21 Septembre 2015
ILLUSIONS SUR LES POUVOIRS DE LA MÉDECINE
La médecine est un art, ce n'est pas une science exacte.
Notre médecine occidentale qui découpe l'être humain en organes, maladies et oublie que l'être est un tout, physique et mental, considère trop souvent l'être comme une machine dont on peut indifféremment changer les pièces.
La bonne santé n'est pas l'absence de maladies, le mot « maladie » ayant un sens très restreint en médecine : maladie connue, soignable.
La bonne santé est un bien-être physique et mental, lié à l'environnement social et familial, à la génétique, au mode de vie, beaucoup plus qu'à notre médecine (pour 20% seulement) qui tue aussi beaucoup avec des médicaments pas toujours ajustés et souvent mélangés.
On peut être en mauvaise santé sans avoir de maladie définie, c'est le cas de nombreuses personnes âgées, usées par les années, marchant difficilement, se nourrissant péniblement, et dont a vie a déjà été largement prolongée par la médecine moderne.
L’espérance de vie à la naissance dans l’UE-27 est généralement plus élevée que dans la plupart des autres régions du monde.
Elle était en moyenne de 79,7 ans en 2009, atteignant
82,6 ans pour les femmes et 76,7 ans pour les hommes.
Toutefois,
LA MAJEURE PARTIE DE CES ANNÉES SUPPLÉMENTAIRES EST GÉNÉRALEMENT MARQUÉE PAR DES LIMITATIONS D’ACTIVITÉ.
En 2012, le nombre d’années de vie en bonne santé à la naissance dans l’UE-28 était estimé à 61,3 ans pour les hommes et 61,9 ans pour les femmes, ce qui représentait respectivement environ 79 % et 74 % de l’espérance de vie totale.
SI NOUS CONTINUONS NOTRE MODE DE VIE ET NOTRE SYSTÈME DE SANTÉ,
basé sur la vie à n'importe quel prix, sans se préoccuper de la qualité de vie qui reste,
LES FEMMES qui naissent actuellement en France passeront en moyenne
21 ANS DE LEUR VIE INCAPABLES
(de se gérer : se nourrir, se vêtir, penser, communiquer, ou/et se déplacer seules),
pour LES HOMMES , ce sera ENVIRON 15 ANS.
LES PROGRÈS DE LA MÉDECINE PERMETTENT certes de vivre parfois mieux et plus longtemps
mais ils ont aussi pour résultats de
MAINTENIR EN VIE PLUS LONGTEMPS DES PERSONNES GRAVEMENT MALADES, SOUVENT HOSPITALISÉES EN PERMANENCE, en hôpital ou à domicile,
grâce aux machines diverses:
respiration artificielle, oxygénations, trachéotomies, stimulation cardiaque, alimentation artificielle, hydratation artificielle, dialyse (rein artificiel), etc...
et aux opérations chirurgicales à un âge avancé, greffes ne donnant qu'une courte durée de vie supplémentaire, chimios poursuivies à 8 jours de la mort, plus des médicaments dont on abuse trop souvent.
ON VIT DONC PLUS LONGTEMPS SURTOUT PARCE QU'ON EST MALADE PLUS LONGTEMPS !
DOIT-ON POURSUIVRE DANS CETTE VOIE ?
Et accepter qu'une grande partie de la population soit malheureuse de survivre dans de mauvaises conditions, aux dépens des autres ? Est-ce raisonnable ?
COMMENT CHANGER ?
D'abord
EN RESPECTANT les vœux de chacun sur la qualité de vie qu'il souhaite,
EN RESPECTANT ceux qui préfèrent la mort à une vie coûte que coûte, sans la qualité requise par lui-même.
A chacun d'exprimer ce qu'il souhaite pour sa vie, sa santé, sa mort.
En revenant à une médecine de BON SENS, qui considère l'individu comme un tout, proche des gens, moins hospitalière, qui ne s'acharne plus à jouer les apprentis sorciers mais s'occupe des personnes dans leur totalité.
Une médecine qui cesse de mentir et de vouloir faire croire qu'elle est dieu tout puissant, qu'elle peut annihiler la mort.
En surveillant beaucoup plus et mieux cette INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE qui guérit parfois mais tue aussi beaucoup, plus soucieuse de profits que de la santé des personnes. .