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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

l’idée fondatrice des associations pour le droit de vivre sa vie jusqu'au bout en liberté :

l’idée fondatrice des associations pour le droit de vivre sa vie jusqu'au bout en liberté :

permettre à chacun d’exercer lui-même sa liberté jusqu'à la mort, sans aide.

 

La mode est de considérer que toute personne, quel que soit son état de santé, est en danger par toute envie de suicide, le danger en question étant de mourir,

alors que

NOUS considérons que

  • d’une part, le suicide est une liberté fondamentale,

  • d'autre part que, dans certains cas d’état de santé occasionnant de grandes souffrances du moins morales, et incurables, le danger est de survivre avec des médecins qui s’acharnent, la mort devenant alors délivrance.

 

Ma mère parlait de « se reposer enfin » pour dire « mourir ». A 98 ans, les médecins ont trouvé utile de prolonger une vie dont elle ne voulait plus… mais elle n’avait pas alors écrit ses directives, donc je n’ai pas pu la défendre, comme je n’avais pas pu défendre mon père sur lequel les médecins se sont aussi acharnés pour le prolonger de 18 mois d’incohérence.

 

Par contre, avec ses directives -modèle des soins palliatifs précisant toutes le machines possibles, acceptées ou refusées- , j’ai pu empêcher qu’on emmène ma mère mourir à l’hôpital et qu’on la branche à des machines dont elle ne voulait pas.

Elle est morte dans son lit d'EHPAD malgré les réticences, pas de branchement à quoi que ce soit, elle aurait pu être mieux soulagée de ses souffrances morales (que nul médecin ne peut considérer, dès lors qu'il ne dépasse pas quelques minutes d'une consultation éclair qui se borne à faire des prises de sang pour analyses, suivies de distribution médicamenteuse, aucun essai de conversation et ce depuis des années…, bien que je lui ai donné pour information un résumé de la vie de ma mère pour la connaître un peu, demandé dans certains EHPAD ) mais aucune souffrance physique.

 

La loi de non assistance à personne en danger est utilisée maintenant comme une loi contre toute aide au suicide : pourtant, les lois républicaines autorisent le suicide, contrairement aux lois religieuses, ce qui a pour conséquence qu’on ne peut pas être condamné pour avoir aidé à un acte non délictueux… de quoi faire le bonheur des avocats… .

Cette loi était prévue pour les délits de fuite devant un accident ou un malaise subit dans la rue, contre de la maltraitance connue et non dénoncée, elle est détournée pour empêcher tout suicide, suite à l’influence des lobbies religieux - cathos intégristes surtout- qui reprennent du poil de la bête contre les idées républicaines.

 

La loi "tendant à réprimer la provocation au suicide" 1987

réprouve toute tentative d'éducation de la population sur le sujet, ignorant que l'éducation peut aussi bien aider quelqu'un à mourir que l'empêcher de mourir.

 

Savoir ce qui est toxique peut aussi bien servir à l'éviter qu'à le rechercher… les deux faces de Janus… toute science est à double face, on le sait avec le nucléaire, qui tue et qui soigne aussi, avec nos apprentis sorciers pseudo-scientifiques qui inventent chaque jour des choses à la fois dangereuses et utiles

 

Seule l'association AAVIVRE dénonce ces lois anti-libertés et demande leur modification sinon leur éradication.

 

voir : www.aavivre.blogspot.fr : nouveau livre pour la liberté.

 

 

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