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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

arguments pour changer la loi en réponse à la sénatrice C Génisson

http://www.lavoixdunord.fr/region/une-arrageoise-demande-l-euthanasie-de-sa-soeur-au-ia29b0n2658668

Catherine Génisson, sénatrice du Pas-de-Calais, médecin anesthésiste, a participé à la commission chargée d’élaborer la loi Leonetti en 2005. Elle ouvre aujourd’hui le débat, sans commenter la situation personnelle d’Elza Verdin.

« La loi Leonetti n’est pas suffisamment assumée pour garantir une fin de vie digne à chacun. Il y a encore des fins de vie dans des conditions indignes. Ces situations sont rares, mais existent.

NON !CES SITUATIONS NE SONT PAS RARES

« On doit pouvoir pratiquer une sédation profonde qui conduise à une mort digne et douce, à partir du moment où il y a des directives anticipées. »

NON ! ON DOIT POUVOIR SOULAGER LES SOUFFRANCES MÊME SANS DIRECTIVES ECRITES :

la plupart des français n'ont rien rédigé, d'une part parce que leur mort leur semble lointaine (l'accident n'arriverait qu'aux autres?), d'autre part parce que rédiger un papier qui ne sera pas respecté, à quoi çà sert ?

« Je suis opposée au seul arrêt de l’hydratation et de la nutrition. »

C'est contraire à l'interdiction de l'acharnement médical : HYDRATATION ET ALIMENTATION ARTIFICIELLES NE SERVENT QU'A PROLONGER UNE VIE QUI SE TERMINE NATURELLEMENT, ET A PROLONGER LES SOUFFRANCES DE L'AGONIE

L'arrêt de l'alimentation et hydratation artificielles (ou la non mise en œuvre de celles ci) doit s'accompagner de sédation pour éviter les souffrances de l'agonie, sédation qui par ailleurs est bien souvent insuffisante à les soulager.

« Il conduit au décès mais des conditions qui ne sont pas dignes. »

Ce qui est indigne, c'est de prolonger les souffrances de l'agonie, de faire de l'acharnement.

PAS DE SOUFFFRANCES LORSQUE LES MEDECINS APPLIQUENT LA SEDATION PERMISE DEPUIS 2005 ! rien de nouveau.

« Je voterais en ce sens une proposition de loi dite « fin de vie » qui vient compléter la loi Leonetti et doit être examinée en mars. »

Qu’apporte-t-elle à la loi Leonetti ?

« Elle la complète. Le texte reconnaît le droit à la sédation profonde et continue pour accompagner l’arrêt de traitement, quand le patient en fait la demande. »

NON ! inutile d'avoir une demande du patient, la plupart des gens refusent de souffrir pour mourir (sauf exceptions rares que ceux qui préfèrent souffrir peuvent signaler).

« Le texte précise aussi « lorsque le patient est hors d’état d’exprimer sa volonté et se trouve dans une situation d’obstination déraisonnable défini par la loi. NDLR »

« Sciemment, on sait que le traitement aboutit au décès. Mais ce n’est pas un acte décisif de mort. C’est la nuance. »

NON, ce n'est pas le traitement qui mène au décès, le décès fait suite à un mauvais état de santé incurable lié au mourant, rien de plus. Ce n'est pas un acte décisif de mort, mais un acte décisif de soulagement des souffrances.

Et on ne peut pas parler d’euthanasie dans ce cas ?

« On joue un peu sur les mots, plus personne ne veut parler d’euthanasie. Il s’agit d’accompagnement digne de la fin de vie. La proposition de loi réaffirme que « toute personne a droit à une fin de vie digne et apaisée » On est bien dans le cadre de la fin de vie. C’est très différent du sujet du suicide assisté, un sujet qui va se poser à nous, mais sur lequel je ne légiférerais pas maintenant. »

OK pour ne plus employer le mot euthanasie, qui prend différents sens selon les personnes : pas de définition officielle de ce mot.

Mais qu'est-ce qu'une fin « digne » ? ce mot aussi devrait être exclus de la loi, sauf définition précise autre que celles des catholiques qui y voit la différence soi-disant « sacrée »entre humains et autres animaux. Les anthropologues savent que l'être humain n'est qu'un animal parmi les autres.

Quant à la vie soi-disant sacrée, elle ne l'est jamais pour les jeunes soldats qu'on envoie se faire tuer et tuer au combat !

Ma dignité n'est pas la vôtre.

CE QUE LES GENS VEULENT EN MAJORITÉ :

C'EST UNE MORT DOUCE, ENTOURÉE LE PLUS SOUVENT – CERTAINS PRÉFÈRENT LA SOLITUDE- , PLUS OU MOINS RAPIDE MAIS SANS ACHARNEMENT À PROLONGER VIE ET AGONIE.

Une fin de vie sans souffrances, ni morales ni physiques, donc sans acharnement médical, sans utilisation de techniques artificielles qui prolongent les agonies, et

avant toute chose DANS LE RESPECT DE L'ÉTHIQUE DE CHACUN.



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