25 Octobre 2015
QUELLE JUSTICE ?
JUSTICE BIEN INJUSTE DES HOMMES ET DES FEMMES :
IL AURAIT DU ÊTRE ACQUITTÉ, comme la première fois :
Jamais il n'a eu l'intention de tuer qui que ce soit, au contraire , il a seulement voulu prévenir des souffrances d'agonie terribles pour les proches :
Je les ai vues (et subies) chez mon père pendant 8 jours pleins : coma mais malgré tout, convulsions du corps à chaque respiration ! et je peux vous dire que j'aurais préféré bénéficier d'un médecin tel que le Dr Bonnemaison.
Rien de plus atroce, avec mon père -99 ans- branché de partout à des machines pour le maintenir en agonie, malgré mes protestations contre cet acharnement qui rapporte beaucoup d'argent à l'hôpital (et coûte très cher à la sécurité sociale).
A CES ACCUSATEURS, QUI ÊTES-VOUS POUR LUI AVOIR JETE LA PIERRE ?
Qu'auriez-vous fait à sa place ?
Avez-vous toujours pris conseil des autres avant d'agir ?
C'est son métier, et la loi dit que seul le médecin décide, alors il a cru que c'était possible, comme c'était le cas auparavant.
Avez-vous oublié que son métier était médecin d'urgence, pas un service ordinaire, qui ne devrait pas recevoir des cas de morts irrémédiables, comme celles qu'il reçoit comme tant d'autres services d'urgence.
COMMENT LES JURÉS ONT-ILS PU CÉDER AUX PRESSIONS D'UN FILS ABSENT DU CHEVET DE SA MÈRE MOURANTE ?
Qui voulait être consolé et participer à la décision du médecin ? Pourquoi était-il absent ?
COMMENT ONT-ILS PU ÉCOUTER LES ACCUSATIONS DE MEMBRES DE SON ÉQUIPE décidées depuis longtemps à le jeter hors des murs,
des pro-vies fanatiques qui ne supportaient pas ce médecin trop humain parce qu'il leur ôtait des clients pour les soins palliatifs avides d'argent (lu le premier jour de l'affaire sur internet, de la part d'accusateurs, avec le lendemain une pleine page d'accusations de l'évêque de Bayonne, farouche pro-vie, ... concerné en quoi ? ).
Le chef de service a témoigné de cette haine dans son service, avec des soignants décidés à le mettre dehors.
INFLUENCÉS PAR LES « ON-DIT », PAR DES MEDIAS qui transmettent les états d'âme de personnes pro-vie, violentes contre toute mort, pour raisons de croyances religieuses mais aussi de science déifiée, qui croient en la médecine comme science (ce qu'elle n'est en aucun cas, même si des technologies peuvent l'aider) comme on peut croire dans un créateur du monde, de soins palliatifs avides de malades = argent,
INFLUENCÉS AUSSI PAR LES FAMILLES,
Mais le Dr Bonnemaison est un urgentiste, pas un psychologue, il est pressé de sauver des vies qu'il peut sauver, il n'a guère le temps de consoler un fils qui n'est même pas resté auprès de sa mère mourante, et ce n'est pas son travail !
MAIS LES PRO-VIE ONT GAGNÉ ! Lamentable...
La médecine érigée en Science toute puissante, qui fait des miracles, alliée aux Eglises: c'est faux, archi faux ! On le constate chaque jour.
DE QUOI L'EMPÊCHER DE RETROUVER UNE PLACE DE MÉDECIN après l'intolérable radiation par un Ordre des médecins passé au dessus des lois, qui l'a condamné avant enquête et ce malgré le soutien de l'Ordre des médecins local !
DE QUOI JUSTIFIER LE RECUL DE L'ASSEMBLÉE ET DU SÉNAT sur la modification de la loi des droits des malades et de la fin de vie (titre déjà à discuter, quand commence la fin de la vie, qui le sait ? ) qui va garder les pleins pouvoirs pour les médecins, la possibilité de l'hydratation artificielle considérée comme soin et non pas traitement, qui prolonge les vies donc les agonies, et surtout très peu de sédations réservées à l'agonie, aux tous derniers moments de la vie, et encore sur demande express des clients.
citations:
http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2015/10/24/proces-bonnemaison-un-verdict-rendu-la-main-tremblante/
« Le verdict de la cour de Maine-et-Loire est juridiquement illisible. Peut-être parce qu'il a été rendu la main tremblante d'humilité »
La cour de Maine-et-Loire a considéré qu'il avait "intentionnellement" donné la mort à Françoise Iramuno, une femme de 86 ans, transportée aux urgences de l'hôpital de Bayonne après être tombée dans un coma profond, suite à une hémorragie cérébrale.
Admise dans le service d'hospitalisation de courte durée de Nicolas Bonnemaison, elle était décédée le lendemain, après avoir reçu du médecin une injection d'Hypnovel, un sédatif.
Selon la feuille de motivation de l'arrêt de la cour, trois éléments ont été retenus pour établir l'intention homicide de Nicolas Bonnemaison :
la rapidité entre l'injection et le décès,
la concordance des témoignages entre les aide-soignantes et les infirmières sur le comportement du médecin
l'absence d'information donnée à l'équipe soignante et à la famille de la patiente.
Le récit de l'équipe soignante avait en effet été accablant pour le médecin.
Entendu pendant les débats, son fils unique, Pierre Iramuno, qui était l'une des deux seules parties civiles au procès contre l'accusé, avait déclaré:
"Ce que j'aurais voulu, c'est qu'il m'en parle et qu'on décide ensemble. Je l'aurais compris s'il me l'avait expliqué. "
L'avis des familles a sans doute compté
Pour les six autres cas, Nicolas Bonnemaison est acquitté, la cour et les jurés n'ayant pas retenu l'intention homicide, même pour les deux patients qui auraient subi une injection de Norcuron, un curare. …........
Le droit ou la conscience. Qui suis-je pour juger ? Qu'aurais-je fait à sa place ? …