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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

M Mercier : un an avec sursis Encore une condamnation ridicule, juste bonne à satisfaire les parents de Vincent Lambert, et les intégristes pro-vie

http://www.lemonde.fr/fin-de-vie/article/2015/10/27/jean-mercier-condamne-a-un-an-de-prison-avec-sursis-pour-avoir-aide-sa-femme-a-mourir_4797864_1655257.html

 

selon son avocat:

« le tribunal a créé artificiellement le délit de suicide assisté, qui n’existe pas, sous l’appellation de non-assistance à personne en danger ».

 

loi que nous (AAVIVRE ... sa fin de vie) appelons depuis toujours à modifier pour tenir compte de l'absence de danger pour celui ou celle qui, souffrant et incurable, voit la mort non pas comme un danger, mais comme une délivrance, dont l'état  de santé pourrait justifier d'une sédation terminale.

 

http://lci.tf1.fr/videos/2015/fin-de-vie-on-ne-peut-pas-cautionner-de-donner-la-mort-a-quelqu-un-8675629.html

"On ne peut pas cautionner de donner la mort à quelqu'un qui ne va pas mourir"

POURQUOI CES AFFIRMATION FAUSSES DE JEAN LEONETTI À SON SUJET ?

TRÈS GRAVE !

JEAN MERCIER N'ÉTAIT PAS ACCUSÉ DE MEURTRE.

 

Il n'a pas donné la mort à son épouse, il l'a laissé mourir comme elle le souhaitait, alors qu'elle n'en pouvait plus de souffrances incurables. la Justice l'a d'ailleurs jugé ainsi.

 

C'est bien elle et elle seule qui a pris les médicaments qu'elle avait mis de côté depuis longtemps.

Simplement, il ne l'en a pas empêché et il a réalisé son souhait : l'aider à sortir les cachets de leur enveloppe, ses mains à elle ne fonctionnaient plus assez bien.

Il a été accusé de non-assistance à personne en danger :

on prétend qu'il n'aurait pas dû laisser sa femme se suicider, et l'aider à sortir ses médicaments.

Mais pourquoi ce suicide choisi de son épouse? Parce qu'elle ne supportait plus sa vie de souffrances, incurable. C'est elle et elle seule qui a pris les drogues.

Mais il a tenu sa promesse d'être toujours là auprès d'elle dans les moments difficiles.

 

Lorsque M Leonetti affirme que 3 sur 4 des suicidés ne recommencent pas, C'EST FAUX, la proportion est plutôt de 3 sur 4.

Et qui ne recommence pas ?

  • Des jeunes, ou moins jeunes, qui se sont laissés aller à une panne de vie suite à des problèmes occasionnels, sentimentaux ou professionnels, qui peuvent se résoudre, dont beaucoup n'ont pas réellement voulu mourir mais seulement appeler à l'aide, suicides ratés exprès.
  • Pas des vieux déjà récidivistes, qui en ont assez de la vie insupportable qu'ils mènent et de leurs souffrances que nul médecin ne sait apaiser.

 

M LEONETTI REFUSE LE SUICIDE ASSISTÉ PAR PRINCIPE.

On le sait, mais en même temps très hypocritement, il dit que le suicide est un droit, une liberté, donc accompagner quelqu'un qui se suicide (acte non pénalisable) ne peut pas être condamnable.

IL EST FAUX de dire que Mme Mercier n'aurait pas pu être dans le cas des sédations terminales : Mme Mercier allait mourir, dans un laps de temps inconnu mais pas si long que çà, on ne savait pas quand, certes elle n'était pas en agonie, mais

  • elle était très âgée,
  • elle était malade depuis très longtemps,
  • elle avait déjà à plusieurs reprises tenté de mourir,
  • elle n'avait pas supporté qu'on l'en empêche,
  • elle ne supportait plus de vivre,
  • elle souffrait trop,
  • les médecins ne savaient pas soulager sa souffrance.
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