suicide mot entaché de méfiance = maladie mentale... alors interruption volontaire de vie, pensée, réfléchie, pour l'aide médicale active ou passive pour une mort douce?

J'avais écrit sur facebook :

en France le mot suicide = grave dépression nerveuse = maladie mentale,

stupide mais c est comme ça : idée véhiculée par l'église catholique il y a des siècles,

ce qui avait permis à l'époque de dépénaliser le suicide auparavant puni (pas du tout aux débuts de la religion, bien plus tard) pour le suicidé d'interdiction de bénédiction et de cimetière, mais pire, d'excommunication de toute sa famille à laquelle l'Eglise prenait tous ces biens... punition qui a enrichi l'église mais qui avait provoqué des rebellions.

Ne pas oublier que pendant longtemps l'homosexualité était considérée comme une maladie mentale et l'est encore dans certains pays et religions...

Demain, penser à accélérer sa mort parce qu'on souffre de façon incurable, parce que c'est notre meilleur choix pour nous même ne sera plus considéré comme maladie mentale non plus ?

C'est déjà le cas de plus en plus de pays qui permettent l'aide à mourir médicalisée en fin de vie, passive et active, pour ceux qui la demandent parce qu'ils vont mourir et qu'ils souffrent de la prolongation de leur vie.

Corinne Crettaz m' a répondu : « on se suicide sous toutes les latitudes, que l'on voit croyant ou non. Je ne vois pas ce que le catholicisme vient faire là-dedans. Et on meurt aussi bien ici que partout ailleurs. Ça ne souffre aucune exception. Et je ne connais aucune culture dans laquelle le suicide ne soit pas un tabou. »

Ma réponse : le suicide tabou partout dans le monde ? Non... pas du tout...

la culture grecque stoïcienne magnifiait le suicide

comme la culture japonaise... où se faire hara kiri était noble

le catholicisme à ses heures le magnifiait aussi en sanctifiant ses martyres... car préférer mourir dans d'atroces souffrances plutôt que de changer de religion au moins en apparence est bien un suicide

dans l'armée française (et les autres sans doute ? ) nul soldat ne va au combat sans sa pilule de cyanure pour être sûr d'échapper à la torture qui pourrait faire de lui un traître …

l'honneur est prioritaire pour la nation ! La vie d'un soldat ne compte pas.

le suicide magnifié n'est pas le suicide « coup de tête », spontané, sans réflexion, souvent raté car non préparé : pas de jeune fou d'amour, pas de suicide événementiel …

ce n'est pas non plus le suicide lié à une maladie dépressive qu'on pourra peut-être guérir : on veut prendre le temps d' essayer...

c'est un suicide réfléchi, souvent entouré,

nécessaire pour sauver l'honneur, individuel et social

nécessaire pour diffuser le catholicisme, les martyrs ont aidé les missionnaires …

L honneur c'était ce qu'on appelle aujourd'hui notre dignité et celle de notre société

c'était aussi ne pas peser sur les autres...

car peser sur les autres, compter sur les autres pour vivre, sans aucun espoir de changement,

n'est pas une bonne chose ni pour sa propre dignité ni pour l'intérêt national,

quoiqu'en disent nos nouveaux fanatiques des SP qui s'enrichissent du malheur des autres, aux dépens de la collectivité, sous des dehors de charité chrétienne.