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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

valeurs actuelles: que de mensonges sur l'admd et sur les cas médiatisés depuis de nombreuses années...

https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/de-vincent-humbert-vincent-lambert-comment-le-debat-sur-leuthanasie-sempare-de-drames-familiaux-107287

QUE DE CHOSES FAUSSES ÉCRITES DANS CE TEXTE !!!

"L’ADMD s’est ainsi trouvée aux côtés de Christine Malèvre, l’infirmière accusée d’avoir, à la fin des années 1990, mortellement empoisonné ses patients ; elle est, quinze ans plus tard, aux côtés du Dr Nicolas Bonnemaison qui, à Bayonne, en a fait de même avec plusieurs des siens."

TOTALEMENT FAUX! 

l’admd non seulement n’a pas défendu Chrisitne Malèvre mais l’a enfoncée,

l’admd (avec JL Romero) n’a pas défendu le Dr Bonnemaison, elle l’a au contraire immédiatement accusé de meurtre, avant même de connaître l’affaire…

(le Dr Bonnemaison s’était immédiatement défié de l’admd, et ne lui avait heureusement rien demandé : pour lui, il avait seulement soulagé des souffrances de l’agonie ses patients et n’avait en aucun cas pratiqué des euthanasies, ce qui était vrai, son seul tort est de ne pas avoir suivi la démarche administrative recommandée en cas d'arrêt de soins… )

l’admd avait dès le début refusé son aide à Marie Humbert, même si par la suite, après la mort de vincent et sans procès, elle a voulu récupérer l’affaire.

Des militants de l’admd ont soutenu ces personnes à titre personnel, furieux au contraire de ce que l’admd ne le fasse pas…

Le seul soutien que l’admd a donné, c’est pour Chantal Sébire, pour soutenir sa demande de suicide assisté médicalement (refusée car illégale), et pour accompagner Maia Simon en Suisse, et transmettre ses lettres de protestation pour ne pas pouvoir bénéficier d’un suicide assisté en France. Pas des cas d’euthanasie...

DE TOUS CES CAS, SEUL CELUI DE VINCENT HUMBERT EST UN CAS D’EUTHANASIE DEMANDÉ ET OBTENU AVANT LA LOI LEONETTI!!!

les autres sont soit des cessations de traitements prévus par la loi Leonetti, soit des suicides assistés (interdits en France)

NE MÉLANGEONS PAS TOUT !!

aucun des cas cités par valeurs actuelles n'est un cas d'euthanasie , sauf pour vincent humbert, et cela n'a pas été condamné par la Justice. 

certes il est scandaleux : 

  • que nous n’ayons pas la liberté de choisir notre vie jusqu’au bout

  • que des médecins puissent nous imposer une survie dont on ne veut pas, des traitements que nous n’aurions pas voulu si nous avions pu nous exprimer

  • que aucun médecin ne puisse nous aider ouvertement pour la mort-délivrance pour ceux qui le réclament (mort proche, souffrances incurables, demande réitérée, écrite si possible) - on sait que cela se fait parfois en toute discrétion…

euthanasie…  = mort délivrance, demandée expressément à un médecin, par l’intéressé.e ,

  • avec une aide plus ou moins importante (fournir le médicament que la personne prend seule ou l’injecter si la personne ne peut plus agir seule ) ;

  • mort rapide – quelques heures maximum, plus souvent quelques minutes - et douce.

La sédation continue après arrêt de tout traitement provoque une mort plus ou moins lente.

Sans hydratation artificielle, la mort peut mettre plusieurs jours à venir.

Avec et pire, avec alimentation artificielle, cela peut durer très longtemps, plusieurs mois, voire années…

Alors oui, l'admd, comme l'association "le choix", comme "ultime liberté" et la plupart des associations laïques veulent mettre fin à ce privilège exorbitant des médecins:

- décider à notre place de prolonger notre vie, y compris contre notre avis : suivre les directives anticipées n'est pas une obligation légale pour le médecin!

- refuser leur aide pour empêcher un patient de continuer à souffrir, ne serait-ce que moralement, alors qu'il demande la mort délivrance, donc une aide pour sa propre mort qu'il a décidé, alors qu'il est incurable. 

Le premier devoir d'un médecin est de soulager la souffrance du patient. 

On sait qu'il n'y a pas de miracle, et que si des prolongations de vie sont possibles, elles ne sont pas toutes souhaitables : qui veut vivre paralysé, grabataire, sans pouvoir ni bouger un orteil, ni communiquer de quelle façon que ce soit??? alors que l'espoir de remédiation, même partielle, est évanoui. La science ne peut pas tout.

