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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

loi Leonetti: désastre ou progrès?

 

N'exagérons rien !

L'admd n'a pas été créée pour être en guerre avec un Leonetti, homme politique du moment.

Elle avait été créée en 1980 par Michel Landa pour améliorer le bien-être des personnes en fin de vie, dans un système de santé imparfait à améliorer et avec des lois civiles contraires à la liberté et aux droits de l'Homme.

Il y a trop longtemps qu'elle préfère les intérêts politiciens de ses chefs, qui mélangent volontiers plusieurs genres, mais … ses adhérents décident.

 

 

je pense faux de dire que c'est pire qu'avant,

je pense même qu'il y a un léger progrès en médecine.

Le seul point d'accord que j'ai avec ce tract, c'est de

constater une réticence médicale à certaines directives qui ne leur plaisent pas.

Mais n'oublions pas que pour le moment :

 

le problème n'est pas tant de voir nos directives respectées,

 

même si la future loi doit le permettre, quelles qu'elles soient,

 

que d'obtenir que tous les citoyens majeurs les écrivent de façon personnalisée:

 

aujourd'hui, seulement 1% de français les ont écrites

 

ceux qui les ont écrites sont souvent ceux qui demandent une aide pour la mort volontaire choisie qu'ils ont décidée seuls, ce qui ne met pas les médecins à l'aise, nombre de médecins hésitant devant une aide au suicide contraire à leur tradition.

 

 

 

Jamais l'admd ne parle des lois civiles à modifier ,

et pourtant c'est essentiel :

 

Loi de non assistance à personne en danger qui confond la fuite devant l'accident ou la maladie peut-être mortels avec l'accompagnement d'une personne pour laquelle le danger est la prolongation de sa vie de souffrances, souffrances incurables, et pour laquelle la mort choisie est délivrance. L'aide au suicide ne peut pas être interdite, puisque le suicide n'est pas un acte délictueux, pourvu qu'elle soit bien seulement aide, accompagnement désintéressés et ni incitation, ni provocation.

 

Loi de 1982 qui interdit de parler du suicide, sous prétexte d'incitation ou de provocation au suicide, comme si on pouvait pousser au suicide quelqu'un qui veut vivre sans harcèlement permanent, alors que les lois contre le harcèlement existent.

Loi qui censure la connaissance autour de la mort.

De quel droit cette censure au pays de la révolution et de la liberté ?

 

 

 

 

1) SOINS PALLIATIFS DE FIN DE VIE HOSPITALIERS :

unités supplémentaires, JE N'EN VEUX PAS !

Ils ne sont qu'instruments de recherche utiles certes, mais suffisantes pour çà.

Leur but ne peut pas être de soulager tout le monde, ne serait-ce que par l'environnement hospitalier toujours dur à supporter, où on se retrouve seul la plupart du temps.

Je ne veux pas d'une mort mise à l'écart de la vie. Je veux mourir chez moi.

Je veux des soins palliatifs de fin de vie donnés à la maison par le médecin traitant, comme l'a recommandé le Pr Sicard.

On fait des gorges chaudes de ce mot SP qui ne signifie pourtant qu'une chose très simple :

accompagner la personne et soulager ses souffrances morales et physiques du mieux possible, tout au long de la vie, c'est le devoir de tout médecin.

 

Le mieux en fin de vie, c'est dans son environnement habituel avec ses proches famille ou amis, ce n'est pas être mis à l'écart même dans la plus belle des chambres d'hôpital, souvent loin de chez soi, ce qui isole car réduit d'autant les visites possibles, surtout à la campagne. Tout médecin doit être capable de faire ce travail, c'est la base de toute médecine, sinon, qu'il change de métier.

 

 

 

2) Poursuite de l'acharnement : oui mais c'est le plus souvent les malades qui le réclament au médecin, des malades qui refusent l'idée même de leur mort, alors que tous savent la chance de s'en sortir égale à presque zéro, mais que le malade espère quand même un miracle.

Pour changer cette optique, ce sera difficile :

les malades et les vieux craignent très souvent la mort et veulent la reculer le plus loin possible, prêts à toutes les expériences médicales sur leur corps, ce qui permet de faire avancer la science... voir les fables de la Fontaine qui le disent bien, que j'ai déjà mis sur mon blog. Et rien n'a changé depuis.

Il faut que la mort cesse d'être un tabou, il faut en parler.

La mort doit se préparer, nous y allons tous.

 

Ce qui est dommageable c'est l'obstination d'un médecin contre le vœu opposé du malade :

Çà existe, mais de plus en plus rarement, et on peut changer de médecin !

Les médecins font des progrès et écoutent davantage, à force d'entendre les plaintes des patients. Certains ont trouvé comment alimenter le dialogue avec son médecin : par courrier ou par courriel, le médecin prend alors plus de temps pour le dialogue que lorsque la queue des malades s'allonge dans son cabinet.

C'est aussi le dialogue autour de directives anticipées personnalisées, pas de directives standardisées qui ne demandent que l'application de la loi actuelle (ne pas souffrir, ne pas subir d'obstination déraisonnable, ce qui est déjà interdit aux médecins).

 

 

 

3) Surdité de certains médecins au soulagement de la douleur : je pense vraiment que c'est faux !

Par contre on sait que toutes les douleurs ne peuvent pas être soulagées par la médecine, encore moins les souffrances morales difficiles déjà à évaluer.

La médecine n'est pas une science, c'est un art qui utilise certaines techniques toujours limitées, il ne faut pas lui demander l'impossible.

 

 

 

4) Multiplication des drames de la vie ? Je n'en sais rien, pas de statistiques là dessus. On en parle davantage dans les medias, comme de tout, ce qui ne veut pas dire qu'il y en a plus.

 

 

 

 

tract admdblog

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G
la loi Leonetti est une avancée - bien que ce soit loi de "laisser mourir ... à petit feu" - Son principal défaut est qu'elle n'est pas ou mal connue, donc pas appliquée et qu'aucune sanction n'est prévue en cas de son non respect. Quand je brule un feu rouge j'ai un PV et perds des points. Les médecins qui s'acharnent, laissent souffrir, ne respectent pas la volonté des malades .. devraient est sanctionnés. La sédation terminale est prévue, je dois pouvoir demander, et obtenir, une sédation sans réveil n'excédant pas .. 24h
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J
entièrement d'accord