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www.jacqueline.salenson.fr

QUESTIONS DE VIE ET DE MORT, DROIT AU SUICIDE ACCOMPAGNE LOIS DU SYSTEME DE SANTÉ QUANT A LA FIN DE LA VIE/ pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'INTERRUPTION DE VIE VOLONTAIRE, en fin de vie, avec "le choix" et "Ultime Liberté"

Etude sur une Thèse sur l'euthanasie de 2001 2ème partie

https://hal.univ-lorraine.fr/hal-01738968/document?fbclid=IwAR2V-nuY6a4_1bdr9xMVS2tByd83nTBUdvTKxiS5_fzqjqjcUk6Kd1ZjVDU

donc avant la légalisation de l'euthanasie par Belgique et Pays Bas (2002)

De nombreux paragraphes sont trop anciens pour en tirer parti en 2022.

mais on peut en tirer des enseignements intéressants :

Francis BACON « du progrès et des savoirs » 1623 :

«Je dirai de plus, insistant sur ce sujet, que

l'office du médecin n'est pas seulement de rétablir la santé, mais aussi d'adoucir les douleurs et souffrances attachées aux maladies ;

et cela non pas seulement en tant que

cet adoucissement de la douleur, considérée comme un symptôme périlleux, contribue et conduit à la convalescence, mais encore

afin de procurer au malade, lorsqu'il n'y a plus d'espérance, une mort douce et paisible ; car ce n'est pas la moindre partie du bonheur que cette euthanasie (qu'Auguste souhaitait si fort pour lui-même), et qu'on observa aussi au décès d'Antonin-le-Pieux, qui semblait moins mourir que tomber peu à peu dans un sommeil doux et profond

On rapporte aussi d'Epicure qu'au moment où sa maladie ne laissait plus d'espérance, il se procura une pareille mort, en se gorgeant de vin et noyant, pour ainsi dire l'estomac et le sentiment ; ce qui donna lieu à ce trait d'une épigramme: Hinc Stygias ebrius hausit aquas, c'est à dire qu'à l'aide du vin il masqua l'amertume des eaux du Styx.

Mais de notre temps,

les médecins semblent se faire une loi d'abandonner les malades dès qu'ils sont à l'extrémité ; au lieu qu'à mon sentiment, s'ils étaient jaloux de ne point manquer à leur devoir, ni par conséquent à l 'humanité, et même d'apprendre leur art plus à fond,

ils n'épargneraient aucun soin pour aider les agonisants à sortir de ce monde avec plus de douceur et de facilité.

Or, cette recherche, nous la qualifions de recherche sur l'euthanasie extérieure, que nous distinguons de cette autre euthanasie qui a pour objet la préparation de l'âme, et nous la classons parmi les desiderata ».

Le médecin en tant que praticien, doit développer ses connaissances afin d'intervenir auprès de son patient incurable.

Nous sommes loin du suicide et de la mort comme alternative à un destin horrible.

C'est une tierce personne qui participe à cette bonne mort.

On ne raisonne plus seulement en terme de qualité des derniers instants mais en terme d'action favorisant une telle mort, sans pour autant la provoquer.

La mort est vécue comme une étape naturelle de la vie à laquelle personne ne peut échapper.

Ce qu'elle est depuis toujours et restera toujours !

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