19 Novembre 2023
merci à la MGEN et aux autres membres du pacte progressiste de nous accompagner dans ce combat de liberté :
nous voulons, nous patients d'aujourd'hui ou de demain, clients obligés d'une médecine "moderne", être libérés d'une tutelle médicale patriarcale qui se poursuit,
avec une loi de santé qui discrimine les gens en fin de vie (qui commence quand? ) des autres,
qui utilise la faiblesse intellectuelle supposée (on dit les autres vulnérables... ce qui n'a pas de sens hors tutelle qui l'atteste ) des malades en fin de vie pour les priver de leurs droits :
le médecin doit être un accompagnateur pour de meilleures vies, selon le point de vue du malade et pas selon le point de vue des autres, y compris soignants,
mais la meilleure vie se termine par la meilleure mort :
celle qu'on a choisie, avec ses accompagnants,
le cadre d'autorisation pour une mort choisie ne doit pas être trop strict :
c'est le malade qui dit sa souffrance, c'est lui qui décide
le médecin ne peut que consentir à l'aider ou pas, après avoir constaté que la médecine ne peut plus améliorer la vie du patient.
pas de discrimination selon la ou les maladies :
les poly-pathologies fréquentes dans un âge avancé sont tout aussi pénibles et incurables pour certains que des maladies incurables qui font mourir trop lentement: maladies dégénératives et autres longues maladies où on meurt à petit feu...
les soins dits palliatifs ne sont pas réservés à des spécialistes de la douleur, mais ils doivent être donnés par TOUS les médecins, comme l'oblige la circulaire Laroque de 1985, jamais suivie...pourquoi?
un manque énorme dans la formation des soignants :
savoir approcher la mort avec philosophie : elle nous attend tous et à tout âge et tout moment
donc être prêts à aider à soulager les souffrances qui parfois précèdent la mort,
y compris quand seule la mort délivrance peut soulager,
mort délivrance qui peut être selon la décision du patient,
sédation continue jusqu'au décès ou acte plus rapide programmé, si le patient le demande.
Des "maisons" hors hôpital pour accueillir les mourants qui ne peuvent pas rester chez eux et cherchent un lieu accueillant pour mourir ? pourquoi pas?
80% des gens ne veulent pas mourir à l'hôpital, et pourtant 75% des décès y ont lieu...