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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

suite de mes aventures médicales: souffrir pour vivre plus longtemps? et pourquoi?

après le retrait de ma tumeur cancéreuse (grade 1, évolution lente, non résistante aux oestrogènes),

j'ai refusé toute chimio,

mais accepté à regret, pour faire plaisir à ma chirurgienne,  qui insiste...

de subir des examens complémentaires:

1/2 journée perdue pour une scintigraphie osseuse inutile: tout va bien

une autre demi journée perdue pour un scanner du ventre, qui sera prolongé par une échographie du foie: petit kyste apparemment anodin sur le foie, par contre réaction forte à l'iode ingéré, désormais interdit pour moi! brulures des yeux qui pleurent, éternuements comme mon bon vieux rhume des foins... essoufflement et l'impression d'être "sonnée" par ce produit...

donc ils m'ont gardé 1/2h de plus en observation. plus de peur que de mal, mais...

je commence bientôt sans enthousiasme la série préconisée de
25 séances de radiothérapie pendant 5/6 semaines:
tous les jours sauf WE et jours fériés, sauf pose pour remise en performance des appareils...

tout le monde sait que les cellules cancéreuses s'arrêtent de progresser les WE et jours féries, et aussi lors des réparations des appareils!

cela prouve la sollicitude des médecins envers les malades!!!

on veut bien soigner mais sans cela dérange le médecin:

alors que probablement
une séance un jour sur deux régulièrement serait la bonne prescription,

on s'arrange pour que le médecin puisse profiter de ses WE et jours fériés...

alors comme les congés de fin d'année arrivent, j'aurai droit à 4 séances de suite, puis à 3 jours d'arrêt pour la convenance personnelle des médecins...

est-ce vraiment sérieux???       pour moi, c'est NE PAS RESPECTER LE MALADE
auquel déjà on fait subir des souffrances (brûlures) en prévention de rechutes qui n'auraient peut-être pas eu lieu sans rien,  en lui infligeant ces souffrances sans aucune raison médicale réelle,

car je pense qu'être brûlé 4 jours de suite plus arrêt est plus nocif qu'un jour sur deux, qui reposerait le corps?

mais j'ai la naïveté d'un non médecin... qui doute vraiment de la "science " médicale...

Je n'ai vraiment aucune envie de supporter ce traitement,
d'abord à cause de ce manque de sérieux,
ensuite parce que je doute de son efficacité... mais pas des souffrances infligées (même si je vais consulter, à mes frais, un coupeur de feu pour essayer de minimiser les souffrances)

La religion des médecins semble être de me dire:

oui vous allez souffrir quelques mois,

mais ensuite vous gagnerez des mois voire des années de vie...

Je n' en suis pas sûre, eux non plus s'ils sont honnêtes...

Mais à mon âge, 73 ans,

enfants et petits enfants adultes responsables, habitant loin de chez moi, vivant seule depuis 20 ans,

"je m'en fous" de gagner un peu plus de durée de vie,

ma seule ambition est de vivre sans souffrir jusqu'à ma mort, que je déciderai le jour venu: 

que je meure bientôt ou dans longtemps, je pencherai plutôt pour dire que le plus tôt serait le mieux, ma vie n'étant pas si enthousiasmante que je veuille la prolonger:

je subis déjà de par mon corps un rétrécissement de mes activités préférées, randonnées, voyages devenus trop fatigants, jardinage limite,

je subis un environnement politique français déplorable, comme tout le monde,

j'ai de moins en moins de possibilités financières

je suis enlisée dans un procès qui n'en finit pas, la Justice prend son temps...

j'essaye d'être encore utile aux autres et aux personnes âgées en particulier, mais je suis de moins en moins active

j'ai suivi mes parents centenaires dans une vie qui s'est rétrécie jusqu'à être seulement:

manger et dormir... puis perdre la tête... pas de quoi donner envie!

pour moi, leur survie était l'horreur...

d'ailleurs ils auraient voulu mourir ensemble et plus tôt, mais ma mère refusait l'idée du suicide, suite de son éducation catholique... et mon père n'a pas voulu lui faire subir son suicide, bien qu'il l'ait préparé... à chacun ses choix.

 

 

 

 

 

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