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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

faux débats sur le projet de loi "droits des patients" : pour un nouveau droit! déviés par des soins palliatifs légaux depuis 40 ans

SOINS PALLIATIFS ET LIBERTE DE CHOIX DE VIE (vivre et mourir)

FAUX DEBATS ACTUELS

DÉVELOPPER LES SOINS PALLIATIFS POUR TOUS, PAR TOUS LES MÉDECINS,

n'a aucun rapport avec le fait de

RESPECTER DEMAIN LA LIBERTÉ DU SUJET HUMAIN

DANS LE SYSTÈME DE SANTÉ.

LIBERTÉ NON RESPECTÉE AUJOURD'HUI, où le malade devient un OBJET de soins et perd sa qualité de sujet.

La médecine technologique depuis les années 1980 ne pense que à

PROLONGER LES VIES ORGANIQUES

sans se préoccuper de la qualité de vie nécessaire pour l'individu.

LES SOINS PALLIATIFS SONT LÉGAUX DEPUIS ENVIRON 40 ANS

1985 obligation pour tous les soignants de donner les soins palliatifs,

1999 droit des patients à l'accès aux soins palliatifs (unités et lits dédiés)

ILS NE SONT PAS CONCERNÉS

PAR LE CHANGEMENT DE LOI SUR LE SUJET «  DROITS DU PATIENT »

(ou plutôt des usagers du système de santé, car qui sait que le mot « patient » signifie « celui qui souffre » ? le mot fait plutôt penser à la patience qu'il nous faut pour obtenir un rdv médical et qu'il ne soit pas bâclé en quelques minutes)

L'état a abandonné depuis trop longtemps à une organisation privée la SFAP le développement des formations de spécialistes des soins palliatifs pour médecins et soignants.

Les dirigeants de la SFAP avec JALMAV et d'autres associations de bénévoles accompagnants font du prosélytisme chrétien, pro-vie. Leur idéologie est chrétienne, pro-vie à tout prix …

liée aux catholiques intégristes aux évangélistes américains :

prolonger les vies organiques à tout prix, sous le prétexte de « vie sacrée »...

quelle que soit sa qualité

il y a depuis longtemps développement de l'acharnement palliatif :

Quand j'entends dire par des SP que les chimiothérapies de dernière instance sont des soins de « confort » alors que ce sont des traitements qui engendrent des souffrances épouvantables, alors qu'on sait que trop tard elles ne servent à rien, je suis outrée... où est passé la raison ???

Il faut voir les publicités hors de prix dont ces gens là inondent la France depuis 1 an pour les soins palliatifs en institution sous prétexte de vie « sacrée ».... :

  • affiches dans le métro,

  • films publicitaires passés dans toute la France, à grand renfort de publicités

  • débats faussés contre l'aide à mourir indépendante des soins palliatifs obligatoires en réalité...

LEUR IDÉOLOGIE EST SECTAIRE ET NE RESPECTE PAS LA LIBERTÉ DE CONSCIENCE DES AUTRES, base de notre République :

ceux qui préfèrent mourir plutôt que de subir une vie qui a perdu toutes ses qualités

ceux qui pensent que le suicide est certes une liberté mais qui pensent à leurs proches et ne veulent pas les traumatiser par un suicide violent, faute de trouver un moyen doux de mourir

ceux là pensent que c'est le travail d'un médecin d'adoucir leurs souffrances par la mort lorsqu'ils disent « stop » je ne veux pas aller plus loin...

NON les meilleurs des SP ne soulagent pas toutes les souffrances, c'est un mythe publicitaire impossible à réaliser.

SERAIT-CE LA RAISON DU MAUVAIS DÉVELOPPEMENT DE CES SOINS ?

En France les chrétiens ne représentent plus que 30% de la population, et encore tous ne sont pas sectaires. Tous ceux qui connaissent le sujet et ne veulent pas de prolongation de vie au delà de leur décision, refusent d'y entrer . De ce fait les expériences des soignants dans les unités de SP sont faussées.

  • Avec des clients qui partagent leur idéologie de vie à tout prix, çà va.

  • Avec des clients naïfs qui l'ignoraient çà se passe souvent mal.

Et ce n'est pas seulement faute de place que les gens n'y vont pas mais aussi parce qu'ils ne veulent pas y aller, en connaissance de cause, ils savent qu'on fera tout pour les empêcher de mourir, quand c'est leur seul désir.

ON A FAIT DES SOINS PALLIATIFS UNE SPÉCIALITÉ MÉDICALE , CE QUI EST UNE ABERRATION.

Que certains médecins fassent de la recherche pour mieux soulager douleurs et souffrances, pourquoi pas ? Cela est toujours utile. Mais :

TOUS LES MÉDECINS DOIVENT ÊTRE CAPABLES DE SOULAGER LES SOUFFRANCES au mieux des capacités actuelles, C'EST LA BASE DE LEUR MÉTIER.

Ils seront très souvent déçus de ne pas pouvoir guérir, et déçus aussi de ne pas pouvoir aider mieux ceux dont on prolonge les vies avec des maladies chroniques qui s'aggravent au fil des jours ou des années. La médecine est un art difficile dans lequel les miracles sont très rares et sans doute indépendants du médecin... Ce n'est pas une science exacte et nous ignorons encore énormément de choses sur le fonctionnement de l'être humain.

FAUX DEBATS ACTUELS

La SFAP et ses satellites ONT DÉPLACÉ LE DÉBAT

SUR LE DROIT DU CITOYEN DE DÉCIDER DE SA VIE, sa santé, sa mort avec l'aide de la médecine

vers UN DÉBAT INTERNE POUR EUX MÊMES : pour augmenter les unités et les lits dédiés aux spécialistes « soins palliatifs » dans le système hospitalier....  et rarement pour mieux former tous les soignants.

Ils l'ont dévié pour en faire une lutte des soins palliatifs institués contre la liberté de la mort choisie, aberration, comme si les SP avaient une morale supérieure à celle des autres : la morale chrétienne de prolongation de la vie à tout prix, qu'ils opposent à la liberté de décider de sa vie donc de sa mort.

La réalité est ailleurs : Chaque personne est contente d'une prolongation de vie supportable par la technologie médicale, mais nombre de personnes sont effrayées des prolongations faites contre l'avis de la personne et des souffrances prolongées alors que la mort est annoncée.

Ma vie m'appartient, j'ai donc le droit de choisir de la prolonger ou pas avec la médecine (droit eu refus des traitements proposés) donc

j'ai aussi le droit de décider que « çà suffit comme çà » et que je veux non seulement arrêter tous les traitements mais qu'il m'apparaît indispensable que la médecine m'aide pour ne pas souffrir inutilement, pour ne pas être contraint à un suicide violent, seule solution restante.

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