14 Octobre 2017
Le parti pris de « AAVIVRE … sa fin de vie » a été d’élargir le débat à tous les français, à toutes les fins de vie, jeunes ou vieux :
ceux qui veulent vivre un peu plus longtemps malgré un état de santé que d’autres trouveraient insupportable,
ceux qui veulent qu’on les laisse mourir en paix
ceux qui veulent devancer un peu la mort en la décidant pour eux mêmes et demandent de l’aide pour éviter des suicides violents qui choquent les proches.
Jeune association, en voie de développement
(nous faisons appel à toutes les bonnes volontés, soignants en particulier, hommes et femmes connus ),
nous voulons ne pas nous cantonner aux quelques rares % de personnes favorables à la mort choisie, déterminée par eux à l’avance.
NOUS NOUS BATTONS
pour que TOUS les français de plus de 18 ans écrivent leurs directives anticipées, nomment par écrit leur personne de confiance,
quelle que soit leur opinion sur leur vie et leur mort, quel que soit leur état de santé actuel :
nous sommes tous mortels, et l’accident est par définition imprévisible,
pensez aux Vincent : Vincent Humbert, Vincent Lambert, des jeunes accidentés...
qui aurait pu penser au drame ?
Car les médecins ne peuvent les respecter que si elles sont écrites.
Dès lors que nous sommes majeurs donc responsables de notre vie,
nous devons pour nous et nos proches penser à ce qui peut arriver en cas d’accident grave, mais non mortel avec la science actuelle qui est capable de faire vivre un corps de nombreuses années dans le coma.
Qu’acceptons-nous de la médecine française ? Que refusons-nous ?
Par rapport à notre éthique de vie ?
Pour le moment, nous regrettons de consater que presque personne ne les a écrites…
sauf quelques rares personnes près de la mort, et trop souvent seulement ceux qui sont dans les 1,5 % qui veulent le suicide en fin de vie.
l’admd ne parle pas de LA MALTRAITANCE MÉDICALE trop fréquente
avec des médecins qui n’écoutent pas leurs patients,
que ce soit des médecins généralistes ou des médecins hospitaliers ,
d’autant plus que les patients sont « vulnérables » : affaiblis par maladie, suites d’accident ou vieillesse, donc pas forcément aptes à se défendre,
des médecins leur retirent la capacité de penser par eux mêmes… donc ce droit !
Et la loi actuelle les soutient…
pire ! Ils consacrent 1minute par jour aux patients, ai-je entendu pas plus tard qu’hier à la télévision!
Je ne sais plus par qui.
Dernier scandale :
tous ces patients malades à cause du changement du Levothirox qu’on accuse de mensonges :
le labo et l’état qui le soutient dit qu’ils ont tort, que leurs malaises ne viennent pas du changement de formule du médicament !
comment peut-on oser accuser des milliers de consommateurs de mensonge ???
puisque pour ces gens là, il n’y a pas eu d’autres changements dans leur vie !
Mon expérience : je n’ai vu les médecins de mes parents – très âgés- hospitalisés que dans les couloirs, ou dans l’encadrement de la porte de leur chambre.
Ils sont mécontents de se sentir coincés par la famille , mais ils refusent tout rendez-vous !
En somme ils interdisent qu’on leur parle… peur de quoi ? On veut seulement s’informer.
C’est vrai cette médecine là, on peut la remplacer par des robots, de l’informatique :
ils « ordonnent » (reste du patriarcat, loin d’être disparu) des analyses, des scanners, des radios…
et en fonction des résultats,
le protocole habituel (= déroulement d’une expérience scientifique !!!)
leur indique le médicament à donner ou le traitement…
rien d’humain,
alors que tous savent que la parole est pour 50 % dans les guérisons… ou le mieux-être.
on expérimente sur le corps humain, en oubliant qu’il y a un ETRE dedans…
La médecine n’est pas une science, loin d’être exacte, science expérimentale
La médecine est un art, même si cet art utilise les techniques les plus modernes, comme tous les arts.
Un art est d’abord HUMAIN, RELATIONNEL.
La formation des médecins est en cause :
pas de psychologie du malade, pas de philosophie de la mort et de la souffrance, juste des techniques pour prolonger des vies, sans s’occuper du bien-être du patient.
Une grosse influence de l’inndustrie pharmaceutique qui ne s’intéresse qu’au gain.
Le Pr Sicard l’a très bien énoncé dans son rapport.
On a commencé quelques améliorations dans les formations, mais bien trop timides encore.
Bien sûr, certains médecins complètent leur formation initiale par des recherches personnelles, mais ce n’est pas le cas de tous, faute de temps et d’argent.