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www.jacqueline.salenson.fr

QUESTIONS DE VIE ET DE MORT, DROIT AU SUICIDE ACCOMPAGNE LOIS DU SYSTEME DE SANTÉ QUANT A LA FIN DE LA VIE/ pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'INTERRUPTION DE VIE VOLONTAIRE, en fin de vie, avec "le choix" et "Ultime Liberté"

Fin de vie et lois. Les français québecois bien en avance sur la vieille france engoncée dans des pratiques surannées !

Au Québec, les médecins au cœur de l’aide à mourir :

A la fin de l’année, 8 % des Québécois décédés devraient avoir eu recours à l’aide médicale à mourir, autorisée par la loi depuis 2014.

Celle-ci fait l’objet d’un consensus social qui ne laisse pas de surprendre en France au regard des clivages qui ont agité le débat public, en marge des travaux de la convention citoyenne sur la fin de vie.

Faire une demande d'aide à mourir par anticipation rassure, elle donne le sentiment de garder le contrôle de sa vie.

Je n'ai pas à être pour ou contre, je m'en tiens à respecter la liberté de chacun de rester maître de sa vie.

Après tout, l'aide à mourir est un droit individuel qui ne s'impose qu'à soi même.

La loi est une loi globale dans laquelle nous avons créé un droit explicite aux soins palliatifs et inscrit l'aide à mourir dans un continuum de soins. Elle est le soin ultime, qui peut être demandé après tous les autres.

Nous revendiquons que notre corps et notre destin nous appartiennent.

C'est le soin le plus encadré et balisé de tous :

Deux médecins doivent instruire la demande présentée par le patient, pour s'assurer que tous les critères de la loi sont satisfaits : le demandeur doit être majeur, apte à consentir aux soins, être atteint d'une maladie grave ou incurable et éprouver des souffrances physiques ou psychiques constantes insupportables, qui ne peuvent être apaisées dans des conditions jugées tolérables (par le patient).

Seul un médecin est habilitée à injecter ensuite les produits létaux.

La loi exclut encore les personnes atteintes de troubles mentaux (elle se donne un an de plus pour y parvenir ) mais elle s'est déjà élargie à ceux qui ont un handicap neuromoteur grave et incurable ainsi qu'à ceux atteints d'Alzeihmer, avec des directives anticipées demandant l'aide médicale pour mourir à partir d'un certain stade d'évolution de la maladie.

L'aide médicale à mourir est un droit constitutionnel.

Pendant la journée je réanime, j'aide à guérir, et parfois, le soir je dois aider à bien mourir. C’est mon devoir d’accompagner les gens de leur naissance à leur mort, j’ai l’impression de boucler la boucle, je n'aime pas le mot « euthanasie » , cela renvoie à un acte unilatéral perpétré sur un sujet dénué de conscience. Dans l'aide médicale à mourir, c'est la patient qui choisit, jamais le médecin.

C'est un privilège pour moi d'être présente dans ces instants là, c'est un moment de sérénité, la peine se mêle au bonheur de voir chacun rester maitre de son destin,

dit le médecin Natalie Le Sage.

Face à la perte d'autonomie vécue par une personne, à la souffrance existentielle qu'elle ressent à imaginer ce qu'elle va devenir et à l'immense fatigue qui accompagne tout cela, la médecine ne peut plus rien, sauf prodiguer cette dernière attention.

Dans l'aide médicale à mourir, c'est le patient qui choisit jamais le médecin. Leur décision n'est jamais une lubie mais le fruit d'un long cheminement. Ils ne veulent plus vivre comme çà. La plupart meurt avec un grand sourire.

Jean Desclos, abbé : L'aide à mourir ne contrevient pas au commandement « tu ne tueras pas » qui s'adresse à des gens sans défense. Elle n'est pas un meurtre mais un acte encadré, civilisé, voulu par le patient. Dans la parabole de Jésus, le bon samaritain secourt toujours son prochain.

C 'est lui qui a raison, pas le Pape.

 

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