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www.jacqueline.salenson.fr

QUESTIONS DE VIE ET DE MORT, DROIT AU SUICIDE ACCOMPAGNE LOIS DU SYSTEME DE SANTÉ QUANT A LA FIN DE LA VIE/ pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'INTERRUPTION DE VIE VOLONTAIRE, en fin de vie, avec "le choix" et "Ultime Liberté"

3 Sénatrices ( sur 348 : 1%) dont 2 pro-vie, critiquent la méthode pour aller vers une loi de liberté pour nos fins de vie

Rapport de 3 Sénatrices ( sur 348!) : 1%

Corinne Imbert (Charente-Maritime, Les Républicains, LR)

Christine Bonfanti-Dossat (Lot-et-Garonne, LR)

hostiles à l’aide active à mourir.

Michelle Meunier (Loire-Atlantique, groupe socialiste)

favorable (je ne comprends pas cette alliance ? ),

toutes opposées à la méthode choisie par le gouvernement...

Pour moi, peu importe la méthode, le gouvernement prépare un projet qui sera discuté ensuite au parlement puis au sénat, et subira donc des amendements...

Le projet est essentiel, le texte de loi final est inconnu...

LE BUT EST DE RENDRE AUX USAGERS DU SYSTÈME DE SANTÉ

LEUR DROIT DE DÉCIDER DE LEUR VIE JUSQU'À LEUR MORT

(avec les directives anticipées et la personne de confiance)

"La loi de 2016 répond à PRESQUE tous les cas"

pourquoi pas à TOUS les citoyens ? Une loi est faite pour TOUS les citoyens !!!

PAS DE DISCRIMINATION entre certains malades et mourants et les autres...

MA VIE M'APPARTIENT et à personne d'autre, ni à mes proches ni à la société, ni à la Médecine

JE DOIS POUVOIR CHOISIR MA FAÇON DE VIVRE, DE GÉRER MA SANTÉ,

DONC DE MOURIR

JE DOIS ÊTRE AIDÉ À NE PLUS SOUFFRIR PAR LA MÉDECINE DONT C'EST LE PREMIER DEVOIR :

soulager les souffrances morales et physiques autant que possible,

LES SOINS PALLIATIFS DOIVENT ÊTRE DONNÉS PAR TOUS LES MÉDECINS, en ville et en institution, et quel que soit le service hospitalier où se trouve la personne (circulaire Laroque 1986)

les services spécialisés étant davantage axés sur la recherche contre les souffrances

Y COMPRIS LORSQUE LA SEULE FAÇON DE FAIRE EST DE M'AIDER À MOURIR,

  • que ce soit par sédation terminale (sans attendre les derniers jours d'agonie, trop tard) aide « passive » avec une mort rapide et douce en 3 jours maximum,

  • ou par aide active à mourir pour ceux et celles qui le demandent de façon réitérée, qui préfèrent programmer leur mort avec leurs proches pour leur éviter un deuil trop difficile.

« Les personnes atteintes de pathologies terribles ne souhaitent que très exceptionnellement mourir. » Surtout qu'on leur interdit !!!

« La part de ceux qui se rendent à l’étranger pour solliciter une aide à mourir (maladie de Charcot) est infime » oui c'est compliqué et très cher , réservé aux riches et aux « sachants »

« La loi Claeys-Leonnetti de 2016, qui donne droit aux malades de demander une sédation profonde et continue jusqu’au décès en cas de pronostic vital à court terme, » En réalité à si court terme (3 jours maxi de prévision de la mort, en admettant qu'on sache le définir ) qu'elle en devient inutile, trop tardive. On souffre depuis 6 mois voire plus et on n'a le droit de mourir que 3 jours plus tôt !

« Si tel n’est pas toujours le cas, reconnaissent-elles, c’est que cette loi « est mal connue donc mal appliquée » .

