28 Mars 2018
https://www.franceculture.fr/emissions/matieres-a-penser-avec-rene-frydman/peut-mourir-apaise
Le professeur Sicard est très prudent et ne veut pas en réalité prendre une position tranchée, comme il l’avait fait dans son ancien rapport.
« La sédation inscrite dans la loi répond à l' immense majorité des cas (elle aurait été la réponse par exemple pour Chantal Sébire). »
C’est vrai, la sédation qui empêche (pas toujours) les souffrances de l’agonie est le vœu de certains.
Mais beaucoup préféreraient y avoir droit avant la phase agonique proprement dit, dès lors que la souffrance est trop grande, y compris moralement, et incurable.
NON
Chantal Sébire refusait la sédation, elle voulait mourir debout, en pleine conscience, donc
elle ne demandait que l’aide médicalisée pour un suicide doux (ou euthanasie).
Ce qu’elle a fait finalement, mais en cachette puisque interdit par la loi… avec un médecin qui prenait des risques, ainsi que ses proches.
La grande peur de notre société ?
On craindrait d’ « effrayer un certain nombre de personnes fragiles, vulnérables, qui comprennent mal la liberté offerte … »
RIDICULE, évidemment seules les personnes qui demandent instamment et de façon répétitive une aide active à mourir en auraient la possibilité
aucune crainte que cette aide soit donnée contre le gré de la personne !!!
la loi est faite pour cela : indiquer un cadre pour éviter toute dérive.
De plus cette manie de la médecine occidentale et publique de vouloir protéger des gens contre leur gré correspond d’abord à la crainte de perdre un pouvoir déjà largement entamé, et de perdre des gains substantiels pour de nombreuses personnes dont les labos de pharmacie.
« Continuer à opposer le suicide assisté aux soins palliatifs n’est plus tenable, estime, dans cette tribune la juriste … »
Tout le monde est d’accord … sauf les habitués de soins palliatifs sectaires et religieux !
aucune opposition entre
soins palliatifs avec ou sans sédations partielles ou continue, seslon le vœu de chacun,
et possibilité d’aide à mourir sous forme de « euthanasie » ou de « suicide assisté » pour ceux ou celles qui le demandent.
(la même chose en réalité puisque dans les deux cas, l’intention de mourir vient du mourant et en aucun cas de qui que ce soit d’autres)
Les deux sont complémentaires, comme cela se passe au Benelux.
A chacun son choix, et l’expérience belge et autres montre que :
un certain nombre de personnes – surtout pour les cas de longue maladie où la personne garde sa conscience longtemps - préfèrent des soins palliatifs un certain temps et passent plus tard (environ 2%) à la décision de se faire aider pour mourir.