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www.jacqueline.salenson.fr

QUESTIONS DE VIE ET DE MORT, DROIT AU SUICIDE ACCOMPAGNE LOIS DU SYSTEME DE SANTÉ QUANT A LA FIN DE LA VIE/ pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'INTERRUPTION DE VIE VOLONTAIRE, en fin de vie, avec "le choix" et "Ultime Liberté"

MORT MOURANCE AGONIE

On m'interpelle sur ce nouveau mot: mourance.

https://www.bellerive.ch/la-mourance

« Si la mort désigne un état, la mourance décrit en fin de vie un processus qui est le reflet de celui de la naissance. »

POUR MOI NON :

La naissance n’est pas un processus, c’est l’instant où le bébé crie et commence à vivre, respire, a le coeur qui bat, des émotions qui arrivent, le besoin d’être nourri etc. les fonctions vitale commencent à fonctionner.

La mise au monde par sa mère est, elle, un processus : perte des eaux, dilatation du col, passage du bébé du ventre de sa mère vers l’extérieur ou sortie médicalisée en cas de césarienne.

Pour moi, la mort n’est pas un « état ». LA MORT EST UN CHANGEMENT D’ÉTAT,

le temps d’un instant.

La mort est le passage de l’état de « vivant » à celui de « cadavre » pour tout être vivant.

Tout être vivant redevient poussière : un cadavre se décompose très vite.

Que l’on croit ou non à la continuité de l’âme et à une vie spirituelle ultérieure.

Avant la mort, annoncée ou pas, on appelle cette période LA FIN DE LA VIE,

définie très facilement après la mort, mais beaucoup plus difficile à cerner avant.

Quand commence cette période ? Impossible à définir scientifiquement.

Puisque même avec une mort annoncée par des médecins dans un délai plus ou moins long, suite à une ou des maladies, on peut mourir de bien d’autres choses avant celle là.

LES SOUFFRANCES LIÉES À LA « MOURANCE » pour soi même et au DEUIL pour nos proches, sont liées à l’attachement qu’on peut éprouver

  • pour soi : à soi même, à notre rôle, à nos biens, à nos proches

  • pour les autres : à l’attachement qu’ils ont envers nous, financier, moral, affectif

COMMENT ACCEPTER LA MORT PROCHAINE ?

POUR NOUS MÊME :

être capable de se détacher de tout, ne pas avoir de regrets, encore moins de remords,

être bien avec soi-même et les autres.

Donc si nous n’avons pas réglé nos problèmes éventuels, accepter la mort est difficile.

L’avantage de la mort annoncée est de nous laisser le temps de régler ces problèmes, si possible, ou de renoncer à les régler, parce que finalement ce n’est pas si important que çà.

La mort impromptue nous prend au dépourvu, SAUF si depuis votre jeunesse vous avez acquis l’idée de notre mortalité et vécu comme si vous alliez mourir demain… donc vous êtes prêt à tout moment à accepter la mort.

Assez rare DANS NOTRE SOCIÉTÉ où on a choisi de nier la mort, de l’empêcher à n’importe quel prix, moral et financier, de la mettre à l’écart et de ne pas la voir, encore moins la préparer, ce que chacun avait l’habitude de faire il y a seulement quelques dizaines d’années. Mode du jeunisme, du refus de vieillir, du refus de la mort… assez stupide à mon avis, mais réel actuellement…

POUR NOS PROCHES, POUR LE DEUIL : COMMENT ACCEPTER LA MORT DE L’AUTRE ?

qu’on aime ou qu’on aime bien… qu’on voudrait encore auprès de nous … dont on pense avoir « besoin »…

A part reconnaître la réalité, tout à fait normale puisque nous mourons tous,

à part se préparer à l’absence de l’autre………. je ne vois pas comment faire.

On dit que nul n’est irremplaçable, mais on dit aussi que chacun est unique (donc irremplaçable…) !

Chaque situation est différente :

selon l’âge du « mourant », selon ses souffrances, selon notre attachement , selon notre façon de vivre, … selon nos croyances…

Là aussi, la mort annoncée est un avantage si,

au lieu de gémir de ce changement annoncé, on le prépare activement.

En cas de mort subite, on peut être pris au dépourvu :

si on a oublié que la mort nous guette à chaque instant de notre vie… et qu’on devrait s’y préparer en permanence, oubli fréquent dans notre société.

MOURANCE ET AGONIE 

Le mot « agonie »semble être réservé actuellement par nos médecins aux dernières heures voire jours de vie…

très restreint, trop restreint… car le mourant peut être très mal bien avant ces derniers moments.

Mais nos médecins n’acceptent de faire des sédations terminales que les derniers jours de vie quand il y a visiblement trop de souffrances…

En général ils refusent d’aider à mourir tranquillement par sédation s’il leur semble que la mort est encore lointaine (en fait, nul ne le sait… )

Ils ont trop peur qu’on les accuse de meurtre… si le mourant meure trop vite…

Société folle où on refuse aux personnes le droit de mourir naturellement comme si c’était possible de ne jamais mourir…

On restreint aussi la liberté de la mort volontaire, on refuse de l’aider,

on la force aux suicides cachés et violents le plus souvent, faute de connaissances sur le sujet par un quidam, puisque transmettre ces connaissances est presque un crime....

Autrefois l’agonie était la fin de la vie, la « mourance » : la mort annoncée inévitable

(dit par un médecin …

mais pas besoin de médecin lorsque la mort prochaine est ressentie par le mourant et vue par ses proches)

JE MILITE POUR QUE CHACUN REFLECHISSE AUX CONDITIONS DE SA MORT ET PUISSE AINSI ECRIRE SES DIRECTIVES ANTICIPEES EN ESPERANT QUE LE MEDECIN QUI ELS APPROCHERA EN TIENDRA COMPTE;

JE MILITE POUR QUE LA LOI CHANGE ET QUE NOS MEDECINS SOIENT OBLIGES DE NOUS RESPECTER DANS NOS DECISIONS DE VIE ET DE MORT? DE SANTE, Y COMPRIS RESPECT POUR CEUX QUI DEMANDENT DE L IADE POUR MOURIR VITE ET EN DOUCEUR DES LORS QU ILS SE SAVENT CONDAMNES ET QU ILS SOUFFRENT NE SERAIT CE QUE MORALEMENT

 

MILITEZ AVEC " LE CHOIX "  comme moi...

 

 

 

 

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