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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

IL N'Y A AUCUN ENGAGEMENT ENTRE PATIENT ET MÉDECIN ! contrairement aux affirmation de "la Croix"

https://www.la-croix.com/Debats/liberte-choix-brandie-defenseurs-leuthanasie-releve-plutot-dune-soumission-librement-consentie-2022-11-04-1201240688

notons que l’acte de soin se prête particulièrement bien à cette définition.

Dans un système patriarcal où le médecin décide à notre place, oui...

La maladie grave est connue de tout l’entourage du malade (et parfois au-delà) ; et du malade ?

le malade est ENGAGÉ par qui ??? dans des soins au long cours et il est très difficile (coûteux au sens psychologique du terme) de faire machine arrière …. pour qui ???; les soins sont répétés régulièrement et sur des mois (chimiothérapie, par exemple).

AUCUNE OBLIGATION D'ACCEPTER DES SOINS LORSQU'ON NE LES VEUT PAS,

C'EST DANS LA LOI DE SANTÉ DEPUIS 2002 (LOI KOUCHNER) .

ON PEUT LES ARRÊTER QUAND ON VEUT.

Traitée pour cancer et autres problèmes de santé, je ne me suis JAMAIS sentie ENGAGÉE dans les traitements par un médecin ou un autre.

J'ai refusé certains traitements, j'en ai accepté d'autres, j'en ai abandonné au bout d'un certain temps à cause des effets secondaires , nul ne s'y est opposé fort heureusement.

Ce que nous pouvons observer dans un quotidien de la maladie grave actuelle sera confirmé dans un cadre modifié où la mort choisie pourra être proposée, en toute liberté.

NON   LA MORT CHOISIE NE SERA JAMAIS PROPOSÉE, même si l'aide active à mourir devient légale : L'INITIATIVE DOIT VENIR DU MALADE !

Cela correspond à sa philosophie de vie et à rien d'autre.

DÉCIDER DE SA MORT AVEC UNE LOI CADRE NE SERA PAS UNE LIBERTÉ TOTALE : il faudra être dans le cadre de la loi pour obtenir une aide médicale,

même si on trouve ce cadre trop strict.

Dans l’engagement qui le lie au médecin, et par son intermédiaire aux attendus de la société, le malade infléchira ses postures vers ce qui lui paraîtra la meilleure solution pour tous.

IL N'Y A AUCUN ENGAGEMENT ENTRE PATIENT ET MÉDECIN !

Le patient demande au médecin s'il peut l'aider pour aller mieux, malgré sa maladie, rien de plus.

Le médecin propose des traitements , le patient accepte ou non de les essayer.

Lorsque le traitement est pire que le mal, pourquoi poursuivre ?

Si le traitement fait du bien on le continue.

Mais le patient est libre d'arrêter des traitements et soins à tout moment !

La psychologie sociale nous apprend que les convictions de départ ne prédisent, en rien, les décisions à l’arrivée.

La prédiction est du ressort des voyants …

                    mais une philosophie de toute une vie ne change jamais.

JE NE SUIS PAS D'ACCORD DANS LA PROBLÉMATIQUE DE LA MORT CHOISIE :

au bout de 20 ans d'usage, dans tous les pays qui la permettent,

pas plus de 4,5% - aux Pays Bas- des mourants demandent une aide active pour mourir.

aucun raz de marée de demandes...

En effet beaucoup de personnes dans nos sociétés occidentales ont été imprégnées des idéologies des religions qui ont pour dogme de refuser la mort choisie comme blasphème à leur dieu.

Même lorsqu'ils ont abandonné toute pratique religieuse, cela reste en eux.

Et puis beaucoup d'humains s'accrochent à la vie, même lorsqu'elle devient un calvaire...

La liberté de choix, qui nous est présentée comme cette garantie, s’avère en l’occurrence un facteur d’aggravation… NON ni garantie, ni aggravation...

Mais laissons conclure Joule et Beauvois :

« En somme, dans toutes les situations qui nous occupent, le sujet est amené à réaliser le comportement que l’on attend de lui dans un contexte qui garantit son sentiment de liberté et qui exclut même tout sentiment de soumission. »

R.-V. Joule et J.-L. Beauvois, Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens. PUG, 2002, nouvelle version.

NON NOUS NE SOMMES PAS LES MARIONNETTES D'UNE SOCIÉTÉ QUI NOUS MANIPULERAIT !

Tout à fait normalement, les idées de la société évoluent, les dogmes religieux sont beaucoup moins suivis, et la mort choisie en fin de vie paraît pour beaucoup une possibilité pour ne pas terminer sa vie dans un état lamentable qu'ils refusent, avec les prolongations médicales habituelles : La plupart de nos concitoyens voient leur vie allongée par la médecine, mais trop souvent pour une vie de malade chronique... tant que la qualité de vie reste acceptable, pourquoi pas?

L'espérance de vie est 85 ans pour les femmes , 80 pour les hommes

L'espérance de vie en bonne santé est 65 pour les femmes, 64 pour les hommes...

on a gagné 20 ans de vie en mauvais santé !

Mais l'évolution est lente, et l'être humain s'accroche à la vie … la plupart du temps.


 


 

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