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QUESTIONS DE VIE ET DE MORT, DROIT AU SUICIDE ACCOMPAGNE LOIS DU SYSTEME DE SANTÉ QUANT A LA FIN DE LA VIE/ pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'INTERRUPTION DE VIE VOLONTAIRE, en fin de vie, avec "le choix" et "Ultime Liberté"

le droit de mourir selon son souhait?

Le droit de mourir? Benoît Aubin / Dimanche, 5 juin 2016

 

Commentaires : phrases en bleue qui répond au texte en brun.

 

« J’ai 68 ans. Il y a un siècle à peine, j’aurais, à cet âge, été un pépère édenté, souffrant, maussade et fatigant; passé date.

Il n’y avait pas de débat de société sur le droit de mourir à l’époque. La vie s’en occupait.

En 1900, 38 % des hommes et 44 % des femmes seulement atteignaient l’âge de 65 ans.

Aujourd’hui, le débat sur le «droit de mourir» déchire notre société, parce qu

on ne « meurt » plus.

On parle plutôt de «fin de vie» ou de «soins palliatifs».

La mort fait beaucoup moins partie de la vie qu’avant: elle est devenue une condition clinique, constatée dans l’ambiance stérile de salles éclairées au néon. »

 

Et pourtant, on meurt toujours, de façon normale puisque c'est la vie elle même qui fait mourir !

On voudrait toujours trouver une excuse à la mort : un organe fatigué, une maladie, un risque opératoire, une faute médicale, et pourtant, la mort est le résultat de la vie, c'est tout.

On peut mourir « en bonne santé », même sans le faire exprès !

Les médecins peuvent prolonger nos vies dans certains cas, dans quel état ??? pas toujours souhaitable…, mais nous empêcher de mourir, impossible !

Seuls les rêveurs et les « sots » peuvent y croire ….

La mort clinique est devenue la mort cérébrale et pourtant combien de morts cérébraux ont une vie artificielle médicalisée entretenue par des machines ?

 

Positions irréconciliables

La médecine qui rallonge nos vies peut aussi écourter nos souffrances.

Mais quand? Comment? Pour qui?

Normal que la société ne s’entende pas sur la question du droit de mourir, alias, suicide assisté, alias, euthanasie:

on cherche un texte de loi qui tienne compte de trop de positions irréconciliables.

Comment rencontrer les intérêts – ou les objections – des médecins, des juristes, des politiciens, des gestionnaires, des assureurs, des familles, et celles des croyants, alors que leurs dieux eux-mêmes ne s’entendent pas?

La seule loi valable est celle qui demande aux médecins de suivre leur client dans ses demandes ou refus de soins, y compris d'aide à mourir… :

RESPECT DU CLIENT en priorité !

N'oublions pas que la médecine actuelle est un commerce, lié à l'industrie pharmaceutique, que nous payons nos médecins, nos soins, directement ou indirectement (sécurité sociale ou/et mutuelles ou assurances)

 

Quelles responsabilités ?

«Vous, M. Aubin, si votre état devait se dégrader rapidement...?»

Quand on m’a posé la question, j’étais à l’urgence, trop malade pour faire une colère et dire: prenez vos responsabilités! Mais voilà: quelles responsabilités, justement?

Je n’ai pas peur de mourir, mais peur de souffrir, oui.

Surtout, évitez-moi l’indignité d’une longue agonie débilitante.

Je pensais avoir été clair, mais on m’a posé cette même question à plusieurs reprises depuis.

C’est que personne ne veut vraiment prendre l’ultime responsabilité.

 

Et ce n’est pas clair que le vœu du malade lui-même soit toujours le premier souci de tous ces gens qui débattent de ses droits

Bien évidemment, les intérêts de nombreux médecins et des industries pharmaceutiques est de maintenir en vie artificielle le plus longtemps possible : çà rapporte de l'argent !

Il est clair que lorsqu'un malade ne veut plus d'autres soins que ceux destinés à ne plus souffrir, on lui donne quand même, contre son gré, la plupart du temps, des soins qui prolongent la vie ! Manque total de respect !

 

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L
J ai 80 ans, handicapee a la suite d une cruralgie, organisme fatigué mais la tete se porte bien.<br /> Je resiste malgré tout mais j aimerais bien quand je n en pourrai plus , fatiguée de la vie et de sa penibilité en fin de vie, etre assistée pour un suicide rapide et sans souffrance.<br /> L' etat va-t-il enfin entendre ces gens qui comme moi ont menée une vie de travail , je pourrai dire de labeur, de responsabilité qui en toute conscience demandent d etre aides a partir lorsque l organisme n en peut plus. J.Lenoir,
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J
l'état ne semble pas encore prêt, mais vous pouvez vous préparer vous même avec AAVIVRE ... sa fin de vie