fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce
20 Octobre 2023
OÙ ON S'OCCUPE BEAUCOUP DES SOIGNANTS ET PAS DES PATIENTS : de méchantes personnes qui font souffrir médecins et autres soignants par leur mauvaise volonté à continuer de vivre avec des souffrances insoutenables et incurables ... , qui préfèrent mourir que souffrir...
DR Isabelle CATALA - Accompagner les soignants après le suicide d'un patient.
DEUX IDEES CENTRALES (non dites) :
1) L'idée est que le suicide est une mauvaise chose, quelles qu'en soient les motivations.
2) L'idée, sous jacente, est celle de ces soignants omnipotents qui affirment (à tort) que toutes les souffrances peuvent être soulagées … donc le soignant serait fautif de ne pas avoir réussi à les supprimer ?
En France (analyse HAS 2022) :
795 cas de suicides (515 décès) ou de tentatives de suicides déclarés dans le but d’obtenir l’arrêt d’une souffrance insoutenable
41 % des suicidants sont âgés de plus de 60 ans et 129 patients ont plus de 80 ans. .
« Comment éviter que les soignants se sentent seuls, honteux, déstabilisés face au suicide d’un de leurs patients ? »
Aucune raison pour un soignant qui a fait ce qu'il a pu (pas de faute médicale) de ne pas accepter le suicide d'un patient qui souffre sans espoir de soulagement et qui de plus a déjà bien vécu (plus de 60 ans et plus de 80 ans d'après l'analyse de la HAS)
Il suffit d'une seule chose :
Reconnaitre à tout adulte responsable le droit au suicide, particulièrement lorsqu'il s'agit de supprimer ses souffrances insoutenables... donc permettre enfin l'aide à mourir (active ou passive selon leur voeu )pour ces patients qui auraient ainsi droit enfin à une mort douce et accompagnée de leurs proches
et bien sûr davantage d'humilité de la médecine : Reconnaitre les limites de la médecine qui ne sait pas soulager toutes les souffrances , fin de vie ou autre,
commentaires intéressants de cet article :
JLCB • Médecin ou Interne
L'aide à mourir ou le suicide assisté, comme en Belgique ou en Suisse, dans les situations insolubles, éviterait des fins de vie traumatisantes.
Et on a repoussé le projet de loi à 2024.... sinon plus tard encore.
pierre V_63 • Médecin ou Interne
et accompagner les patients après le suicide de leur médecin ?
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