27 Janvier 2023
https://choisirmafindevie.org/
29 janvier 2023 Annie Wallet, Coprésidente : a.wallet.lechoix@gmail.com
L’association Le choix dont les adhérents croient profondément à la laïcité pourrait intégrer des collectifs laïques.
POURQUOI LA LIBERTE DE CHOISIR SA FIN DE VIE EST-IL UN COMBAT LAÏQUE QUI CONCERNE TOUS CEUX QUI DEFENDENT LA LAÏCITE ?
1) La Liberté de conscience est la source de toutes les libertés individuelles : Elle est le fondement du contrat social dans une société démocratique. La liberté de conscience est un droit précisé en France à l’Article 1 de de la loi de la séparation de l’Eglise et de l’Etat de 1905.
2) La liberté de choisir comment terminer sa vie est une liberté individuelle. Elle n’empiète en rien sur la liberté des autres : En France, c’est une liberté qui ne peut pas s’exercer, le cadre légal n’existe pas alors qu’une loi est réclamée en vain depuis 40 ans.
3) La Loi de santé actuelle 2016 est source de discriminations entre les citoyens.
Elle crée une situation de profonde inégalité entre les citoyens.
C’est un manquement grave au respect de la laïcité dans notre pays.
En effet, si cette liberté ne peut pas s’exercer, c’est principalement du aux oppositions religieuse.
Aujourd’hui la question d’une NOUVELLE LOI de santé respectant la liberté de conscience de chaque citoyen.ne doit à nouveau être débattue : Une convention citoyenne sur la fin de vie a été constituée. Ils doivent rendre leurs conclusions fin mars. Le débat à l’Assemblée devrait débuter en avril, à la suite. Le député Olivier Falorni a commencé les auditions des principales parties prenantes, dans le cadre de la mission parlementaire d’évaluation de la loi Clayes Léonetti dont il est le Président à l’Assemblée nationale.
Pour nous il est indispensable que la nouvelle loi permette à ceux et celles qui le demandent suicide assisté et euthanasie (aide médicale à mourir), outre la sédation continue qui doit être étendue au-delà des derniers jours d’agonie et les soins palliatifs étendus aux médecins de ville pour un accès plus facile.
Les conditions à respecter devraient être simples d’utilisation : demande réitérée, écrite dans les directives anticipées, maladies incurables physiques et mentales, douleurs physiques et morales inapaisables, vérification de la demande sans influence, de l’état de santé par 2 médecins maximum. Possibilité de retrait pour un médecin qui refuse cette aide et obligation de mettre alors le patient dans les mains d’un médecin qui accepte.
COMMENT PESER SUR LES DÉBATS QUI VONT SE SUCCÉDER ?
L’union fait la force, il serait donc souhaitable que même les associations laïques qui se consacrent à d’autres combats s’associent aux actions qui devront être développés : communiqués de presse, débats en régions, manifestations.
Les actions devront s’intensifier et s’organiser lorsqu’une proposition de loi devra être débattue à l’Assemblée nationale, puis au Sénat.
Nous suggérons que la question soit régulièrement mise à l’ordre du jour du Collectif, pour définir les actions appropriées en fonction des évènements qui surviendront, au cours des discussions.