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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

aavivre: projection et débat autour du film liberté chérie à toulon

http://carolegouye.over-blog.com/2014/03/toulon-8-mars-presentation-des-associations-qui-sont-concernees-par-la-fin-de-vie.html

échange profitable entre les présents au débat, après le film

 

chacun a sa définition différente du mot euthanasie, cela complique la compréhension:

pour moi, mot à proscrire ou à définir clairement dans une nouvelle loi.

 

nous demandons seulement le respect des personnes, qu'elles souhaitent çà ou autre chose.

   

pour les soins palliatifs, la seule "euthanasie" acceptable est celle de la sédation terminale plus ou moins lente, pour soulager des souffrances pour ne pas être accusé d'avoir intentionnellement donné la mort.

mais trop souvent on entend seulement parler de douleurs physiques et on néglige la souffrance morale pour le "mourant" de se voir ou se sentir en (trop) longue agonie, la pire sans doute pourtant!

 

où est la différence entre une mort lente, avec prolongation de la vie donc de l'agonie, et une mort plus rapide (pas forcément immédiate)?

c'est dans l'idée que chacun s'en fait, car le résultat est le même.

 

et à partir de quel durée ce serait trop rapide? ou trop lent?

n'est-ce pas là aussi l'idée que chacun s'en fait?

 

d'où l'obligation pour nous de respecter les idées de chacun sur sa vie et sa façon de mourir

 

pour nous, vite ou lentement, aider la personne à mourir et l'accompagner selon ses voeux (tous différents) n'a rien à voir avec une intention de donner la mort, même si il y a aide à mourir, alors que la mort est déjà présente dans un proche horizon, et nul n'y peut rien.

 

la question est donc:

 

*doit-on prolonger un "semblant" de vie, une "survie", contre l'avis de la personne? 

(évidemment oui si c'est le voeu clairement exprimé du "mourant")

 

doit-on accepter que la mort arrive, et seulement faire le nécessaire pour éviter toute souffrance, tant morale que physique?

par sédation terminale, lente ou rapide selon les voeux de la personne concernée.

 

doit-on accepter une souffrance qui ne veut pas être apaisée (voeu exprimé) ? oui pour nous, évidemment.

 

ne doit-on pas respecter les voeux du "mourant" sur sa vie?

comme on respecte un testament pour ses biens.

 

il faut encourager tous les adultes à réfléchir aux conditions possibles de leur fin de vie (peut-être demain ou dans longtemps) et à définir leurs souhaits à ce sujet par rapport au système de santé.

 

Les médecins ont besoin de connaitre leurs patients et leurs idées sur leur vie.

Les familles se déchirent moins lorsqu'ils sont au courant depuis longtemps des idées de celui ou celle qui va mourir.

 

 

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