FAUX  : la loi est connue, elle est inapplicable dans de bonnes conditions,

Cette loi laisse toujours le pouvoir patriarcal aux médecins seuls décideurs de nos vies :

même avec des directives anticipées écrites claires, avec une personne de confiance sûre,

  • le médecin et même les pompiers doivent d'abord réanimer avant d'avoir le droit de lire que vous refusiez la réanimation !
  • Si un médecin trouve nos directives inappropriées, il peut refuser de les suivre... aucun critère de « inappropriation » laissée à la décision du médecin (et de son équipe : rien de collégial en réalité, l'équipe est soumise à son chef de service)

« Quel que soit le cadre que le législateur pourrait être amené à fixer, celui-ci serait sans délai confronté à des recours juridiques » Non, si la loi le prévoit, est bien faite, mais en quoi serait-ce gênant ?

« on proposerait l’aide active à mourir comme solution aux personnes handicapées ou aux personnes âgées », ces « lignes rouges ne manqueront pas » d’être franchies un jour ou l’autre. »

Complètement absurde... imaginaire! aucun des pays qui ont légalisé l'aide active à mourir depuis 20 ans n'oint dévié dans ce sens :

aucune loi ne prévoit pas qu'un médecin propose une aide active à mourir, c'est interdit.

Seul le patient peut la demander et ne l'obtient que s'il est dans le cadre de la loi.

(nombre de refus dans les pays qui ont légalisé ce droit)

« Il y a un risque que « les plus fragiles » soient les premiers à demander ce droit à mourir. »

Non, les sdf et les mendiants ne demandent que rarement à mourir … ils survivent le plus possible... en espérant des jours meilleurs... l'être humain s'accroche à la vie... cela a toujours été... mais il est vrai que notre médecine - trop libérale-  les laisse trop souvent à l'écart... et ne s'occupe pas d'eux

Qui définissez vous comme « les plus fragiles » ? En réalité ce sont ceux qui sont sous curatelle et sous tutelle, privés de leurs droits de décider de leur vie, qui ne pourront donc jamais demander une aide active pour mourir...

Vivre est un risque permanent, la mort nous attend dès notre naissance...

avec son cortège de souffrances préalables

largement entretenues par une médecine occidentale, patriarcale,

plus souvent libérale donc privée, toute puissante,

qui ne pense que à prolonger les vies sans s'occuper de leur qualité : c'est son gagne-pain...

« une vie désirable jusqu’au bout »

pour que la vie reste désirable, il faut avoir une santé correcte, des revenus suffisants et un logement correct ... la santé d'abord... 

Qui désire poursuivre une vie de grabataire et/ou dément ?

Qui désire poursuivre une vie de souffrances permanentes et incurables ?

il y a les fanatiques de la souffrance rédemptrice, encore faut-il y croire...

et peu de français croient encore à cela, même des catholiques …

Qui désire poursuivre une vie totalement dépendante d'autrui ?

il y en a, c'est vrai, mais très rare : des cas récents médiatisés sont des personnes riches cultivées, très entourées, et qui n'ont pas le cerveau atteint, ils acceptent leur maladie ou leur handicap mais jusqu'à quand ? nul ne le sait...

Je suis écoeurée de ces paroles qui n'ont aucun rapport avec la réalité de tous les jours de nombreuses personnes ordinaires qui souffrent et attendent la mort délivrance avec impatience

et encore plus que çà vienne de femmes, alors que les pires fins de vie sont celles des femmes, pas des hommes...

femmes éduquées depuis des siècles pour servir et soigner les autres, les hommes en particulier, que ce soit chez soi ou dans les métiers « féminins »

et qui se retrouvent seules en fin de vie, leurs pères, maris ou compagnons plus vieux sont morts avant elles, elles les ont cajolés...

et leurs enfants, si elles en ont, sont rarement présents chaque jour dans leurs fins de vie :

la société moderne fait que les familles sont dispersées et que l'éloignement géographique est fréquent. Seuls les plus riches peuvent y pallier.

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