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www.jacqueline.salenson.fr

QUESTIONS DE VIE ET DE MORT, DROIT AU SUICIDE ACCOMPAGNE LOIS DU SYSTEME DE SANTÉ QUANT A LA FIN DE LA VIE/ pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'INTERRUPTION DE VIE VOLONTAIRE, en fin de vie, avec "le choix" et "Ultime Liberté"

mon avis pour le comité d'éthique suite - Fins de vie choisies et respectées -

http://www.erepl.fr/fr/etats-generaux-de-la-bioethique/

 

"LA PLACE DES CITOYENS VULNÉRABLES DANS LA MÉDECINE DE DEMAIN"

 

J’envoie mon avis sur le sujet, que je publie sur mon blog.

 

2) Mettons nous dans ce cas :

 

Une personne souffre, moralement peut-être encore plus que physiquement : la souffrance morale est plus difficile non seulement à cerner mais à soulager… ce qui fait qu’elle est majoritairement niée, c’est plus facile…

Elle fait appel à la médecine publique, au système de santé classiqe parce qu’elle espère être écoutée d’abord, soulagée ensuite, même si son cas est incurable avec la connaissance médicale actuelle :

la médecine ne peut pas empêcher les gens de mourir,

elle peut parfois retarder le moment de la mort, prolonger un peu de vie,

 

mais pour quelle qualité de vie ? Et qui décide de la qualité de cette vie ?

 

Une médecine « humaine » devrait d’abord l’entendre, l’écouter, lui expliquer ce qui est possible et ce qui ne l’est pas.

Pas de besoin d’experts en soins palliatifs, n’importe quel soignant devrait être capable de cela.

 

LA DISCUSSION MÉDECIN/USAGER DOIT INCLURE LA MORT QUI VIENT INEXORABLEMENT, dans un délai plus ou moins court/ ou long.

 

QU’EN PENSE L’INTÉRESSÉ ?

 

DE QUEL DROIT REFUSER L’AIDE MÉDICALE À CELUI QUI LA DEMANDE POUR MOURIR SEREINEMENT :

 

  • que ce soit avec des soins palliatifs institués (experts hospitaliers, même s’il est possible d’avoir l’hospitalisation à domicile),

    ou sans eux, mais avec un médecin quand même, chez soi ou en institution, pour ne pas souffrir ni moralement ni physiquement

     

  • que la méthode choisie par l’intéressé soit :

  • ou la sédation continue dans laquelle la mort arrivera non pas presque instantanément mais au bout de quelques jours d’endormissement, à condition d’avoir évidemment cessé tout autre soin (surtout pas d’hydratation ni d’alimentation, ni oxygénation articificielles qui prolongent les vies articifielles ) .

  • la mort volontaire (suicide) accompagnée, voire aidée pour ne pas souffrir (le médecin choisit la médication adéquate et la donne, à prendre soi même ou à injecter selon la possibilité qui reste )

 

  • Tous les médecins doivent acquérir les connaissances requises pour accompagner la vie et la mort.

  • Tous les médecins doivent acquérir les connaissances humanistes et d’écoute nécessaires à leur métier.

  • Cela n’empêche pas d’apprendre des techniques anciennes et modernes, voire venues d’autres médecines pour mieux soigner et guérir quelquefois.

 

MAIS L’ÊTRE HUMAIN DOIT REDEVENIR PRIORITAIRE :

nous ne sommes pas qu’un assemblage d’os, de muscles, d’organes internes, qu’on peut décomposer à loisir et dont on peut changer les pièces comme dans une voiture…

la médecine actuelle réagit comme si nous étions des robots à pièces interchangeables,

c’est un scandale !

 

CONTRAIRE À TOUTE ÉTHIQUE HUMAINE.

 

LES MÉDECINS DOIVENT RESTER HUMBLES ET ÊTRE CONSCIENTS QUE LA TECHNIQUE NE REMPLACE PAS L’HUMAIN.

Et ne pas oublier que LA MEILLEURE DES MÉDECINES EST HUMAINE, faite d’écoute et de compassion, qui guérissent effectivement les personnes dans 50 % des cas…

même si des techniques peuvent permettre à certains malades de vivre pas trop mal avec leur maladie et à d’autres de guérir.

 

LES MÉDECINS DOIVENT CESSER D’ÊTRE DES ORDONNATEURS ROBOTS, distribuant médicaments et traitements divers au gré des résultats de diverses analyses et radios…

 

  • POUR REDEVENIR (c’était le cas de nos médecins de campagne, ou de famille)

    DES ACCOMPAGNATEURS DE VIE ET DE MORT, puisque l’une ne va pas sans l’autre.

  • Donc DES CONSEILLERS AU SERVICE DE LEURS « PATIENTS ». pour des vies meilleures (service très cher payé… directement et indirectement )

     

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