18 Janvier 2018
je vais réfléchir à une société où les femmes et les hommes redeviendraient des êtres libres, égaux en droit, où le poids de la maternité et du sexe ne seraient pas sans cesse lourd à porter par des femmes privées par trop de religions de leur prérogative: mettre des enfants au monde, filles et garçons, sans qu'on sache forcément qui est le père... prérogative qui les a fait mettre en esclavage par des hommes inquiets de ce pouvoir contre lequel ils sont impuissants.
Matriarcat d'abord, essentiel: on n'est sûr que de sa mère pas de son père, même si les analyses actuelles permettent de conforter un père supposé.
Seulement alors, un changement des lois actuelles, aux prérogatives masculines pourrait faire évoluer la société.
Mon père a toujours déclaré qu'il s'était fait tout seul: oui, mais… il était loin d'être seul, ma mère était à son service en permanence:
S'il a pu étudier toute sa vie, se réaliser, c'est parce que ma mère a de tout temps été son esclave (consentante!), assumant tout le travail quotidien et les deux enfants imposés par son mari, dont elle se serait bien passée.
Et pour des personnes pauvres, orphelins tous les deux (guerre de 14) qui n'avaient aucune aide extérieure, la vie de ma mère a été celle d'une servante "responsable de rien: elle ne travaillait pas!" elle assumait seulement les courses, la cuisine, le linge (lavage et repassage) , l'école des enfants (les y emmener, aller les chercher, 5 étages sans ascenseur à Paris centre) , l'intendance : gérer l’argent, la banque, ... tout quoi ... ce qui est nécessaire à la vie quotidienne d'adultes indépendants.
Sans elle, qu'aurait pu faire mon père? pas grand chose, il n'aurait pas eu le temps de lire, prendre des cours du soir, s'améliorer dans son travail, dans ses loisirs (calligraphie).