La mort est indissociable de la vie de chacun. Alors autant pouvoir choisir… 

  1. continuation de soins non déraisonnables jusqu'à la mort, même si c'est long à attendre la mort
  2. arrêt de soins et sédation profonde qui peut durer plusieurs jours
  3. aide à la mort volontaire, sous forme de suicide assisté ou d'euthanasie

Ne vous y trompez pas, très peu de personnes ont le courage de demander la mort volontaire, dans les pays qui le permettent, cela concerne moins de 2% des mourants, mais pourquoi n'auraient-ils pas satisfaction? 

2003 VINCENT HUMBERT, affaire en (coma suite à accident de voiture en 2000, qui l’avait laissé pour mort, aveugle, muet et incapable de mouvoir plus d’un doigt, ce que sa mère a pu constater par sa présence journalière et utiliser pour le faire s’exprimer : lisez leurs livres…)  euthanasié par le Dr Chaussoy en septembre 2003, après une première tentative menée de la main de sa mère : Vincent Humbert avait pu s’exprimer et réclamer sa mort plutôt que la survie qu’on lui infligeait

c’était donc bien ce qu’on appelle euthanasie

ni sa mère ni le Dr Chaussoy n’ont été condamnés, il n’y a pas eu de procès après enquête !

Suite à cette affaire, la loi Leonetti en 2005 prolonge la loi Kouchner de 2002 et étend très légèrement le droit des malades et de la fin de vie, en offrant la possibilité à tous d’écrire ses directives anticipées, qui sont alors seulement un conseil pour des médecins toujours décideurs.

Les lois Kouchner précédentes 1998 et 2002 avaient déjà diminué le pouvoir des médecins en autorisant tout malade à refuser des soins ou traitements, opérations , même si cela devait mettre sa vie en péril.

la variante Leonetti Clayes en 2016 n'apporte rien de nouveau, mais met l'accent encore plus sur les directives anticipées. Elle laisse toujours les médecins décideurs, bien que théoriquement on leur conseille de les suivre. 

1998/ 2006 HERVÉ PIERRA (réanimation suite à un suicide à 20 ans lié à sa maladie):

lésions cérébrales très importantes et irréversibles.

cessation des traitements réclamé par les parents sans sédation : mort horrible avec convulsions, dont les parents souffriront le reste de leur vie…

8 ans ½ dans un coma végétatif chronique irréversible,

décédé en 2006, après la requête des parents pour faire appliquer la loi Léonetti (du 22 avril 2005).

Ce parcours, semé d’embûches, a duré 18 mois : Le comité d’éthique de Cochin avait donné son aval ainsi que le professeur Régis Aubry missionné par le député Jean Léonetti. Le corps médical a dû s’exécuter. 

2007 : MAÏA SIMON a choisi de mourir avec l’aide suisse de Dignitas , faute d’avoir pu l’obtenir en France.

L'actrice, atteint d'un cancer, est morte entourée de ses amis et de membres de sa famille, mercredi à 11h30 à Zurich, où elle était partie deux jours plus tôt. "Elle a pris d'elle-même un médicament, le penthotal, qui lui avait été prescrit"

2008 : CHANTAL SÉBIRE (cancer de la face qui se généralisait, hémorragies à répétition, souffrances importantes ) a été contrainte au suicide solitaire faute de pouvoir obtenir l’aide qu’elle avait réclamée très officiellement pour une mort volontaire accompagnée par un médecin selon ses vœux.

Depuis 2009 et jusqu’à … ???

VINCENT LAMBERT (coma profond irréversible suite à accident en 2008)

les médecins ont demandé, après plus d’un an de tentatives de récupération vaines,

qu’on applique la loi : cessation des traitements déraisonnables et sédation continue.

De quel droit les parents de Vincent peuvent-ils empêcher l’application de la loi ???

on se le demande

Vincent a une femme et une fille, ses parents n’étaient plus sa famille…

et la loi, si elle dit aux médecins de prévenir la famille de l’arrêt des soins ne demande pas leur accord , à juste titre : l’obstination déraisonnable est expertisée par des médecins.

Vincent n'avait rien écrit, dit seulement à sa femme et ses proches qu'il ne voulait pas cet acharnement poursuivi par sa mère et sa secte, il ne s'agit pas de suivre ses directives non écrites.

Par contre il y a longtemps que les médecins, suivant la loi, auraient du pouvoir débrancher les machines qui le font survivre pour enfin le laisser mourir. 

 

 

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