République oublie les nombreux athées ou agnostiques?

 

On constate que la laïcité 1905 est dévoyée depuis la loi Debré :

 

religions...Vatican en tête, trop puissantes maintenant en France.

 

Les lois de la République doivent être faites pour tous les citoyens

 

la loi doit garantir le respect de la laïcité 1905 de notre république,

 

respect d'opinions opposées sur notre fin de vie, qui resteront toujours opposées, parce que c'est la liberté de conscience de chacun, son idéologie, son passé,

 

Si une nouvelle loi donnait la prééminence aux volontés (dites, écrites et/ou transmises ou soutenues par deux témoins) de celui ou celle qui va mourir, il n'y aurait aucun problème :

 

  • ceux qui ne veulent pas savoir le jour et l'heure, ceux qui ne veulent pas être aidés à mourir, seraient respectés, y compris ceux qui subliment la souffrance et veulent la vivre

  • ceux qui réclameraient une aide pour ne pas terminer leur vie dans l'abomination qu'ils voient dans la perte de leur dignité, déments et/ou grabataires, ou simplement ayant perdu toute l'autonomie qui faisait leur dignité, pourraient aussi être satisfaits

 

  • aide médicale pour ceux qui la réclament, comme au Benelux et mieux qu'au Benelux si possible.

  • Pas d'aide pour ceux qui n'en veulent pas...

 

là se trouve la laïcité 1905, le respect de la liberté de conscience

 

certes, comme le dit le Pr Sicard, il ne devrait pas y avoir cette « guerre » entre deux camps opposés, guerre médiocre, où chacun assène ses vérités, sans débats de fonds, via le petit écran, ou twitter... mais en l'état des choses, la guerre est là... dommage et dommageable pour la pensée

 

la France pays des lumières ? Pays d'une réflexion avancée ? C'était il y a longtemps...

 

Ou pays de l'obscurantisme ? Du passéisme, regret d'un monde monarchique, où le pouvoir tout puissant s'appuyait sur les dogmes religieux ? Pétain n'est pas si éloigné de nous...

 

mon rêve ne se réalisera peut-être pas, puisque la mort peut arriver sans prévenir, accident ou maladie brutale, ne permettant pas ce moment.

 

mais il reste idéal pour moi par rapport à la mort à petit feu, peau de chagrin, que j'ai suivie de trop nombreuses fois, avec des médecins qui abandonnent leur client mourant, juste des prescriptions de médicaments plus souvent nocifs que bons..., voire de traitements inutiles, avec un espoir mensonger, où les proches voient l'être aimé se décomposer, esprit et corps, bien que respirant encore:

 

  • il arrive que ce soit le cerveau qui ne fonctionne plus bien, alors plus de communication possible, plus de mémoire, on a affaire à "un autre" que celui ou celle que l'on connaissait, qu'on ne reconnaît pas.. un autre qui est totalement dépendant, incapable de se nourrir seul, d'organiser ses journées... un « pot de fleurs » comme disent les soignants...

  • il arrive que ce soit les jambes qui flanchent en premier, et on devient grabataire, souvent incontinent (ne serait-ce que parce les soignants n'ont pas le temps de s'occuper de vous pour vous lever au bon moment, alors ils mettent des couches à tous les grabataires, et ceux qui ne l'étaient pas deviennent incontinents... )

    on meurt bourré d'escarres, puant : le corps a commencé à pourrir, alors que la personne n'est pas encore morte... et on n'y peut rien... malgré les soins donnés... je l'ai vu... trop souvent...

  • et il arrive aussi que les deux arrivent ensemble, le pire...:

 

fin de vie lamentable, EHPAD obligatoire pour les vieux et vieilles (bien plus nombreuses) même s'ils ne veulent pas, sinon la famille (s'il y en a une) souffre trop, et si on laisse la personne seule, incapable de se gérer, même si c'est son seul désir, on peut être accusé de non-assistance à personne en danger, aberration... car le danger n'est pas la mort, qui est déjà là, le danger est la maltraitance : refus de respecter la personne et ses volontés, sa dignité.

 

très cher, hors de portée des petits budgets, de ceux qui n'ont pas de bien, français largement majoritaires:

 

  • si vous avez un bien, on l'hypothèque pour payer les frais, çà profite à qui? La plupart du temps, à des privés, aux médecins, à l'industrie pharmaceutique, au pharmacien du coin...

  • si vous avez des enfants ou petits-enfants, ce sont eux qui seront obligés de payer pour vous maintenir dans cet état lamentable le plus longtemps possible: qu'est-ce que çà rapporte!!! et c'est la collectivité qui paie en grande partie...

  • vous n'avez pas les moyens de payer: alors vous traînerez d'hôpital en hôpital, pas plus de quelques semaines chaque fois, car vous coûtez trop cher, T2A oblige, jusqu'à ce que la mort arrive... et on ne fera rien pour soulager les souffrances morales induites...

 

Quant à tous ceux qui survivent en vie végétative suite à accident ou maladie, entretenue par des médecins qui se moquent de la loi (aucun contrôle indépendant, aucune sanction prévue dans la loi, seuls les dénonciations menant à un procès les dérangent... mais quel comateux, quel mourant va se plaindre d'un acharnement devenu habituel?), ils traînent d'hôpital en hôpital, servant de cobaye involontaire à la science 

 

une honte pour la république, cela ne respecte ni la liberté des citoyens, ni l'égalité, ni la fraternité !

 

Seuls des volontaires doivent être les cobayes de la Science ! Ils existent, ils sont payés pour çà.

 

Pas de cobaye involontaire.

 

 

 

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